Envoie un chèque de 11,70 F pour la commande de vaseline blanche et de brillantine Goemmer.

Envoi d'un mandat poste de 2,35 F pour solder la facture du 19 juin 1893.

Marie Moret ravie de la lettre du 21 juin 1893 d'Alphonse Ronzier-Joly mais attristée par l'état de santé de son correspondant, l'empêchant de reprendre ses études. Nostalgie des promenades passées en sa compagnie à Nîmes. Sur les occupations d'Alphonse Ronzier-Joly : Marie Moret propose à ce qu'il s'exerce au dessin, au modelage, au jardinage ou à la musique. Marie Moret a demandé à Auguste Fabre, oncle d'Alphonse Ronzier-Joly, de lui remettre des timbres pour compléter sa collection de philatélie. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet au Familistère : Émilie Dallet s'occupe des classes, Marie-Jeanne Dallet des travaux confiés par sa mère et Marie Moret de sa correspondance à son « grand bureau couvert de papiers. » Se rappelle de la famille d'Alphonse Ronzier-Joly à laquelle elle présente ses affectueux souvenirs.

Envoie un mandat poste de 5 F pour la commande de dix mètres de guipure Cluny et demande l'envoi du catalogue de dentelles guipures et celui des passementeries mélangées de velours noir.

Accuse réception des échantillons de tissus et des catalogues demandés. Commande de deux jupes à confectionner à partir des deux échantillons sélectionnés et joints à la lettre. Donne les consignes de confection et en demande le prix.

Même si Marie Moret ne fut pas satisfaite des plumes précédemment achetées chez Fortin et Cie, elle souhaiterait en commander une nouvelle : demande l'envoi de plumes pour porte-plume pour arrêter son choix.

Commande de plusieurs livres sur son crédit chez Guillaumin et Cie : L'Envoûtement d'Albert de Rochas, Les halucinations télépathiques de Gurney, Myers et Podmore, Les altérations de la personnalité d'Alfred Binet et Les rêves du docteur Tissié.

Réponse à une lettre de monsieur Prisque en date du 23 juin 1893 : Marie Moret lui envoie le livre de François Bernardot sur le Familistère, dès la parution de celui-ci ; ne possédant aucun cliché photographique de Godin, monsieur Prisque en trouvera un dans l'ouvrage de Bernardot ; se propose d'envoyer ce même livre à Constant Deville.

Sur la composition du prochain numéro du journal Le Devoir : envoi de matières ; respect des consignes télégraphiées pour le tirage des épreuves ; envoi des épreuves corrigées ; attente de la réponse de la Société libérale de Gand pour lancer le tirage de la brochure de Bernardot ; pour être plus en règle envers La Poste, demande l'ajout d'étiquettes à coller sur les enveloppes d'expédition du Devoir, le prix de mille ou quatre mille étiquettes et celui d'autant d'enveloppes.

Marie Moret reprend les deux télégraphes envoyés à Roger et Laporte au sujet de l'impression du journal Le Devoir et des tirés à part de la conférence de François Bernardot à Gand.

Demande l'envoi du catalogue de bonneterie pour l'hiver 1893-1894 et plusieurs échantillons de tissus jersey. Accuse réception de la lettre annonçant que Bessand, Rochard et Cie ne peut se charger de la confection des deux jupes commandées par Marie Moret [le 22 juin 1893].

Accuse réception de quatre catalogues dentelles et passementeries et presse l'envoi des dix mètres de guipure Cluny commandés le 23 juin 1893.

La jupe reçue par Marie Moret confectionnée par monsieur Trolet ne respectait pas les mesures qu'elle lui avait indiquées. Elle commande cependant une autre jupe à confectionner à partir de l'échantillon joint à la lettre et donne les consignes de fabrication et les mesures à respecter.

Presse le retour de l'ombrelle envoyée pour nettoyage le 20 juin 1893. Rappelle qu'Émilie Dallet est dans l'attente du retour d'une robe, à envoyer en colis séparé de l'ombrelle.

Presse la confirmation de la commande d'une jupe passée le 25 juin 1893 et demande l'envoi d'échantillons de tissus en soie imperméable vus dans le journal Le Temps.

Réponse à la carte postale de Guillaumin et Cie en date du 30 juin 1893 : Marie Moret lui envoie six exemplaires de la brochures le Familistère au lieu des vingt demandés, l'ouvrage étant épuisé. Cet envoi lui est possible avec la parution du prochain numéro du Devoir et la publication de la deuxième édition du livre de Bernardot qui remplacera la brochure. Accuse réception des quatre livres commandés [en date du 24 juin 1893].

Accuse réception de 3 plumes envoyées par Fortin et Cie pour que Marie Moret fasse une sélection : garde celle choisie, retourne les deux autres et envoie un mandat poste de 11,35 F. En post-scriptum, relève la différence de prix des plumes entre le catalogue (8,50 F) et la facture (11 F).

Demande l'envoi du catalogue des guipures et d'échantillons de guipure Cluny et guipure en dentelles. Vu dans le catalogue de La Belle jardinière d'avril 1893, demande comment choisir la teinte d'un merveilleux glacé solide à l'eau.

Accuse réception des échantillons de surah demandés. Demande le prix d'une jupe confectionnée à partir de l'un des échantillons reçus, garnie de passementerie de soie noire. Demande des renseignements sur une maison qui pourrait lui fournir des jerseys en soie ou en laine de nuances variées sur mesure, pour assortir à ses jupes.

Sur recommandation de madame Vidal-Boisson, Marie Moret demande le montage en éventail d'une gaze grise peintes de roses d'amandiers : en demande le prix, les types de montures et de doublures.

Annonce l'envoi d'un chèque de 75,85 F à monsieur Trolet et d'un chèque de 25 F à Édouard Montagne, de la Société des gens de lettres.

Envoie un mandat poste de 24,50 F pour solder le nettoyage d'une ombrelle.

Envoie un mandat poste de 3 F pour souscrire à l'abonnement au journal L'Association ouvrière, à adresser à Jules Pascaly, 29, avenue de Tourville à Paris. En échange des numéros déjà reçus, envoie les deux derniers numéros du journal Le Devoir, ceux de septembre et octobre 1892 ainsi qu'une Études sociales. Abel Davaud, contributeur de L'Association ouvrière.

Envoi d'épreuves corrigées pour la composition du prochain numéro du journal Le Devoir. Transmet la demande de Bernardot pour la couverture de sa brochure.

Réponse à la lettre de monsieur Letertre datée du 7 juillet 1893 : envoi de deux séries des dix Études sociales et de deux exemplaires de la Biographie de Jean-Baptiste André Godin. Informe de l'envoi à monsieur Girault-Tessier des ouvrages demandés, à l'exception du livre de Bernardot (la seconde édition étant toujours sous presse), et de son inscription au registre des abonnés du Devoir.

Sur recommandation de monsieur Trolet, demande l'envoi d'échantillons de tissus jerseys en soie et en laine, de plusieurs nuances.

Envoi d'un chèque de 75,85 F en paiement d'une jupe. Remerciements pour les renseignements donnés [au sujet de maison pouvant fournir des jerseys en soie ou en laine autre que noires], pour les éc hantillons et le catalogue. Marie Moret attend de porter la jupe reçue avant d'en commander une autre.

Envoie un chèque de 25 F pour le réabonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres pour le second semestre 1893.

Sur la visite du fils de Gaston Ganault au Familistère : visite les écoles en compagnie d'Émilie Dallet. Marie Moret remercie Ganault pour son mot du 7 juillet 1893. Sur l'hiver passé lors duquel Ganault a souffert de rhumatismes et le séjour de Marie Moret à Nîmes.

Accuse réception des montures d'éventail qu'elle renvoie à monsieur Brasseur avec la gaze peinte qu'elle souhaiterait montée sur la monture n° 9 en bois gris satiné. Envoi d'un chèque de 11,65 F pour solder la monture et les divers frais d'envoi.

Sur indication de monsieur Letertre, Marie Moret envoie à monsieur Girault-Tessier plusieurs brochures et ouvrages et informe l'avoir inscrit au rang des abonnés au journal Le Devoir.

Marie Moret ne trouvant pas la nuance souhaitée parmi les échantillons reçus, elle commande un jersey en soie noire pour lequel elle donne les consignes de confection. Envoie un jersey modèle pour les mesures ainsi qu'un corset modèle pour fabrication d'un corset en tissu jersey laine noire garni de soie rouge. Demande le prix des deux pièces. En post-scriptum, explique qu'elle préfère les catalogues et les échantillons, sa « vie très occupée » se prêtant peu à la visite de représentants.

Envoie un chèque de 41,50 F pour la commande d'un en-cas réductum noir et blanc, d'un tissu imitation broderie dentelle et de plusieurs mètres de dentelles différentes.

À propos de l'abonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres pour le second semestre 1893 : rectifie l'erreur dans la qualité attribuée à Marie Moret, « directrice du Patriote du Sud-Ouest de Bordeaux ».

Annonce l'envoi d'un chèque de 11,65 F à monsieur Brasseur.

Précisions apportées sur la Société du Familistère : Marie Moret n'est plus à la gérance, il s'agit de François Dequenne, qui a changé la raison sociale pour Dequenne et Cie. Modifie sa commande passée le 10 juillet 1893 d'un jersey en soie noire pour un jersey en laine noire. Accepte le prix de 12,50 F pour la confection d'un corset.

Envoie un mandat poste de 7,60 F pour la commande de quatre ramettes de papier pelure glacé et collé n° 1.

Envoie l'épreuve corrigée de la couverture du prochain numéro du journal Le Devoir.

Annonce l'envoi d'un chèque de 41,45 F au Bon Marché (Plassard, Morin, Fillot et Cie).

Envoi de pages « Documents biographie Godin » pour la composition du prochain numéro du journal Le Devoir. Envoi prochain de l'article de Pascaly. Accuse réception des deux exemplaires du Devoir de juillet 1893.

Demande si les jerseys peuvent s'établir sur mesure et si oui, demande l'envoi d'échantillons de tissus, nuances variées en soie ou en laine.

Envoie un chèque de 14,20 F pour le paiement d'un corset et les frais de retour d'un modèle de jersey n'ayant pu servir, la maison de couture ne faisant aucune modification de leurs modèles.

Demande l'envoi du catalogue général été, d'un catalogue spécial jerseys et d'échantillons de tissus jerseys en soie et en laine.

Envoi de plusieurs articles pour la composition du prochain numéro du journal Le Devoir. Annonce l'envoi du complément de matières par Pascaly. Précise la composition du numéro d'août 1893 et rappelle sa demande de renseignements du 23 juin 1893.

Accuse réception de l'extrait de son compte à la Banque cantonale de Berne arrêté au 30 juin 1893 : compte créditeur de 26 942 F.

Réponse à la carte d'Henri Le Soudier du 15 juillet 1893 : Marie Moret n'a pas en sa possession le livre « Godin, Les phalanstères ». Envoi d'une épreuve de la couverture du Devoir portant la liste complète des ouvrages de Marie Moret.

Annonce l'envoi d'un chèque de 14,20 F à Blais, Mousseron et Cie.

Envoi du sommaire du prochain numéro du journal Le Devoir.

Annonce l'envoi d'un chèque de 194 F à Roger et Laporte.

Commande d'une jupe et d'un jersey dont Marie Moret donne les consignes de confection dans deux notes jointes à la lettre et selon les échantillons et le modèle de jersey qu'elle envoie en colis postal avec le courrier.