Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 janvier 1871

RésuméGodin donne des nouvelles des événements à Guise. Les Prussiens viennent tous les jours en éclaireurs. Ils ont obligé Godin à aller à Saint-Quentin pour le contraindre à la réquisition de 10 000 F que la ville a dû payer en espèces. Il lui signale qu'il a des difficultés à l'émaillage car Émile n'a pas laissé la composition de l'émail blanc de poterie ni la recette de la mouture. Il écrit à Émile qu'il est d'accord avec lui sur ce qu'il faut faire avec les troupes, « mais que l'armée ne se formera que par l'expérience » et que le raisonnement n'est pas le fait des masses. Il lui conseille de ne pas compter sur le préfet Achard, qui se trouve à Maubeuge, car il n'a pas le caractère très militaire. Il préconise de lui écrire directement pour lui faire ses propositions sur le service sans lui parler de ce que les autres ne font pas. Il laisse Émile juge de ce qu'il doit faire pour le grade d'adjudant-major : si le bataillon est mis à la disposition du ministère de la Guerre, c'est l'administration militaire et non plus le préfet qui est censé le diriger ; toutefois, Émile pourrait écrire au préfet pour être fixé. Dans le post-scriptum, il est question du corps d'armée d'Antoine Alfred Chanzy dont Godin espère qu'il n'est pas perdu.

NotesDestination : le bataillon de la garde mobile auquel appartient Émile stationne à Cambrai à partir du début de janvier 1871.

Mots-clés

Actualité, Finances personnelles, Guerre, Industrie

Personnes citées

Événements citésGuerre franco-allemande de 1870 (19 juillet 1870-29 janvier 1871, France)

Lieux cités

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomAchard, Félix (1843-1923)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieArchiviste-paléographe et haut fonctionnaire français né en 1843 à Avignon (Vaucluse) et décédé en 1923 à Avignon. Licencié en droit, archiviste-paléographe de la promotion de 1865, Félix Achard est nommé archiviste de la Haute-Vienne en 1867, puis préfet de l'Aisne du 7 novembre 1870 au 12 mars 1871 (replié au Nouvion-en-Thiérache), et archiviste du Vaucluse en mars 1871. Il est révoqué en 1876 pour avoir pris part à une manifestation politique républicaine. Il devient alors avocat, puis entre en 1888 dans l'administration des finances comme percepteur à Avignon, ensuite à Agde, à Carpentras et enfin de nouveau à Avignon.

NomGodin, Émile (1840-1888)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographiePropriétaire français né en 1840 à Esquéhéries (Aisne) et décédé en 1888 à Fligny-le-Petit (Aisne). Émile Caïus Godin est le fils de Jean-Baptiste André Godin et d'Esther Lemaire. Il décède le 2 janvier 1888, quinze jours avant son père.

Informations sur le document source

CoteFG 15 (3)

Collation2 p. (183r, 184v)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 29/06/2022 Dernière modification le 01/06/2024

Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 janvier 1871

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

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