- L’édition de la correspondance de Gaspard Monge en quelques dates
- Chronologie biographique de Gaspard Monge (1746-1818)
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Édition de correspondance et enjeux biographiques
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14. Monge à sa femme Catherine Huart
Auteurs : Monge, Gaspard
Transcription & Analyse
Transcription linéaire de tout le contenu
Florence, le 4 thermidor de l'an IV de la République
Nous n'avons toujours aucune de vos nouvelles, Ma très chère amie, et quoique nous soyons à cet égard sans inquiétude, cela nous contrarie cependant beaucoup. Mais il faut prendre son parti, et nous n'espérons pas en recevoir de tout notre voyage à moins que tu ne prennes ton parti d'envoyer tes lettres au citoyen Carnot,[1] en le priant de nous les faire tenir à Rome, où nous allons incessamment nous rendre.[2] Nous ne pouvons guère recevoir que les lettres qui prendront cette voie ; toutes les autres courent vraisemblablement toutes les parties de l'armée d'Italie et ne nous rencontreront jamais.
Nous avons passé les Apennins, ma chère amie, et nous voici dans un climat plus chaud que la Lombardie et que toute la vallée du Pô, parce qu'il est abrité du nord par les hautes montagnes. Nous sommes dans le pays des oliviers. La Lombardie, par ses arrosements abondants et à volonté, nous présentait la fraîcheur et la vigueur de la végétation de la Flandre. La Toscane, où nous sommes, plus sèche et plus chaude, nous offre l'aspect de belles parties de nos départements méridionaux. La vallée dans laquelle se trouve Florence ressemble parfaitement à celle dans laquelle est placée la ville d'Aix. C'est le même sol, le même soleil et les mêmes productions. Mais ce qui étonne le plus le voyageur, c'est l'incroyable collection d'objets d'art, tant anciens que modernes, que renferme cette ville, soit dans les places publiques et les promenades, soit dans les appartements du Prince. Le grand-duc de Toscane a été bien avisé de faire à temps la paix avec la République[3]; car ce pays-là seul aurait fourni un convoi aussi brillant que celui qui est actuellement rassemblé à Tortone et qui partira dans peu pour Paris, sous la conduite de notre collègue La Billardière qui a bien voulu accepter cette commission.[4]
Une autre chose m'a frappé à Florence. C'est que cette ville qui a été le berceau du renouvellement des arts et des sciences en Europe, qui a produit de si grands hommes, tels que les Léonard de Vinci, les Galilée, les Machiavel, les Dante, etc. et qui a élevé de si grands monuments, n'a produit tous ces miracles que dans le temps qu'elle était une petite république démocratique.[5] Depuis qu'elle a un maître, ce n'est plus rien, et les hommes qui sont tous les sigisbées de quelques dames, passent leur temps à les servir dans leurs petites fantaisies, à les accompagner dans toutes leurs courses, à porter leurs petits chiens, à ramasser leurs éventails, enfin à des niaiseries. Cet usage qui n'a rien de la dignité du mariage, tient les hommes, dans une espèce d'esclavage, qui les empêche de rien concevoir de grand. Ils ne font rien d'utile, ni pour eux, ni pour la chose publique, et par rapport aux arts, aux sciences et aux lettres, Florence ne présente que des documents antiques, et par rapport aux hommes, elle n'offre que des ruines.[6] Il est bien dommage que cette mission n'ait pas été de nature à nous permettre d'avoir nos femmes avec nous ; j'aurais eu bien du plaisir à parcourir avec toi ce beau pays et, quand nous sommes en route, la roue de la voiture ne fait pas un tour sans qu'au-dedans de moi, je ne cause avec toi sur tout ce qui s'offre à ma vue, mais tu n'es pas là pour m'entendre.
Nous venons d'apprendre que le pape[7] vient, par un édit, de déclarer nos personnes inviolables dans toute l'étendue des terres de sa domination. Je n'ai pas lu l'édit, mais on dit qu'il y a des peines très grandes portées contre ceux qui nous insulteraient, même quand nous serions les agresseurs. Tu vois, ma chère amie, que notre mission n'aura rien de fâcheux, et nous espérons la remplir d'une manière digne de la République. Ah, ma chère amie, que le mot est beau au-delà des frontières ! Partout où nous passons, les difficultés disparaissent, on s'informe seulement si nous sommes français, encore ne le fait-on que quand on ne voit pas la cocarde. On ne nous visite à aucune frontière ; on ne permet pas que nous payions aucun péage ; les ponts sont francs pour nous. Oh, que la République est grande au dehors ! Ce n'était pas de même tout le long de notre route en France. Le bonnet de la liberté qui est sur notre voiture, nous était presque défavorable ; partout on nous prenait pour des représentants, et tout était plus cher et moins gracieux à cause de cela. Il faut espérer que tout cela changera et que cette sotte et vilaine pâture qu’on a donnée au peuple finira par lui déplaire.
Le citoyen Miot, notre ambassadeur ici et qui est chargé de l'exécution du traité avec le pape, est déjà parti pour Rome.[8] Son épouse est ici.[9] Ils ont eu l'un et l'autre mille attentions pour nous et pour moi en particulier.[10] C'est sûrement au citoyen Lacroix[11] que j'en suis redevable ; quand tu le verras, tu lui feras mes remerciements.
Dans une lettre que j'écrivais à Prieur, je le priais de se ressouvenir de moi auprès des trois ménages de ses collègues Berlier, Oudot et Florent-Guyot.[12] Ne manque pas de me rappeler à leur souvenir quand tu les verras.
Mille choses aimables au citoyen et à la citoyenne Baur,[13] à la citoyenne Berthollet,[14] à mon frère et ma belle sœur.[15] Si nous avions ici la bonne Louise, elle aurait matière à plaisanter,[16] mais peut-être aussi trouverait-elle qu'il fait trop chaud.[17] Quand à moi, je supporte cela sans grande contrariété ; au reste nous ne sommes pas encore à Rome où la température est encore plus haute.
Embrasse bien pour moi Victoire, Paméla et le petit Émile. Ah ! il est bien content de ne plus avoir ce papa Monge qui lui faisait toujours des surprises brusques.[18]
Adieu, ma bonne amie, nous nous portons tous à merveille. Quand à moi particulièrement, je prends un embonpoint incroyable, et il n'y a plus aucune veste qui tienne. Si tu n'as pas maigri pendant mon absence, je t'assure que nous serons un ménage de poids.[19] Je t'embrasse très tendrement.
Monge
[1] Lazare CARNOT (1753-1823) membre du Directoire. Voir la lettre n°13.
[2] L’armistice de Bologne du 5 messidor an IV [23 juin 1796] avec le Pape permet d’envoyer les commissaires des sciences et des arts continuer leur mission à Rome. Voir la lettre n°13.
[3] Ferdinand III [de Habsbourg] (1769-1824), fils de l’empereur Léopold et frère de l’empereur François, devient grand duc de Toscane en juillet 1790. En 1793, il est un des premiers princes italiens à reconnaître la République française ; cela n’empêche pas Bonaparte de lui retirer son état.
[4] Jacques-Julien HOUTOU DE LA BILLARDIÈRE (1755-1834). Se fait appeler LA BILLARDIÈRE. Voir les lettres n°11, Voir les lettres n°11, 15, 16, 22, 28, 33, 41, 42, 48, 52 et 53. Catherine écrit en réponse le 27 Thermidor an IV [14 août 1796] « Le C[itoyen] La Billardière ne doit pas tarder à arriver, j’espère qu’il viendra nous donner de vos nouvelles. Sa mission est donc finie qu’il a accepté celle d’accompagner le convoi ? Il paraît que c’était celui de vos collègues le moins intéressant. ».
[5] En réponse à ce point, Catherine lui écrit de Paris le 26 thermidor an IV [13 août 1796] : « Je vois par tes lettres combien tu es heureux et comme tu jouis de te trouver dans le pays de tant de grands hommes - ta tête républicaine doit être bien exaltée - mais comme ils n’existent plus, que les beaux-arts leur ont succédé, j’espère te voir revenir avec le désir et le goût pour tes anciennes occupations. Combien de choses tu auras à nous raconter ! » Florence connaît plusieurs périodes républicaines : une première, appelée la commune de Florence dure de 1115 à 1434, au cours de laquelle DANTE (1265-1321) a vécu ; une deuxième période, la République de Savanarole de 1494 à 1512, Léonard DE VINCI (1452-1519) a quarante-deux ans et MACHIAVEL (1469-1527) en a vingt-cinq, lorsqu’elle débute. Le troisième gouvernement républicain ne dure que cinq ans de 1527 à 1532. GALILÉE (1564-1642) est né trente deux ans après la chute de la République, qui fait place à la dynastie médicéenne pour occuper le trône du duché de Toscane.
[6] Thouin présente le même jugement sur la noblesse et les gens riches de Florence : « Ne rien faire, avoir des chevaux et un carrosse, occuper des appartements garnis de peinture, de sculpture et de beaux meubles, s’entourer d’un nombreux domestique à livrée, briller dans les promenades publiques et des les rues par la magnificence de ses équipages, tel est en général le bonheur suprême. […] Dans ces différentes classes on ne trouve qu’une éducation superficielle et de convention ; nul goût pour les sciences, pour les beaux arts, pour l’agriculture, pour les études utiles. […]. Un usage adopté généralement par les femmes qui prétendent au bon ton est d’avoir un ou plusieurs sigisbées. C’est un fait trop bien constaté pour qu’on puisse le révoquer en doute. Quelques mois après le mariage, souvent au moment de le contracter, la femme demande un sigisbée à son mari, qui se charge de le choisir : car elle semble toujours indifférente sur celui qu’on lui donne ; mais s’il ne lui convient pas, elle sait fort bien s’en défaire et s’en procurer un autre qui soit plus à sa fantaisie. Les grandes dames en ont ordinairement deux, l’un qui est l’ami du cœur, l’autre le complaisant ostensible ; ou bien ils changent de rôle tour à tour. Ce rôle est le plus plat et le plus absurde qui puisse exister. Le sigisbée se tient perpétuellement auprès de sa dame, excepté aux heures des repas, que chacun prend chez soi : il la conduit à l’église, à la promenade ; il est, pour ainsi dire, son ombre, un esclave soumis à ses volontés et à ses caprices. On sent que des êtres si méprisables ne peuvent inspirer la moindre estime aux objets mêmes qui les avilissent : effectivement, les femmes les traitent en général avec hauteur, leur commandant impérieusement, se font rendre par eux les services qu’on exige à peine des valets ; quelquefois il arrive que le complaisant et le sigisbée sont supplantés par un aventurier qui se conduit très cavalièrement envers la dame et se moque de tous trois. Par suite d’un usage si extraordinaire, le mari dont la femme a un sigisbée, en sert lui-même à une autre femme. Lorsque celui de la sienne arrive dans la maison, il en sort pour aller remplir ailleurs le même office, peut-être auprès de l’épouse de l’homme qui vient chez lui. Qu’on juge d’après cela de l’union qui règne dans des ménages de cette espèce, du respect qu’ont les enfants pour leurs père et mère, de l’attachement qu’ont les parents entre eux. » THOUIN A. (1841), T. 2, pp. 241-243.
[7] Pie VI, Giannangelo BRASCHI (1717-1799).
[8] André-François MIOT DE MELITO (1762-1841) Miot arrive à Rome le 3 thermidor an V [21 juillet 1796]. Voir MIOT DE MELITO (1873), pp. 111-112 et lettre n°13.
[9] Adélaïde-Joséphine ARCAMBAL (1765-1841), mariée avant 1792 à Versailles.
[10] Monge le rappelle à Catherine lorsqu’il rencontre Miot à Turin alors que ce dernier se prépare à quitter l’Italie en février 1798. Il est rappelé de l’ambassade à Turin et remplacé par GUINGUENÉ. Voir la lettre n°149.
[11] Monge a pour ami son ancien élève Sylvestre-François LACROIX (1765-1843), mathématicien et pédagogue formé par Monge. De 1794 à 1799, il est hef de bureau de la commission exécutive de l’Instruction publique. Miot a toujours été diplomate. Il est alors peu probable qu’il s’agisse de ce Lacroix.
[12] Monge écrit bien une lettre (n°17) à son collaborateur pour l’organisation et la fondation de l’École polytechnique Claude-Antoine PRIEUR DE LA CÔTE-D’OR (1763-1832) dans laquelle il mentionne ses collègues députés de la Côte-d’Or Théophile BERLIER (1761-1844), Charles-François OUDOT (1755-1841) et GUYOT DE SAINT-FLORENT (1755-1834). Mais cette lettre est datée du jour suivant, le 5 thermidor [23 juillet]. Monge avait-il déjà écrit la lettre au brouillon ?
[13] Anne Françoise HUART (1767-1852), jeune sœur de Catherine HUART et son mari Barthélémy BAUR (1752-1823)
[14] Marie-Marguerite BAUR (1745-1829) épouse de Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822)
[15] Louis MONGE (1748-1827) frère de Gaspard MONGE et sa femme Marie-Adélaïde DESCHAMPS (1755-1827).
[16] Voir la lettre n°13.
[17] Louise MONGE (1779-1874) n’est pas facile à contenter. Voir les lettres n°4 et 20.
[18] Victoire BOURGEOIS ( ?- ?), Marie-Élisabeth Christine LEROY (1783-1856) appelée Paméla, nièce de Catherine HUART et Émile BAUR (1792- ?), le fils d’Anne Françoise HUART et Barthélémy BAUR (1752-1823). Monge se montre toujours attentif aux enfants. Voir les lettres n°9, 20, 48, 171 et 173. Ici il montre aussi qu’il a plaisir à jouer avec eux. C’est aussi un trait qu’Arago s’amuse à classer dans « Son examen des diatribes dont le savant illustre fut l’objet » lorsqu’il fait l’éloge de Monge à L’Institut : « Voici le grief principal, le grief foudroyant ; celui, a-t-on dit, devant lequel les confrères, les amis de Monge auront éternellement à courber la tête : Un jour, le corps diplomatique entrant inopinément dans le salon de réception de l’empereur vit Monge étendu sur le tapis, près d’une fenêtre, jouant avec le roi de Rome. Les ambassadeurs, les ministres plénipotentiaires, les envoyés à tous les degrés de la hiérarchie se montrèrent, ils l’assuraient eux-mêmes, douloureusement affligés de cette dégradation d’un savant. Le spectacle que ces graves personnages avaient sous les yeux leur navra le cœur. […] Je n’ai pas cherché à affaiblir le reproche ; je l’ai reproduit dans toute sa crudité. Dois-je maintenant, suivant la prédiction, me contenter de courber la tête ? Nullement, Messieurs, nullement ! Un mot d’explication et toute cette fantasmagorie de dignité aura disparu. Monge aimait les enfants avec passion ; il prenait un plaisir tout particulier à s’associer à leurs divertissements, quels qu’ils fussent ; je l’ai vu, par exemple, à soixante-cinq ans, jouer (je ne recule devant aucune expression quand il s’agit de disculper un confrère), je l’ai vu jouer à colin-maillard avec les jeunes fils d’un académicien qui n’avait, lui, ni crédit ni influence d’aucune nature. » ARAGO F. [1853] (1965), Biographie de Gaspard Monge, pp. 147-148.
[19] De Paris, le 26 thermidor an IV [13 août 1796], Catherine répond : « Il paraît que cela ne nuit pas à ta santé mais depuis que je te connais, je t’entends dire que ton ventre pousse. Quand je te verrai, je croirai à ton embonpoint. Si cela est, nous nous sommes donnés le mot car je suis obligée de faire changer toute ma garde robe […]. »
Auteur(s) de la transcriptionRené Taton
Relations entre les documents
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161. Monge à sa femme Catherine Huarta pour thème Vie familiale comme ce document