Guizot épistolier

François Guizot épistolier :
Les correspondances académiques, politiques et diplomatiques d’un acteur du XIXe siècle


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Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
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Paris le 1er Septembre 1852

Lady Palmerston a été dans le plus grand danger, une attaque de Choléra elle est sauvée. Lord Cowley que j’ai vu hier soir me parait triste, triste sur son compte je crois. L’affaire n’est pas claire il me confie ses petits chagrins. Sur l'ensemble, il ne m'a rien dit de plus que Granville, qui est venu encore hier causer long temps chez moi. Celui-ci a de l’esprit. La petite princesse dîne encore après-demain à St Cloud. On s’étonne assez des articles.du Moniteur sur le Times. Quelle mauvaise guerre on engage là. Et cela fait un vrai mal. La bourse s’en inquiète. (pardon de mon papier taché) Rémusat est dans sa terre. Ils sont tous revenus.
Je reverrai demain Chomel. Oliffe reste toujours à Trouville. Je me tire d’affaires avec Kolb. Aggy n’a pas bonne mine. Sa soeur malade va un peu mieux. Lady Allice veut venir ici le 15. Madame Kalerdgi arrive aujourd’hui. Voilà ma gazette et pas intéressante du tout. Adieu. Adieu. Hubner me soigne assez, c’est parce qu'il n’y a personne à Paris. Adieu.

Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
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Paris mercredi le 10 août 1852

Je ne vous ai pas écrit hier. Je n’ai pas trouvé un moment. Du monde, des affaires, & quelle affaire pour une estropiée de s'embarquer pour Paris ! Un train spécial détestable. Je ne suis arrivée qu'à 9 heures éreintée. J'ai reçu à Dieppe encore votre lettre & la revue dont je vous remercie bien, & ce matin encore votre lettre. Je me lève après avoir assez bien reposé.
Je verrai quelques personnes ce matin. Avant hier soir tout Dieppe était chez moi, entre autres Madame de Persigny que son mari m'a amené. Elle est jolie, très jeune, & ils ont l’air fort amoureux. Mais elle est mieux portante que lui. Tout Paris est bouleversé des préparatifs de la fête. Chez moi ce sera superbe.
J’ai trouvée une invitation pour St Cloud pour le 16. Un bal. Cela me va ! Ma conversation le matin avec Persigny était au fond très curieuse quand une [race] a été chassée trois fois, quand de si grand, de si haut, on est tombé si bas, c'est fini archi fini. Il n’y a que cette race-ci pour la France, le monde est gouverné pas des symboles. Ce nom de Napoléon est un symbole. Il restera personnifié n’importe en qui. Celui-ci crée & fonde. L'administration, les institutions survivront à l'honneur et avec [?] père, ou Napoléon fils cela ira. Tout de même quand même on aurait le malheur de perdre celui-ci ou qu’il ne laissât pas d’enfants. L'Europe ne comprend pas la France, & en général la transformation des idées en Europe. [Persigny] a l’esprit frappé qu'on veut empêcher le mariage. Moi je ne le crois pas du tout.
Adieu. Adieu on m'interrompt.

Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
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Paris le 18 septembre 1851

J'ai bien certainement adressé ma lettre Mardi comme vous me l’indiquez & comme je fais pour celle-ci. Mes lettres sont toujours mises dans la boîte à 2 1/2. Il n’y a pas de ma faute si vous ne les recevez pas. Voici une nouvelle de Lisbonne de la meilleure source quelqu'un du Palais. [?] est arrivé là chargé de négocier un mariage pour le Président avec la fille de Don Pedro. Vous savez que je vous ai toujours dit que c’était tout trouvé si le Prince Louis se mariait. Mais dans ce moment il n’a à offrir qu’un avenir très menacé. Le gouverne ment français avait donné à Païva une frégate à vapeur pour le mener a Lisbonne. J’ai vu hier soir Dumon Viel Castel & Ribeaupierre arrivés tout frais de Pétersbourg aimable homme.
Quel excellent article hier dans l'Assemblée nationale. Bien rigoureux, bien net. Le pauvre Montebello est inquiet de se femme. Ils sont à Beauséjour. La fièvre a repris de plus fort Voici Saint-Aulaire qui sort de chez moi. Il a vu du monde bien renseigné ce matin. On croit à un coup d'Etat immédiat, tout au moins se croit-on sûr qu’il arrivera avant la réunion de l’Assemblée. Ah mon dieu & moi que faire ? Adieu. Adieu.

Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
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Paris Samedi le 6 septembre 1851

J’ai vu assez de monde hier soir, et un moment Dumon & Vitet seuls. Nous avons parlé de la lettre dans le Times. Ils sont d’avis de regretter les détails de la mise en scène. Il y a peu de convenance à ce récit pris par le menu. Cela m’avait frappée aussi. Je vous crois brouillée avec Claremont dès cette lettre car il est clair que c’est dans vos conversations qu'on aura recueilli tout cela. L'effet est excellent pour la chose essentielle est peut être un peu dommageable pour vous. Je suis étonnée qu’aucun journal ennemi ne relève cela encore. Je ne vois pas ce qu'il y a à faire. Il faut laisser passer.
On rit beaucoup du journal des Débats d’hier. Le Constitutionnel en tire bon parti ce matin. Léon Faucher a dit hier. Les arrestations sont très nombreuses, & les papiers sont trés importants. A quelqu’un qui lui demandait si l’on avait arrêté quelques représentants, il a répondu, pas encore.
Hubner reconnaît parmi les personnes saisies le plus mauvais des assassins du [général] Latour. Je n’ai pas vu Montebello hier. Sa femme allait moins bien. Moi je me plains aussi. Deux nuits sans sommeil. Je ne saurais comprendre cela. Votre petit ami est venu tout à l'heure. Nous avons parlé de ce qui fait le sujet du commencement de cette lettre. Il n'est pas de mon opinion, & il m'y a fait renoncer facilement. Il y avait tant de monde dans ce salon qu’il n’est pas nécessaire de vous attribuer le récit. En attendant cette lettre du Times fait un bruit énorme. Hubner croit qu’elle retentira bien fortement dans toute l’Europe. Quel abaissement pour les Princes ! Je crois la candidature ruinée par là, ce serait une bien bonne affaire. Je ne sais rien de nouveau à vous dire. Thiers est attendu aujourd’hui. Adieu. Adieu.

Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
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Paris le 4 septembre 1851

Vous recevez j’espère le Constitutionnel. Qu'il est curieux celui d’aujourd’hui ! Quel excellent leading article. Et le récit de Claremont d'où vient-il ? Dumon est venu me voir hier matin, il arrivait. Je l'ai mis au courant, il n' avait encore vu personne. La Redorte & Montebello avant le dîner. Parfaitement d’accord qu'il faudrait se rapprocher. La Redorte indique Molé comme la personne la plus propre à cela, lui, Falloux Montebello peut-être. On devrait comprendre cela.
Je n’ai vu le soir que Mercier & Antonini. Je ne sais où étaient mes grandes puissances. Je commence à dormir, mais mes nerfs ne vont pas bien toujours les pieds froids. La Duchesse de Maillé est au plus mal. Il est fort douteux qu'on la sauve. Je ne verrai personne d'ici à la poste, je n’ai donc rien à vous mander aujourd’hui. Le temps se relève, je me fais traîner de 3 à 5. Adieu. Adieu.

Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
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24 Schlangenbad Dimanche le 27 juin 1852

Je suis horriblement enrhumée. Je tousse beaucoup, cela me désespère, les derniers jours vont être bien gâtés par là. Vous ai-je dit hier que Kolb est arrivé ? C’est une grande sécurité pour moi. Il reste à mon service pour tout le mois de juillet. Maintenant si Aggy pouvait arriver ce serait complet. Je doute parce que je le désire tant. Il y a là quelque chose que je ne m'explique pas. J’ai écrit au Médecin du lieu. Il m’a répondu que [?] allait beaucoup mieux. Ellice & Marion m'écrivent que les parents veulent qu'Aggy m'arrive, qu'elle-même le désire ardemment. Mais que c'est la soeur malade qui s'y oppose. Est-ce la vérité ? On pourrait bien vaincre cet obstacle. Enfin que faire !
Nous avons dîné aujourd’hui en plein air avec l’Impératrice ; grande musique, nombreux public pour nous voir manger. Magnifiques ombrages, les plus beaux arbres du monde, & le plus beau temps, malgré cela, comme ma toux m'inquiète j’aurais préféré la chambre.
Van Praet est revenu me voir aujourd’hui m’apportant une lettre de son roi. Toujours bien bonne conversation avec lui. L'Empereur a envoyé à Kisseleff 13 décorations de ses ordres pour des militaires Français en retour des politesses faites à ses fils à Rome par les autorités françaises.
Décidément le roi Léopold n'a pas vu la duchesse d’Orléans à son passage sur le Rhin, et décidément il n'ap prouve pas sa conduite. C'est Lasteyrie qui la gouverne souverainement. Ce que disent les journaux sur Frohsdorf est-il donc vrai ? Est-il vrai que le comte de Chambord persiste à interdire le serment.

2 heures. J’ai essayé une petite promenade. Elle ne m’a pas réussi. Je rentre plus malade. Je crois qu'il me faudra mon lit au lieu de la soirée chez l'Impératrice. Adieu. Adieu.

Le 1er Juillet je m'embarque avec l’Impératrice. Nous dînons sur le bateau, nous arrivons de bonne heure à Stolzenfels, Vendredi la journée se passe là. Samedi je me séparerai d'elle soit à Stolzenfels, soit à Cologne si je devais aller jusque là. J'en doute, je suis trop fatiguée. Je penche beaucoup pour le retour ici. J'ai si besoin de repos que je ne songe plus à l'ennui de ce lieu quand toutes les magnificences l'auront quitté. Adieu. Adieu.

Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
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Schlangenbad le 21 août jeudi 1850

Hier en faisant ma promenade vers Biberich je rencontre pédestrement ce bon Fleischmann qui venait de débarquer. Il avait appris que j’étais ici et il arrive du fond de son Wurtemberg pour passer quelques jours avec moi. J'ai été bien touchée de cela. Il est très allemand militaire, nous jaserons. Il est en parfaite dissidence avec son roi.
La grande duchesse Hélène m'écrit pour me dire qu’elle ne s'arrête pas à Biberich, elle va à Wiesbaden visiter le tombeau de sa fille, et repartir de suite pour Bade où elle passera quatre semaines. Je ne la verrai donc pas, ce n’est pas ma faute, à Bade Thiers la divertira. Il y a là, le Roi de Wurtemberg, la Reine de Hollande, la grande duchesse Stéphanie, & la grande duchesse Olga y arrive la semaine prochaine au fond cela me tente un peu, mais je ne me crois pas assez de force pour ce long voyage. Le duc de Parme me fait toutes ses confidences. Ah comme il déteste sa belle fille ! Il ira passer l'hiver à Paris. J'ai eu une longue lettre de Wesenberg pas fort spirituelle, un peu en blâme de tout le monde.
Le temps est très froid, je gèle. La princesse Grassalcovitch croit qu’elle est déjà rajeunie, j'en suis bien aise car cela la fait rester. Le soir on prend le thé chez moi. On c'est elle & le duc de Parme. Adieu. Adieu.
Hier pas de lettres, c'est parce que j'en avais eu deux avant hier. Sottes postes, celles de Nassau. Adieu.

Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
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Ems Dimanche le 7 juillet 1850

Pas de lettre, ni de vous, ni de personne c'est inconcevable. Si je n'en reçois pas aujourd’hui, il faudra. que vos lettres reprennent le chemin de Paris. Car ce que Stybon m'envoie m’arrive exactement. Je suis désolée de cette longue privation de vos nouvelles. Désolée ainsi de n’avoir rien d'Angleterre. Il est impossible qu'on ne m’ait pas écrit. Plus je pense à la mort de Peel, plus je trouve cela un gros événement, & un grand malheur. Quelle sensation cela a produit ! Quel hommage universel. Et comme tout est frappant là dedans. Vendredi son dernier discours. Samedi l'horrible accident et quelle belle mort ! Avez-vous lu le Galignani du 4 afternoon edition ? Tout s’y trouve. Les derniers moments, et les réflexions de journaux. Le Times admirable. J’ai fort aimé les Débats aussi.
Je n’ai pas à vous entretenir d’autre chose. Je n’ai vu ici que le médecin du lieu. Demain je commence. Nous verrons si Ems me va. Le pays est superbe. J’y ferai bien des belles promenades, et je m’y emmenerai bien convena blement. Toujours, pas une avec de nom connu. Personne. C’est trop peu. La Princesse de Prusse réside à Coblence, mais elle ne vient jamais ici. 4 heures. Il y a ici un Rothschild very usefull man. Il me dit qu'il faut mettre sur les lettres par Coblence. Ainsi ne l'oubliez pas. Adieu. Adieu.
Comme nous sommes loin.

Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
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318. Paris, le 1er mars 1840, dimanche

10 heures

Après avoir fermé ma lettre hier, je suis allée chez votre mère. Le cœur m’a battu en entrant. Elle m’a reçue avec bonté. Vous ne sauriez croire comme elle me plaît. C’est un visage si serein, un regard si intelligent et si doux, et même gai.

 Je l’ai beaucoup regardée. Quand je ne la regardais pas, il me semble qu’elle me regardait aussi. Le Duc de Broglie y était, et y est resté. Il a parlé de la situation tout le temps. Pourquoi le Duc de Broglie a-t-il cet air moqueur et désobligeant ? Je conçois qu’il ne plaise pas. Moi, je l’aime assez malgré cela, et malgré autre chose que je déteste et que j’ai découvert en lui hier. Il a commencé par dire qu’il ne savait absolument rien ; que depuis trois jours il n’avait vu personne du tout ; et puis il nous a raconté son entretien avec le Roi, la veille, et un long entretien avec Thiers le soir, et puis, et puis, tout ce qui se passe. Pourquoi commencer par mentir ? Vous savez l’horreur que j’ai de cela. Si jamais je commence, moi, je continuerai. Mais il me semble que je suis trop fière pour commencer. Les Français ont décidément l’habitude du mensonge ;  je ne connais pas d’Anglais dans lequel j’aie surpris ce défaut. Voyez bien et vous trouverez si je dis vrai!

 Mais je reviens à la rue de la Ville-l’Evêque. Vos enfants ont couru à ma rencontre dans la cour, cela m’a fait plaisir. Ils ont une mine excellente, surtout Henriette. J’ai demandé à votre mère de me les envoyer ce matin pour voir passer le bœuf gras, elle ne le veut pas à cause de leur deuil. Votre mère a été bien polie et affectueuse pour moi.

Delà je fus chez Lady Granville qui est bien malade ; elle n’avait pas dîné ni assisté à la soirée la veille. Nous avons causé pendant une heure, elle et son mari, du nouveau ministère, de votre situation ; il ne sait trop qu’en dire. Moi, je ne me permets pas d’avoir une opinion devant les autres ; j’attends que vous ayez pris votre parti.

J’ai été rendre visite à Mad. Sebastiani sans la trouver. De là chez les Appony qui sont consternés. Appony ne conçoit pas le Roi, et il ajoute qu’il n’aura certainement aucune affaire à traiter avec Thiers, et qu’il entre en conséquence en vacances.

J’ai dîné seule. Le soir la diplomatie est venue. Granville croyait savoir que la nomination du ministère avait été mal accueillie à la Chambre. Médem est enchanté de n’avoir plus Soult et d’avoir Thiers. Il est tout remonté. Brignoles n’a pas d’opinion.

Quand aurai-je mes lettres ? à propos notre correspondance ! Cela ne sera plus très commode. Cela prouve bien votre situation naturelle vis-à-vis de ce ministère.

Bulwer est très malade, je ne puis pas le voir. Il m’écrit ce matin ce matin & me dit qu’Odillon Barot est très piqué contre Thiers qui ne l’aurait pas même consulté pendant la crise. Cela n’est pas trop d’accord avec d’autres avis.

Midi

Génie sort d’ici, il a un peu ébranlé mes opinions d’hier, par les récits qu’il m’a faits de ses entretiens avec vos amis. Il faut attendre ; mais si on tire à gauche, revenir sur le champ : voilà ce qui me paraît ressortir des avis les plus sages. En attendant, la puissance de Thiers me paraît établie dans tous les départements du Ministère.

J’attends votre lettre , car on me dit qu’il y a un gros paquet au bureau de l’hôtel des Capucines.

1 heure

La lettre n’arrive pas. La voilà. Je vous en remercie.

Lundi 2 mars, I heure

Je ne sais pas trop comment vous envoyer cette lettre. Cependant, jusqu’à nouvel avis, je ferai comme vous me l’avez indiqué. Lundi et jeudi au bureau des Affaires étrangères et samedi par la poste.

J’ai été voir hier les trois malades, la petite Princesse, Lady Granville & Mad. Appony. Même fureur chez ceux-ci. Il veut aller au château ce soir.

J’ai eu à dîner M. de Pogenpohl. Ah! mon Dieu, Dimanche passé c’était autre chose! Le soir j’ai été faire visite à Mad. de Castellane; mais quoique j’aie tenu bon jusqu’à onze heures, M. Molé n’y est pas venu, je le regrette. Mad. de Castellane est fort opposition. En bonne catholique, elle a une sainte terreur de M. Vivien. Outre ces faits là, je n’ai rien relevé dans sa conversation.

Lord Palmerston mande à Lord Granville que dimanche il devait avoir un long entretien avec vous. Vous voilà lancé dans les affaires, les dîners et les fêtes. Je crains que, pour commencer, le Duc de Sussex ne vous ait fait longtemps rester à table. Je vois tout cela, et un peu tout ce que vous en pensez. Votre première impression de Londres m’a divertie. Elle est vraie; je n’oublierai pas vos colonnettes et vos figurines.

J’ai fait venir mon petit brigand et l’ai envoyé chez votre mère avec des nappes de Saxe. Elle choisira ; il a tout ce que vous demandez. Les services ordinaires pour 12 personnes, étonnamment bon marché, 129 francs.

Je n’ai de lettres de personne.

Le temps est  toujours brillant et froid. Ceci ne me plait pas ? Je crains la grippe des ambassadeurs. Je ne marche pas.Adieu, il me semble que je vous ai tout dit, tout ce que peut porter une lettre. J’aurais mieux dit à la chaise verte. Ah! que cette chambre est vide! Adieu. Adieu.

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