Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 juillet 1869

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Les folios

En passant la souris sur une vignette, le titre de l'image apparaît.

2 Fichier(s)

Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 juillet 1869

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

André, Eugène (1836-) est cité(e) dans cette lettre

Compagnie du chemin de fer du Nord est cité(e) dans cette lettre

Godin, Émile (1840-1888) est destinataire de cette lettre

Pagliardini, Tito (1817-1895) est cité(e) dans cette lettre

Pinart et Cie est cité(e) dans cette lettre

Trystram et Crujeot est cité(e) dans cette lettre

Afficher la visualisation des relations de la notice.

Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

Exporter cette fiche

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml

Exporter en PDF les métadonnnées
Exporter en PDF les métadonnées et les 2 images

Présentation

Auteur·eGodin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Date de rédaction16 juillet 1869

Lieu de rédactionGuise (Aisne)

DestinataireGodin, Émile (1840-1888)

Lieu de destinationRoyaume-Uni

Description

RésuméApprovisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin remarque que les lettres envoyées d'Angleterre par Émile arrivent à Guise avec retard. Il se réjouit qu'Émile parvienne à acheter de la fonte. Il souhaite qu'il trouve à en acheter de bonne qualité dans le Cumberland car cette fonte est indispensable pour donner de la résistance à celle de Middlesbrough. Sur des mélanges de fonte de qualité inférieure ordonnés par Émile avant son départ : Godin lui indique que la fonte de Cleveland est elle-même mélangée, mais qu'il arrive parfois des lingots très serrés qui font des pièces dures ; il signale qu'il a fait arrêter la fonte de Pinart et d'autres fournisseurs mais que les éprouvettes sont encore dures, et qu'il y a plus de casse dans les pièces qu'auparavant. Il informe Émile que la Compagnie du Nord ne demande pas moins de 8,30 F pour transporter une tonne de fonte de Calais à Bohain, que monsieur Pauwels a un pouvoir pour 500 tonnes et que Gillian Schmit a envoyé 200 tonnes. Godin fait observer à Émile qu'il pensait qu'Émile avait demandé à Trystram et Crujeot de faire entrer de la fonte [en France]. Il l'avertit qu'il part le dimanche suivant à Metz et qu'Eugène André est à Guise. Il lui fait part de son espoir que l'émaillage va s'améliorer et lui annonce qu'ils ont trouvé le moyen de supprimer le plomb. Il transmet ses amitiés à monsieur et madame Pagliardini.

NotesDestination : d'après le texte de la lettre.

SupportUn passage du texte de la lettre est repéré par un trait au crayon rouge tracé dans la marge du folio 156r.

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomAndré, Eugène (1836-)

GenreHomme

Pays d'origineInconnu

BiographieDirecteur d'usine, né en 1836 à Étain (Meuse). Il prend la suite d'Alexandre Brullé à la direction de l'usine Godin-Lemaire de Laeken (Belgique) de 1863 à 1875. Il est ensuite l'un des directeurs de l'usine du Familistère de Guise. Simple participant dans l'Association coopérative du capital et du travail, il n'habite pas au Palais social en raison de l'état de santé de son épouse. Eugène François André est signataire d'une « Pétition demandant une sanction à la loi du 21 mars 1884 sur les Syndicats ouvriers, et par cette sanction un remède aux crises du travail ». Il est mentionné comme directeur d'usine lors du décès de sa soeur, Louise-Philippine, à Guise en 1887.

NomCompagnie du chemin de fer du Nord

GenreNon pertinent

Pays d'origineFrance

BiographieCompagnie française qui exploite le réseau ferroviaire du Nord de la France de 1845 à 1938. Elle est créée le 20 septembre 1845 par le banquier James de Rothschild et ses associés. Elle cède son activité à la Société nationale des chemins de fer (SNCF) en 1938.

NomGodin, Émile (1840-1888)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographiePropriétaire français né en 1840 à Esquéhéries (Aisne) et décédé en 1888 à Fligny-le-Petit (Aisne). Émile Caïus Godin est le fils de Jean-Baptiste André Godin et d'Esther Lemaire. Il décède le 2 janvier 1888, quinze jours avant son père.

NomPagliardini, Tito (1817-1895)

GenreHomme

Pays d'origine

Italie
Royaume-Uni

BiographieHomme de lettres et fouriériste d'origine italienne né vers 1817 à Città di Castello (Italie) et décédé en 1895 à Londres (Royaume-Uni). Fils d'un professeur de langues, Tito Pagliardini donne lui-même des cours privés. La famille Pagliardini se trouve à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) vers 1840, époque à laquelle Tito Pagliardini se marie. Il s'établit ensuite à Londres, où il enseigne la langue française au collège Saint-Paul de 1853 à 1879. Tito Pagliardini visite le Familistère en compagnie de son épouse avant août 1865. Il entretient une correspondance chaleureuse avec Godin, devient son ami et son zélé propagandiste en Grande-Bretagne. Pagliardini est en relation avec le mouvement fouriériste en France. En août 1885, Pagliardini visite à nouveau le Familistère en compagnie de Lucy R. Latter.

NomPinart et Cie

GenreNon pertinent

Pays d'origineFrance

BiographieFonderie de fer à Marquise (Pas-de-Calais) dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

NomTrystram et Crujeot

GenreNon pertinent

Pays d'origineFrance

BiographieScierie mécanique, négociants et commissionnaires expéditeurs à Dunkerque (Nord) dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Informations sur le document source

CoteFG 15 (3)

Collation2 p. (156r, 157v)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 29/06/2022 Dernière modification le 01/06/2024