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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 5 novembre 1891
Commande de la 5e édition du livre de Wurtz, La théorie atomique parue en 1889, et demande du versement du solde de son compte chez Guillaumin et Cie.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 4 décembre 1891
Réception du livre de Wurtz, La théorie atomique et commande de deux ouvrages du physicien Balfour Stewart.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret remercie Antoine Cros pour sa lettre du 25 novembre 1899 et s'excuse par avance de la longueur de celle qu'elle s'apprête à écrire. L'aide et le contrôle de son correspondant, qui possède des connaissances qui lui font défaut, lui est précieuse pour poursuivre son étude. Elle revient sur la correction d'Antoine Cros apportée à sa lettre précédente au sujet de la différence entre « force » et « mouvement » et reproduit ici la conclusion du chapitre « Matière, mode de mouvement » qu'elle a fait lire à son correspondant lors de sa venue à Guise. Les réflexions développées par Antoine Cros dans sa lettre rapprochent Marie Moret du cœur de son étude : les liens entre la matérialité et la spiritualité et son souhait d'« exprimer clairement une pensée où je vois s'unir et Swedenborg et Godin et de grands savants d'aujourd'hui. » Après la citation d'un passage de La théorie atomique de Wurtz, elle rapporte la démonstration des degrés de Swedenborg sur la particule, identifiée par de nombreux scientifiques comme le centre de la force. Elle rapproche ensuite la différence d'échelles entre les particules et le corps, développée par Esprit Jouffret, du « degré distinct » de Swedenborg. Les citations de théories scientifiques sur l'atome et l'énergie de William Crookes et Adolphe Wurtz viennent appuyer, selon Marie Moret, la démonstration des degrés de Swedenborg : « principe cause effet (en séries indéfinies) comment le transitoire vient de l'Éternel sans être l'Éternel, conséquemment sans participer à son Infinité. » Reprenant sa lettre le lendemain, Marie Moret revient aux autres points de la lettre d'Antoine Cros. Elle joint à sa lettre un mot de Marie-Jeanne Dallet au sujet du prêt d'un ouvrage et indique qu'Émilie Dallet a bien reçu la lettre de Juliette Cros, qu'elle y répondra prochainement et qu'elle envoie son affectueux souvenir au couple Cros. Au sujet de la recherche de Juliette Cros de portraits de ses fils : Auguste Fabre n'a trouvé qu'un portrait d'Henri Cros assis sur une chaise ; Marie Moret pense avoir le portrait demandé par Juliette Cros à Guise, qu'elle promet d'envoyer à son retour au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret prie Antoine Cros de lui dire par quelle image la théorie des degrés distincts de Swedenborg sera comprise de lui. Avant de proposer à son correspondant une étude sur l'énergie, Marie Moret souhaite affirmer sa position sur l'aperçu de la matière. Elle cite L'univers invisible de Stewart et Tait et explique que matière et énergie ne sont perceptibles que l'une par l'autre. À l'instar de l'œil qui perçoit la matière, la pensée saisit l'énergie : « La cause voit la cause, comme l'effet voit l'effet. » La deuxième partie de la lettre de Marie Moret s'attache à l'énergie. En s'appuyant sur Wurtz et Mendeleïev, elle développe l'idée de Wurtz qui fait de « l'affinité » l'énergie chimique, mesurable par les effets thermiques de réactions, et cite Edmond Frémy sur la théorie de l'atomicité. Selon une citation de Crookes, l'essence des formes matérielles, la source de toute force et donc des efforts qui en résultent, c'est la Vie elle-même, sur laquelle Marie Moret rappelle à son correspondant que « Godin aussi a fait la base d'une doctrine. » Puisque vivre c'est aimer et comprendre, sagesse et amour sont pour Marie Moret les forces nécessaires au mouvement de la matière. Cette hypothèse s'accorde selon elle avec les théories de Berthelot, Wurtz, Crookes et Swedenborg : « nous concevons comment la matière proprement dite avec ces propriétés de rudesse et d'obscurité peut revêtir des propriétés tout autres et cesse en un mot d'être sous sa forme générale actuelle, co-éternelle à Celui qui est la vie en soi, Dieu. »

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