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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 mai 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'Aimé Girard et Ferdinand Barbedienne ont accepté d'être experts ; il regrette que l'expertise doive traîner en longueur car Girard et Barbedienne vont se rendre à l'Exposition universelle de Vienne. Il informe également Tisserant que Charles Dietz-Monnin n'accepte pas la fonction d'expert : Godin pense que les relations de Dietz-Monnin avec Viellard-Migeon, associé de Boucher et président d'une union des usines dont fait partie la maison Japy dont il est administrateur, lui interdisent d'être expert dans l'affaire. Godin demande à Tisserant s'il doit lui envoyer une nouvelle liste de chef d'industrie et lui indique que Dietz-Monnin a mentionné Guignet, répétiteur à l'École polytechnique, très compétent sur la question des émaux. Godin signale enfin que Ferdinand Barbedienne est très lié à monsieur Sénart et qu'il était déjà informé de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 13 juin 1873
Sur l'affaire Barbet et Cie. Godin informe Tisserant qu'Ernest Guignet, répétiteur à l'École polytechnique résidant au 106 rue Bonaparte à Paris, accepte la fonction d'expert ; il précise qu'il ne sera pas empêché à cause de l'exposition de Vienne. Il lui annonce qu'il verra les autres experts pour qu'ils se mettent d'accord sur les opérations à accomplir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant que la contre-expertise est terminée et que Barral, chimiste et ancien répétiteur à l'École polytechnique, Henri Péligot, ingénieur civil, et de Luynes, professeur à l'École des arts et métiers, ont réussi toutes leurs opérations et ont acquis la certitude de son bon droit. Il ajoute qu'ils vont envoyer leur rapport à la cour. Les experts suggèrent qu'il devrait rendre visite au président de la cour, mais Godin indique qu'il est fatigué et qu'il doit être à Laon le 10 mai prochain pour une session extraordinaire du conseil général sur une grave question de chemin de fer. Le voyage à Nancy l'obligerait, pense-t-il, à rendre une visite de politesse à M. Godelle [alors procureur général à Nancy]. Godin demande à Tisserant si une lettre au président de la cour pourrait suffire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume-Ernest Cresson, 28 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que de Luynes a renouvelé les expériences faites par Barral et Péligot, et que les trois quittent Guise avec la certitude de son bon droit et espèrent lui donner le jeudi suivant les épreuves de leur rapport. Il signale à Cresson que les experts souhaitent qu'il aille rendre visite au président de la cour de Nancy, mais Godin indique qu'il est terriblement fatigué et qu'il doit être à Laon le 10 mai pour une session extraordinaire du conseil général de l'Aisne sur une grave question de chemin de fer. Il demande à Cresson si une lettre au président de la cour pourrait suffire et si un voyage à Nancy ne l'obligerait pas à rendre une visite de politesse à M. Godelle [alors procureur général à Nancy]. La copie d'une note (folio 98r) est jointe à la lettre : Godin rend compte de ses échanges avec de Luynes sur la nouveauté du procédé d'émaillage breveté en 1862.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Malézieux qu'il a reçu une lettre de son homonyme, Léon Godin, élève du lycée de Saint-Quentin, qui a l'ambition d'entrer à l'École polytechnique. Il demande à Malézieux d'intercéder auprès du ministère de l'Instruction publique pour obtenir une bourse en faveur de Léon Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Rappelle à Albert de Rochas d'Aiglun que Le Devoir a consacré en 1896 un article à son ouvrage L’Extériorisation de la motricité. Au sujet des études de l'auteur, que Marie Moret relie aux études sociales rédigées il y a cinquante ans par des swedenborgiens comme Parke Godwin ou William Henry Channing, dont elle traite dans les « Documents pour une biographie complète » de J.-B. A. Godin. Elle demande la reproduction dans Le Devoir de l'article d'Albert de Rochas d'Aiglun « Les frontières de la physique » paru dans la Revue spirite. Pour justifier sa demande, elle explique que Le Devoir a peu d'abonnés et qu'il est surtout distribué en service gracieux dans les bibliothèques ; elle propose de le servir à la bibliothèque de l'École Polytechnique. Annonce l'envoi des numéros de mai et de juin 1898 du Devoir, qui présentent le mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1852. Sur Eugène Nus, ami d'Albert de Rochas d'Aiglun et de Godin.
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