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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 février 1874
Sur l'affaire Jouin et Cie : Godin demande à son fils Émile de lui communiquer les lettres de Jouin et Cie avant de leur répondre dans le cas où ils écriraient à l'usine ; il l'informe qu'il va écrire à Buenos Aires et il demande à Émile si la remise de fin d'année due à cette maison peut couvrir les frais d'emballage réalisés pour préparer l'expédition. Sur le torréfacteur : Godin est satisfait qu'il soit étudié et amélioré ; il juge qu'il a coûté cher et qu'il ne peut être vendu moins de 1 200 F. Sur le personnel : Godin juge bon qu'Émile augmente la rémunération de la caissière de l'épicerie. Sur l'acquisition de la propriété de Louis Laisné qui vaut 3 000 F ; il recommande à Émile de ne pas laisser croire qu'il souhaite l'acheter. Sur les mines d'Algérie : Godin demande à Émile de lui renvoyer la petite carte des mines de Mokta-El-Hadid afin de la faire voir à des gens d'Alger ; il avertit Émile de ne pas se précipiter à partir en Algérie, d'autant que Quaintenne ne lui a pas répondu ; il demande à Émile si Quaintenne a envoyé les échantillons de minerai promis ; Godin ne s'oppose pas à ce qu'Émile visite l'Algérie mais il considère qu'« il n'y a pas de motif à jeter 10 000 F au vent à l'avance ». Sur la fabrication de gaz avec une cornue imaginée par Émile : il explique à Émile que le fils d'un de ses amis députés est administrateur à la Compagnie parisienne de gaz et qu'on l'a invité à se renseigner auprès de leur usine sur le rendement en coke de leurs cornues et leur dépense de combustible pour la production de gaz ; Alfred Denisart avait prétendu que le gaz avait coûté moins que rien aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, et si ce n'est pas une erreur, il y aurait peut-être une grosse affaire à faire avec la Compagnie parisienne de gaz de Paris ; il demande à Émile de lui communiquer un état financier détaillé de la production de gaz de l'usine de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 juillet 1874
Godin informe son fils Émile qu'il a choisi à l'essai monsieur de Rivière, qui a dirigé pour son compte des ateliers de céramique, pour diriger l'atelier d'émaillage, et que celui-ci doit arriver à Guise le mardi 7 juillet ; il lui demande de lui faire immédiatement fabriquer des couleurs pour juger de ses aptitudes et de l'installer s'il le veut dans les chambres occupées au Familistère par Pétilleau près de sa bibliothèque ; il lui demande également de prévenir monsieur Barbet de l'arrivée de monsieur de Rivière pour qu'il lui montre le travail de décoration des émaux, et de charger de Rivière de la surveillance de la cuisson des émaux. Il l'autorise à congédier le fils Quaintenne en prétextant que le travail manque. Il demande de quel Lefèvre Taupier parle en disant qu'il est nul. Il lui recommande d'éviter de congédier des employés qui pourraient être utiles, au magasin notamment. Godin avertit son fils qu'il ne doit pas provoquer de conflits avec la municipalité, et lui conseille de garder les eaux du jardin et de laisser passer les voitures. Il veut savoir si toutes les tables d'école prêtées à la ville ont été rendues. Godin annonce à Émile qu'Alphonse Grebel lui a parlé d'habitants du Familistère « mal famés » comme Maréchal et dont la « disparition » ferait plaisir. Dans le post-scriptum, il l'avertit qu'il joint une lettre à remettre à Delaruelle et il lui signale qu'il recherche toujours un directeur pour l'usine de Laeken.
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