Godin informe Cantagrel qu'il a fait part à la maison Allez de la proposition de madame Mercier, mais lui explique qu'Allez veut supprimer son personnel féminin et que lui-même « n'est pas une mine où l'on puisse trouver toute sorte de ressources ». Godin indique qu'il est exigeant dans le recrutement de personnel, qu'il ne suffit pas qu'une personne se présente pour qu'il l'embauche, et qu'il préfère choisir ses fonctionnaires parmi les gens qui ont un lien avec l'usine, bien que Sophie V. fasse exception. Il poursuit en faisant observer que madame Mercier a des habitudes d'aisance peu en rapport avec celles d'une population ouvrière et que sa fonction de directrice d'asile ou d'institution n'est pas une vocation, mais un métier dont elle veut se décharger. Il l'invite à demander à Marie Pape-Carpantier, s'il la connaît, quelles sont les règles de travail d'une direction d'asile, car lui-même n'a pas le temps de se rendre à Paris. Sur ses lectures : Godin veut étudier l'anthropologie pour remonter au principe vital, jusqu'ici sans explication ; il lui demande de lui acheter les ouvrages mentionnés dans sa lettre du 30 juillet.