Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions
Si le Français avec valeur
Combat quand la gloire l’appelle,
Combien il doit sentir d’ardeur (Bis)
Quand l’amour stimule son zèle.
Animé d’un noble courroux,
Si, garçon, il a l’avantage,
Le titre de père et d’époux
Triplerait au moins son courage.
Il faut que je soumette ces vastes projets aux chefs de l’autorité. Il faut cimenter les unions, relever l’esprit national, électriser les cœurs et faire passer de veines en veines le feu dont je me sens animé. Proclamations, hymnes et chants guerriers, tout doit être mis en usage pour réveiller le peuple de son apathie. Mais moi-même essayons un appel à tous les Français, je me crois inspiré. Il serait plaisant qu’Arlequin devînt poète. Écrivons et que mes loisirs mêmes ne soient pas inutiles.
Dont les exploits étonnaient l’univers ?
Voulez-vous renoncer à votre propre estime
Et vous laisser donner des fers ?
Un féroce étranger inonde vos campagnes,
Il brise les traités, méconnait vos vertus.
Quand pour vous subjuguer il franchit vos montagnes
Français, n’êtes-vous plus ?
Français n’êtes-vous plus enflammés par la gloire ?
N’osez-vous plus affronter le danger ?
Quoi ! vous quittez vos rangs et laissez la
[victoire
Passer au camp de l’étranger !
Informations sur cette page
- Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
- Walter, Richard (édition numérique)