Transcription
4 février 1895
77, Rue Claude Bernard, 77
Cher maître,
Je ne suis pas venu vous voir, parce que j’étais gêné. J’étais gêné, parce que, par une série de circonstances les plus bizarres et qui n’ont rien, d’ailleurs, que de fort personnel à moi, je n’avais pas pu trouver un journal où dire l’admiration profonde que j’ai tout de suite eue pour Lourdes. Je suis sorti ébloui de cette lecture. À la première occasion qui s’est offerte, j’ai essayé en quelques mots de résumer au moins les fortes impressions que j’avais éprouvées. Je vous envoie cet article. Je fais la quinzaine littéraire dans ce journal. C’est vous dire que vous avez quelqu’un tout à votre dévotion, non seulement pour y parler de vos livres, quand ils paraissent, mais pour y parler de vous le plus souvent possible. Vous me direz que ma tribune n’est pas très retentissante. C’est vrai, mais on me l’a offerte et je l’ai accepté avec plaisir. – Une névralgie du bras droit m’empêche de me servir de la plume. Sitôt que je serai débarrassé de ce bobo, je viendrai vous présenter l’expression de ma respectueuse admiration.
Jean Psichari
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Psichari, Jean, Lettre de Jean Psichari à Émile Zola du 4 février 1895 , 1895-02-04. Édition des lettres internationales adressées à Émile Zola.
Centre d'Étude sur Zola et le Naturalisme & Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)..
Consulté le 04/06/2023 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/CorrespondanceZola/items/show/6793