Godin signale à Villette-Berlancourt qu'il a prié Susse de s'entendre avec lui pour lui verser les fonds nécessaires à payer le mandat de 736 F échu le 7 avril 1848 émis par Godin.

Godin explique à Villette-Berlancourt, qui a refusé de payer la traite d'une facture de marchandises du 7 décembre 1847, qu'il n'est pas responsable des affaires que Villette-Berlancourt a faites avec Susse, que c'est lui qui a commandé les marchandises, qu'il reste son débiteur et qu'il émettra un nouveau mandat pour recouvrer sa créance.

Godin répond à la lettre de Villette-Berlancourt datée du 24 avril. Il fait un historique de l'affaire Susse : Villette-Berlancourt a commandé de manière pressante des marchandises par ses lettres du 26 novembre et du 2 décembre 1847 ; Godin lui a envoyé immédiatement ces marchandises, dont une partie était destinée à Susse sans que Godin en ait été averti auparavant ; aussi Villette-Berlancourt est-il le seul responsable du paiement de ces marchandises aux yeux de Godin. À la demande de Villette-Berlancourt, Godin accepte de retirer de la circulation le mandat qu'il a émis sur lui, à condition de lui payer 275 F immédiatement en espèces et 471,35 F, frais de retard inclus, par un mandat sur Paris. Sur un certificat demandé par Villette-Berlaimont pour se faire payer par Susse.

Godin répond à Villette-Berlancourt qui lui demande de lui certifier le paiement d'une somme de 491 F : Susse ne peut prétendre devoir à Godin le paiement de la marchandise puisque Godin lui a écrit que c'est seulement à Villette-Berlancourt qu'il avait affaire et que Susse lui a déjà réglé ce qu'il lui devait personnellement.

Godin demande à Carpentier de lui indiquer les mesures à prendre pour se faire payer par Susse, marchand de fer de Roye, de la somme de 581,83 F.

Sur le recouvrement d'une créance auprès de Susse : Godin envoie un protêt à Carpentier ; il l'informe que Susse lui a envoyé deux billets de banque de 100 F avec une lettre annonçant qu'il paierait peu à peu : il lui adresse un pouvoir pour le représenter dans l'affaire contre Susse.

Godin demande à Carpentier des nouvelles de la créance que Susse doit régler.

Godin rappelle à Carpentier sa lettre du 13 septembre 1848 relative au règlement de sa créance par Susse.

Godin accuse réception des deux effets d'un montant total de 268 F envoyés par Carpentier à valoir sur sa créance sur Susse. Godin établit le montant restant dû par Susse à 126,01 F sans compter les frais de Carpentier dont il demande le paiement.

Sur le paiement d'une créance par Susse : Godin retourne à Carpentier un effet protesté des remises de Susse s'élevant à 154,98 F, et demande à Carpentier de régler rapidement l'affaire.

Godin reproche à Carpentier de ne pas s'occuper de l'affaire de la créance due par Susse ; il exige que Carpentier, qui n'a pas répondu à sa lettre du 14 décembre 1848, la mène à bien ; Godin menace de s'adresser à un confrère de Carpentier pour s'en occuper.

Sur le recouvrement d'une créance impayée par Susse : Carpentier se plaint que Godin le juge mal, mais Godin confirme qu'il est embarrassé par le retard mis à la résolution de l'affaire. Il indique à Carpentier qu'il lui revient de vérifier les garanties de l'effet présenté en paiement de la créance.

Godin envoie à Carpentier un billet sur Mouton protesté ; il en conclut que l'affaire da la créance de Susse n'est pas terminée et que ce dernier lui doit à nouveau 147,77 F. Il demande à Carpentier de poursuivre qui de droit. Il l'avertit qu'il a mis en circulation une traite de 140,99 F à payer par Carpentier.

Le texte de la lettre renvoie au premier alinéa de la lettre à Pottier-André du 30 septembre 1849 [En raison du grand nombre de demandes de cuisinières 60 cm et 56 cm, Godin consent désormais à livrer ces appareils au prix du tarif à condition que la commande comprenne, pour une de ces cuisinières, trois autres cuisinières ou poêles ; si ce n'était pas le cas, elles seront alors vendues à 5 F au-dessus du prix du tarif.] Godin indique que les cuisinières à nouveaux pieds valent 4 F de plus que les cuisinières à anciens pieds, et qu'il est avantageux de prendre des cuisinières de 90 cm à 5 tampons et porte à rôtir au prix de 90 F. À propos de l'affaire de la créance Susse : Godin indique à Villette que Susse lui doit encore de l'argent et qu'ainsi, il n'est pas plus heureux que Villette à cet égard.