FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 28 avril 1895
Sur des questions financières concernant la conversion des titres de ses obligations 3,5 % bernois en 3 %.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 27 février 1895
Au sujet de la santé de Jules Pré et de la météorologie qui s'améliore à Nîmes. Envoie à Élise Pré un billet de 50 F et sa feuille de dépenses. Sur la lettre d'Élise reçue par Émilie Dallet, les paquets de journaux reçus de Doyen, le nouveau facteur, la disparition du thermomètre de l'appartement du Familistère à cause de la tempête et le décès de madame Poulet née Mortier, voisine de Marie Moret au rez-de-chaussée de l'aile droite du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 25 décembre 1894
Sur le chantage exercé par Laporte et son équilibre psychologique : « Quelle folie ! ». Sur l'arrivée dans la période des encombrements postaux et de ses désagréments. Sur le mauvais temps à Guise et à Paris et la santé de Pascaly et de son garçon, malade d'influenza.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 28 novembre 1894
Félicite Antoniadès pour l'obtention de son nouveau diplôme d'ingénieur de l'Intitut électrotechnique Montefiore de Liège. Sur le bonheur des parents d'Antoniadès de l'avoir de retour en Turquie. Souhaite continuer d'entretenir leur correspondance et lui adresse de nombreux compliments. Envoie trois brochures de Gide et de Fabre et l'informe qu'on a changé son adresse pour l'envoi du Devoir. Sur le voyage à Nîmes de la famille Moret-Dallet et leurs occupations. Émilie Dallet contente du mot d'Antoniadès sur la poudre de dentifrice et Marie Moret ravie qu'il soit dans un pays plus chaud et sec que la Belgique. Présente son bon souvenir aux parents d'Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 2 février 1894
Prolongement de l'abonnement d'Aldor Rohan au Devoir. Résiliation de l'abonnement au Devoir de L. Chevillon de Keokuk (États-Unis). Qui est Ovide Lommert qui a prononcé un discours à la manifestation [de l'anniversaire de la mort de Godin] ? Demande l'adresse de monsieur Caudron pour lui adresser un Almanach de la coopération.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 22 et 23 janvier 1894
Réception des exemplaires de Mutualité sociale et de La fille de son père. Envoi de mandats postaux pour réabonnement au Devoir et don à la Société de paix et d'arbitrage du Familistère : Gouté à Ouchamps (Loir-et-Cher) ; Crétien à Dallas (États-Unis). Réclamation faite à l'imprimerie pour les exemplaires manquants du numéro de janvier 1894 du Devoir. À propos du récit d'une cérémonie commémorative à Guise [anniversaire de la mort de Godin]. Compliments adressés à Élise Pré et à son mari.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 29 décembre 1893
Réponse à la lettre de Flore Moret en date du 27 décembre 1893. Sur la communication spirituelle. À propos de diverses personnes : madame Roger, Louise, monsieur Devillers, famille de Crécy, sœurs de Flore Moret ; décès de Blanche Duchâteau. Incendie de la tannerie Dezaux ; mistral dans le sud et tempête dans le nord.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 17 octobre 1893
Réponse à une lettre d'Isanie Ducruet en date du 10 octobre 1893. La famille Ducruet de retour chez elle après avoir assisté à la fête de l'Enfance du Familistère de Guise le 3 septembre 1893. Prochain départ de Marie Moret pour le midi. Sur madame Lavabre et ses petits-enfants. Sur les ouvriers mineurs et l'École professionnelle de Charleroi. Compte rendu de la fête de l'Enfance dans le numéro d'octobre du journal Le Devoir. Sur les manifestations franco-russes à Guise.

Auteurs : Dolot ; Godin, Émile (1840-1888)
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 20 septembre 1858
Dolot communique à Godin l'offre de prix de la fonte Cleveland faite par Trystram et Crujeot : 13,90 F les 100 kg de fonte n° 1 supérieure et 13,25 F les 100 kg de fonte n° 1. Il précise que ces prix de la fonte Cleveland par l'intermédiaire de Trystram et Crujeot sont équivalents à ceux donnés directement par Bolkow et Vaughan. Dolot propose à Godin de régler une facture de Pinart avec un effet sur Allez frères. Il lui communique la copie d'un courrier de Pigé au sujet de l'essai d'un générateur. Il lui fait part de la bonne marche de la fabrication à l'usine de Guise et lui signale qu'il n'a pas de nouvelle de la lettre égarée. Émile Godin ajoute un mot à la lettre de Dolot à son père : il lui recommande d'écrire à Pigé s'il ne rentre pas prochainement à Guise ; il lui annonce que les gardes nationaux se relaient pour monter la garde à Guise, faute de soldats, et il conseille à son père de rester à Laeken s'il ne veut pas passer la nuit au fort [de Guise].

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 août 1858
Godin envoie à Brullé la somme de 5 000 F à débiter du compte de l'usine de Belgique. Il lui annonce qu'il va se rendre à Bruxelles mais qu'il est encore occupé par les constructions à Guise. Il indique qu'il est heureux que l'accident survenu à Forest n'ait pas causé de victimes ni de dégâts aux marchandises.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1862
Godin accuse réception de la lettre d'Émile qui annonce son arrivée à Londres en bonne santé. Godin souhaite qu'Émile s'occupe du retour des marchandises exposées et qu'il rentre à Guise. Il lui transmet l'avertissement de monsieur Vigerie de prendre garde aux étrangleurs de Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 16 août 1843
Sur l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Michaud de Prisches. Récit de l'abandon d'un nouveau-né à Bergues, manifestation de la misère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, vers le 4 juillet 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire insérer une lettre dans les journaux de la ville, Le Courrier et Le Guetteur : « Au train où marche la réaction, les phalanstériens de notre contrée manqueront bientôt de sûreté. Je forme des vœux pour vous voir échapper à cette réprobation générale des socialistes. » Godin remercie Magnier pour les judicieuses observations contenues dans sa dernière lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 4 juillet 1848
Godin informe Glatigny qu'il a écrit à Godon pour lui demander un service et qu'il écrit à nouveau à l'un et à l'autre pour leur demander de faire insérer dans les journaux une lettre rédigée à la suite de l'invasion de sa maison par la police ce jour du 4 juillet 1848.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, vers le 4 juillet 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire insérer une lettre dans les journaux de la ville, Le Courrier et Le Guetteur : « Au train où marche la réaction, les phalanstériens de notre contrée manqueront bientôt de sûreté. Je forme des vœux pour vous voir échapper à cette réprobation générale des socialistes. » Godin remercie Magnier pour ses judicieuses observations contenues dans sa dernière lettre. Une mention finale précise que la lettre destinée aux journaux, non copiée dans le registre, a été insérée « au courrier » [ Le Courrier de Saint-Quentin].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 4 juillet 1848
Godin informe Glatigny qu'il a écrit à Godon pour lui demander un service et qu'il écrit à nouveau à l'un et à l'autre pour leur demander de faire insérer dans les journaux une lettre rédigée à la suite de l'invasion de sa maison par la police ce jour du 4 juillet 1848.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 9 février 1893
Accuse réception des envois de Doyen : « [Mouvement des] assurances », « État-civil », divers imprimés et journaux anglais illustrés. Prie Doyen de demander à Élise Pré la facture de monsieur Sabouret, marchand de graines, que Roger lui a remise. Le facteur de Guise demande des étrennes : comme l'année précédente, Marie Moret demande à Doyen de lui remettre 3 F bien que le « cher homme ne fait - pour ainsi dire - rien pour nous, puisque c'est vous je suppose qui allez à la poste et que autrefois c'était Roger. » Demande des nouvelles de différentes personnes de Guise : Baré en possession des épreuves du livres de Bernardot ; Martens au Familistère ; la marche des affaires industrielles. Temps superbe et climat favorable à la santé à Nîmes. Sur l'aide de Fabre apportée à Marie Moret dans son travail sur Le Devoir et la parution dans le numéro de février 1893 d'un article de Fabre sur « L'Assistance publique ». Demande des nouvelles de Sylvain Lefèvre et du père de celui-ci ainsi que de Marcel Laporte. En post-scriptum, Marie Moret indique qu'Émilie Dallet a chargé Flore Moret de remettre ses étrennes au facteur : Doyen vérifiera cette commission avant de lui donner les 3 F de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Soye, 7 septembre 1870
Sur les élections législatives à l'assemblée constituante. Godin demande à Soye-Godelle, dont la candidature aux élections législatives a été annoncée par les journaux de Vervins, s'il se rendra à Saint-Quentin à la réunion des délégués des cantons de l'Aisne pour former une liste de candidats démocratiques et républicains.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 12 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin communique à Favre l'épreuve du manifeste électoral en faveur de la candidature de ce dernier. Il espère qu'il ne contient rien d'offensant à l'égard de l'Empereur, du gouvernement ou de la constitution. Godin pose à Favre une série de questions sur la distribution du manifeste ; il espère une réponse avant la prochaine réunion du comité électoral à La Capelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 11 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin informe Chaseray que Desmasures s'est inquiété des propos qu'il a tenus sur Edmond Turquet dans le Journal de l'Aisne. Godin invite Chaseray et Desmasures à une réunion du comité électoral jeudi prochain à La Capelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne, 23 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande au Journal de l'Aisne de publier sa lettre en réponse à la lettre du Journal de Saint-Quentin sur les tracés du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1868
Godin espère la visite de Pagliardini et de sa femme, ainsi qu'il l'a laissé entendre à Émile Godin, et l'invite à venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère le dimanche 6 septembre 1868. Godin évoque une « lanterne brisée » par le gouvernement.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Martens, 29 octobre 1892
Lettre écrite lors du voyage de Marie Moret, Marie-Jeanne et Émilie Dallet sur la côte Atlantique, du 30 octobre au 5 novembre 1892. Le remercie de sa lettre du 25 octobre, de l'envoi de L’Écho de Guise et des informations concernant un départ de feu dans les greniers. Lui demande de transmettre son souvenir et ceux de sa sœur et sa nièce au couple Vercamen. Au sujet du retard de la parution du Devoir ce mois-ci.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 2 mars 1892
Au sujet des méthodes employées par les salutistes. Marie Moret suppose la bonne réception du nouveau numéro du Devoir. Elle s'interroge sur le passage des examens de Gaston et leur résultat et mentionne avoir reçu un ouvrage sur les expériences de William Crookes qu'elle doit lire. Dans le post-scriptum, elle le questionne sur la vraie définition d'une électrode.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 12 février 1892
Au sujet du conflit à Centrale, envoi d'un article du journal Le Temps.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 28 décembre 1891
Vœux de bonne année 1892 ; le temps est affreux et Pascaly souffre d'influenza. Question sur 1892 : les traités de commerce de la triple puis quadruple alliance sont-ils une avancée vers les États-Unis d'Europe ? Demande à Auguste Fabre s'il poursuit ses chasses. Nouvelles de l'Association coopérative du Familistère. Sur l'entente du journal L'Émancipation avec la Ligue pour le relèvement de la moralité.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 20 mai 1891
Réception d'une plume en verre offerte par Gaston Piou de Saint-Gilles. À propos d'une fausse information relative à une grève des mouleurs de l'usine du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée Moret, 30 septembre 1889
Nouvelles de la famille ; à propos de valeurs financières à acquérir suite à une nouvelle perte due à la chute de la rente italienne ; craintes de Marie Moret de subir d'importantes pertes de revenu en cas d'une guerre qu'elle sent imminente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 20 novembre 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin évoque la disparition de Lecoq de Boisbaudran. L'arrêt de la cour d'Amiens contraint Godin à verser 700 000 F à Esther Lemaire mais Favre lui a fait valoir qu'il serait imprudent de verser la somme « sans des garanties du remploi de la part de Mme Godin ». Godin craint qu'il n'obtiendra pas ces garanties ; à son avis et à l'avis d'Alphonse Delpech, il serait prudent de verser la somme. Godin demande conseil à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Rémy Paradis, 21 avril 1874
Sur le tracé du chemin d'intérêt communal n° 40 par la commune de Lavaqueresse : Godin informe Paradis que le préfet veut que la commune de Lavaqueresse doit voter un crédit de 3 540 F, et que la commission des chemins vicinaux de l'Aisne a repoussé sa décision à la session du mois d'août.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 5 juillet 1873
Godin demande à Denisart d'informer Delorme que le préfet a répondu qu'il ne pouvait honorer son invitation car il s'était engagé auprès de Chenest, et qu'en conséquence il ne se rendra pas à Guise pour la révision.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 1er juillet 1873
À l'occasion de la révision du canton de Guise, Godin invite le préfet et tous les membres du conseil de révision à dîner chez lui. Il précise qu'un appartement sera mis à sa disposition et trois chambres pour le sous-préfet de Vervins et les autres membres du conseil qu'il voudrait auprès de lui. Il ajoute qu'il serait heureux de se rendre à Guise pour l'accueillir le 11 juillet 1873, jour des opérations de révision dans le canton de Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Piette, 7 janvier 1868
Sur les effets de la crise industrielle et commerciale de 1867. Godin explique à Piette que son industrie repose sur la prévision et le calcul car il fait fabriquer pour des besoins éventuels. Il raconte qu'au début de 1867, l'apaisement de la guerre d'Allemagne avait créé un climat propice aux affaires et qu'il avait donné une grande activité à la fabrication de ses produits, mais que tout d'un coup l'affaire du Luxembourg a créé de l'incertitude et qu'ensuite les affaires de Rome ont effacé la confiance, si bien qu'un tiers de la production de l'usine est restée en magasin. Il poursuit en expliquant qu'avec la rigueur de l'hiver et la cherté des subsistances, il a résolu de maintenir l'activité de la fabrication pour permettre aux ouvriers de traverser la saison la plus dure. Il indique qu'il devra ensuite réduire le nombre des ouvriers et réduire les heures de travail : « Mais je ne baisserai jamais les salaires, cela est à mes yeux un grave abus dont malheureusement trop de chefs d'industrie profitent et qui dans tous les cas établit une concurrence dépréciative qui prolonge les crises et les souffrances de la classe ouvrière car les produits faits au rabais augmentent l'encombrement, ils peuvent plus tard être vendus à prix réduit, par conséquent, ils sont cause de la prolongation de l'avilissement des salaires. Ou s'il n'en est pas ainsi, ils tournent au profit du fabricant et ne sont cette fois qu'une spéculation sur la misère du travailleur [...] » Il mentionne un avis paru dans Le Journal de l'Aisne conseillant à l'administration et au préfet de créer des chemins de fer vicinaux, quitte à recourir à l'emprunt ; Godin déclare qu'il serait souscripteur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Kate Stanton, 9 mars 1874
Godin répond à une lettre de Kate Stanton du 15 février 1874. Il lui explique qu'il n'est pas sûr de pouvoir se trouver à Guise cet été pour la recevoir, en raison des travaux législatifs et des embarras que la réaction cléricale lui crée pour les écoles du Familistère et leur enseignement. Il lui confie qu'il n'a pu encore réaliser l'association du travail et du capital au Familistère : « Vous ne verriez donc à Guise dans le Familistère et dans la manufacture qu'une administration dirigeant sous le principe d'autorité commun à toutes les entreprises actuelles, ce que j'aurais voulu voir diriger par le concours des volontés de toutes les personnes qui y participent » Godin signale cependant qu'il existe à Guise des hôtels près du Familistère, qu'il pourra donner les instructions pour la renseigner et qu'il s'efforcera de la rencontrer à cette occasion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Têtart, 19 février 1874
Têtard a informé Godin qu'il avait été nommé président d'une commission cantonale pour l'examen d'un détournement d'eaux pluviales. Godin lui répond qu'il n'est au courant de rien et l'invite à venir le voir à Versailles le lundi suivant au 28, rue des Réservoirs.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 21 décembre 1896
Marie Moret et Émilie Dallet remercient Buridant pour ses envois. Refus d'échange avec La Coopération des idées. Annonce avoir signalé à l'Annuaire de la presse que Buridant a remplacé Doyen à la gérance du Devoir. Marie Moret souhaitait faire cadeau d'une poupée de type japonais à Marie Buridant mais le magasin a fermé ; elle lui envoie donc une image en recommandé. Sur l'état de santé de la fille Demolon. Demande à Buridant de donner 5 F pour les étrennes du facteur, de la part d'elle-même et d'Émilie Dallet. Remercie les dames Roger, Louis et Allart pour leur bon souvenir et espère que les élections municipales de Guise se sont achevées « dans le sens le plus propre à la paix des esprits ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 20 décembre 1896
Sur les élections municipales à Guise : constitution du conseil municipal et retrait de F. Bernardot. Les fantaisies de L'Illustration font douter Marie Moret de la crédibilité du journal : donne l'exemple d'un article sur les immeubles à 29 étages de New York où Marie Moret aimerait être. Remercie Piponnier du temps qu'il lui consacre pour ses recherches et est contente d'être fixée sur la date du paiement des salaires par sections. Marie Moret travaille en ce moment sur l'École sociétaire de la période d'avant 1840. Quelques considérations spirites de l'esprit de Marie Moret enfermé dans une « lourde chrysalide ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 16 décembre 1896
Estime que les exemplaires du Devoir de décembre doivent être parvenus à Buridant, en cas contraire ils ont dû s'égarer. Remercie à nouveau Buridant de l'initiative de l'envoi des 3 numéros de L'Illustration contenant les articles sur le Familistère. Émilie Dallet et Marie Moret le remercient pour l'envoi de plusieurs choses. Marie Moret refuse la demande d'échange avec Le Voltaire, Le Christ anarchique et Le Maître phonétique. Remercie Buridant pour ses indications sur La Revue féministe et sur les élections municipales. Demande l'envoi d'un colis de 5 kilogrammes d'exemplaires de Solutions sociales ainsi que le relevé de compte du Devoir après les expéditions du numéro de décembre. Envoie 100 F pour renouveler les provisions du compte. Demande si les journaux locaux ont continué d'être envoyés au Familistère malgré l'arrêt de service du Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, les 4 et 6 décembre 1896
Remercie Piponnier de sa lettre du 2 décembre 1896 et de ses renseignements. Sur l'échec des élections des surveillants du travail en raison de l'état défectueux du mental des électeurs : « N'y a-t-il pas là le meilleur plaidoyer en faveur de la plus grande culture possible de tous les membres du corps social. » Signale à Piponnier que le numéro de décembre du Devoir contient les conclusions de Lujo Brentano sur la concurrence industrielle internationale dont elle lui a parlé. Contente que l'Almanach de la coopération française ait fait plaisir à Piponnier et le remercie de l'avoir avertie de la parution du troisième article de L'Illustration. Suite de la lettre écrite le 6 décembre 1896 : Marie Moret accuse réception du règlement de l'usine, envoyé par Buridant de la part de Piponnier. Comparera le lendemain le règlement envoyé avec celui en sa possession. Va demander à Buridant qui est à l'origine de l'envoi des 3 numéros de L'Illustration. Sur la fondation d'une caisse de secours pour les femmes en 1867 mentionnée dans le 3e article sur le Familistère dans L'Illustration : Marie Moret se demande comment l'auteur de l'article s'est renseigné, cela ne correspond pas avec les faits qu'elle a établis. Demande à Piponnier de se renseigner sur la date à laquelle les salaires ont arrêté d'être versés le 25 et le dernier jour du mois, entre 1857 et 1871. Sur les élections à Guise dans 8 jours : « Puisse t'il n'y avoir de vainqueurs que les partisans de la concorde ! » Sur les enfants de Piponnier que Marie Moret félicite : Antonia chargée de deux rôles à la Sainte-Catherine et Robert qui a gagné 11 places pour arriver 3ème sur 24.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 17 décembre 1874
Sur la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin rappelle que la précédente assemblée des actionnaires de la société n'a pu se tenir en raison de l'absence d'un grand nombre de membres et de l'absence de nouvelles de l'agent de la société au Texas. Une nouvelle convocation devait avoir lieu. Godin s'inquiète de ne rien avoir reçu car il juge la situation assez grave. Il regrette que l'administration de la société n'ait rien fait pour prolonger l'existence légale de la société en Amérique. Il informe Cantagrel qu'il est passé l'avant-veille rue Vivienne pour parler de cette question avec lui, mais que le concierge lui a appris qu'il était sorti. Il demande à Cantagrel ce qu'il compte proposer aux actionnaires comme solution la moins défavorable.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 novembre 1896
Sur les deux articles de mauvaise qualité parus dans L'Illustration au sujet du Familistère : permet de comprendre comment la classe dirigeante, à qui le journal est adressé, est informée de la question sociale. Remercie Piponnier pour les informations au sujet des cotisations des ouvriers au fonds de secours mutuels. Sur la création de la caisse de secours en 1852, alimentée jusqu'en 1860 par les amendes et présidée par un comité de 6 délégués (nombre augmentant jusqu'à 18 en 1880). En parallèle, un comité chargé des réclamations fondu avec le comité de la caisse mutuelle de l'usine en un comité unique de 20 membres. À propos du comité des surveillants du travail et de leur élection : ont-elles toujours eu lieu ? Marie Moret en possession des résultats d'élection de 1869 mais les surveillants ont été en fonction dès 1863. Sur les charges et responsabilités matérielles des surveillants du travail qui déterminent leur élection. Élection inscrite dans le pacte statutaire par Godin, qui l'a jugée « pratique et bonne ». Marie Moret désireuse de discuter avec Aimé Quent à Guise ; si Piponnier vient à discuter avec lui, Marie Moret transmet son meilleur souvenir et ses remerciements anticipés à Aimé Quent pour son témoignage sur les surveillants du travail. Elle rédige une série de questions sur l'élection et les responsabilités des surveillants d'atelier. Au sujet de la Sainte-Catherine à Guise : espère que la fête a été belle et demande quel rôle a joué Antonia. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier et donne des nouvelles météorologiques à Paris et à Nîmes. Sur les dissentiments municipaux qui divisent la ville et font craindre pour les élections. nouvelles du Familistère : madame Garbe qui doit « cultiver maintenant la faculté de réfléchir avant de parler » et le cas de madame Génot, moins grave que celui de madame Gardet. S'excuse pour la longueur de la lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 novembre 1896
Sur la reprise des dissensions entre la ville et le Familistère que Marie Moret déplore « le triomphe des malentendus ». Questions sur la composition de la commission et les élections. À propos de la caisse de secours mutuels au Familistère : Marie Moret tient de Godin un exemplaire du règlement de l'usine de 1857, dont la rubrique « des secours » traite des avances faites aux ouvriers nécessiteux et d'une « caisse des amendes ». Ce document ne mentionne pas les cotisations des ouvriers mises en place dès 1865 au Familistère, avant la constitution des caisses de prévoyance en 1870. Pose plusieurs questions sur les cotisations des ouvriers : leur date d'introduction dans l'usine, leur taux, leur obligation. Demande si Piponnier pourrait se procurer le vieux règlement de l'usine ou de l'ancienne caisse de secours. Sur l'article consacré au Familistère dans le journal L'Illustration. En post-scriptum, informe de la bonne réception de l'objet envoyé par Piponnier et indique que la chaufferette réparée a fait l'admiration de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 16 septembre 1897
Marie Moret justifie le retard de sa réponse à Isanie Ducruet par les événements du Familistère : la fête de l'Enfance du 5 septembre 1897, la mise à la retraite le 31 août 1897 de François Dequenne et l'élection le 12 septembre 1897 d'un nouvel administrateur-gérant, Louis-Victor Colin, élu par 193 voix sur 285 votants, qui devance Antoine Piponnier qui a recueilli 91 voix, un bulletin étant nul. La famille Buridant ou la famille Lavabre lui « conteront les incidents de la lutte » quand elle les verra. Henri Buridant doit lui écrire prochainement. Nouvelles météorologiques : l'hiver semble précoce et les hirondelles sont parties plus tôt que d'habitude. Émilie, Marie-Jeanne Dallet et elle-même transmettent leurs meilleurs sentiments à Isanie, Maria et Joseph Ducruet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 13 septembre 1897
Marie Moret a reçu les pages spécimens présentant les caractères typographiques proposés par Chastanier pour les prochains numéros du Devoir et choisit la plus grande taille. Accuse réception de l'exemplaire du numéro de septembre 1897 du journal, s'étonne que Chastanier ait affranchi l'envoi à 0,06 F au lieu de 0,05 F, constate que l'exemplaire pèse 132 grammes au lieu des 126 grammes des exemplaires des numéros précédents, et se demande si cet excès de poids ne serait pas dû à un reste d'humidité du papier. Elle indique que le poids sera vérifié sur les exemplaires du ballot et qu'elle ajustera l'affranchissement des numéros expédiés aux lecteurs. Informe Chastanier qu'elle a reçu le 8 septembre 1897 les exemplaires de son manifeste aux membres de l'Association du Familistère, rédigé en vue de l'assemblée générale du 12 septembre 1897, le remercie de sa diligence, et indique qu'il faudra modifier la raison sociale de la Société du Familistère sur la quatrième page de couverture du Devoir : Colin et Cie au lieu de Dequenne et Cie, François Dequenne ayant souhaité prendre sa retraite.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 6 septembre 1897
Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère : Marie Moret confirme à Chastanier l'envoi le 4 septembre 1897 du bon à tirer. Préparation du numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir : Marie Moret retourne à Chastanier toutes les épreuves avec quelques corrections ; envoi retardé par la fête de l'Enfance du Familistère. Marie Moret s'excuse de la mauvaise qualité de son écriture, l'usage de son bras droit lui étant encore difficile. Rappelle à Chastanier : que le journal est tiré à 330 exemplaires, dont 280 exemplaires doivent être mis sous enveloppe ; qu'un exemplaire sorti de presse doit être envoyé à Pascaly et à elle-même ; que le ballot des exemplaires doit être expédié en petite vitesse à la gare de Guise à l'adresse d'Henri Buridant ; qu'il faut garder la composition des « Documents pour une biographie complète... » pour un tiré à part lorsqu'il y aura assez de texte pour remplir une feuille. Demande à Chastanier de lui envoyer sa facture dès l'achèvement du numéro du journal et de son « manifeste ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 4 septembre 1897
Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère : Marie Moret retourne à Chastanier l'épreuve corrigée de son « manifeste » et le bon à tirer. Remercie Chastanier pour sa diligence et lui demande d'envoyer les exemplaires de la circulaire en recommandé le lundi 6 ou le mardi 7 septembre 1897 pour qu'elle les reçoivent à Guise le mercredi 8 ou le jeudi 9 septembre 1897.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 3 septembre 1897
Retourne à Chastanier l'épreuve corrigée de la couverture du numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir. Rappelle que la composition des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » doit être conservée pour un tirage à part. Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère, affaire la plus urgente : elle demande à Chastanier si ses lettres et télégrammes lui sont bien parvenus. Le post-scriptum reproduit le texte d'un télégramme qu'elle lui adresse le jour même, confirmant le tirage de la circulaire à 500 exemplaires.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 2 septembre 1897
Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère. Marie Moret reproduit le texte d'un télégramme qu'elle vient d'envoyer à Chastanier, indiquant une modification du texte de la circulaire au dernier alinéa : « À vous d'agir maintenant. Puisse votre vote assurer l'avenir de l'Association et la consolider pour longtemps, etc. » Indique que la circulaire sera tirée à 500 exemplaires. Demande l'envoi d'une feuille du papier utilisé pour l'impression, afin de choisir des enveloppes de bon format.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 1er septembre 1897
Sur le numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir : donner au roman 18 pages. Sur l'impression urgente d'une circulaire aux membres de l'Association du Familistère : Chastanier indique dans sa lettre du 1er septembre 1897 qu'il lui faut 48 heures pour la composition ; Marie Moret reproduit le texte d'un télégramme adressé immédiatement à Chastanier, le priant de soigner la composition de manière à pouvoir faire les corrections éventuelles par télégramme, et d'envoyer à Pascaly le manuscrit avec l'épreuve qui lui est destinée. Marie Moret établit le calendrier de la publication de la circulaire, donne les instructions pour envoyer les épreuves et les exemplaires en recommandé, et demande de lui communiquer les informations par télégramme ; elle espère recevoir la circulaire le jeudi 9 septembre 1897. Demande d'imprimer la circulaire sur un papier fort pour une meilleure lisibilité du texte sur le recto et le verso des pages.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 31 août 1897
Sur l'impression d'une communication aux membres de l'Association du Familistère : l'événement qui la motive se produit et c'est dans l'urgence que doit être composé le texte [non copié] que Marie Moret joint à sa lettre envoyée en recommandé. Le texte doit occuper la totalité des 4 pages de papier à lettre de grand format. Quatre épreuves à envoyer : trois à Marie Moret et une à Jules Pascaly.
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