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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 2 novembre 1868
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin compte sur lassitude des électeurs à l'égard des candidats officiels de l'Empire aux élections législatives et encourage Chaseray, dont il vient de lire les Conférences sur l'âme, à se présenter aux élections.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 15 mars 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin communique à Chaseray la réponse de Favre [sur sa candidature aux élections législatives dans la circonscription de Vervins] et l'informe qu'il part à Paris s'entretenir avec lui. Il donne rendez-vous à Paris à Chaseray et à Dehaye.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 11 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin informe Chaseray que Desmasures s'est inquiété des propos qu'il a tenus sur Edmond Turquet dans le Journal de l'Aisne. Godin invite Chaseray et Desmasures à une réunion du comité électoral jeudi prochain à La Capelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 2 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin adresse à Chaseray des exemplaires du manifeste électoral [en faveur de la candidature de Jules Favre], lui demande de lui en accuser réception pour vérifier si la poste les distribue de façon régulière, et le félicite pour son article paru dans le Journal de l'Aisne, dans lequel Chaseray semble avoir à nouveau confiance dans une candidature démocratique.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, après le 8 novembre 1849
Godin exprime le souhait qu'il avait d'entrer en relation avec Alexandre Chaseray après avoir lu les articles qu'il avait publiés dans La Démocratie pacifique et La Phalange. Il lui confie qu'il doutait de pouvoir le compter parmi les partisans de l'association intégrale de Fourier, qu'il a reconnu en lui au moment de la Révolution de Février un ami du prolétaire et un partisan des réformes sociales mais que sa ligne politique ne lui permettait pas alors de le considérer comme un phalanstérien. Godin explique à Chaseray qu'il a vu son nom dans le tableau général des actionnaires, donateurs et abonnés de la Démocratie pacifique en qualité d'actionnaire ayant souscrit 1 000 F sans pour autant y figurer en tant que donateur ou abonné du journal. Godin pense que si Chaseray a contribué ainsi à la propagation des idées fouriéristes tout en se tenant à l'écart des fouriéristes, c'est en raison d'un malentendu qu'il voudrait dissiper. Godin fait part à Chaseray de la volonté de l'École sociétaire et de Victor Considerant, qui vient de lui écrire depuis son exil, de rallier les amis de la cause phalanstérienne pour réaliser « l'expérience décisive ». Godin lui propose de lui écrire à nouveau ou de lui rendre visite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 17 décembre 1849
Godin répond à une lettre de Chaseray, dans laquelle celui-ci exprime avec franchise ses désaccords avec l'École sociétaire, en l'assurant qu'il n'est pas offusqué et qu'il souhaite poursuivre ses relations avec lui. Godin constate que Chaseray a une appréciation du problème social différente de celle de l'École sociétaire, mais exprime le voeu que les socialistes puissent se réunir autour de principes de justice communs. Godin lui fait part de sa satisfaction de pouvoir débattre avec lui de la question du crédit gratuit exposé par Proudhon, ne serait-ce que pour sortir « de l'isolement complet auquel je suis condamné à cause de mes opinions ». Godin affirme que la querelle entre Proudhon et Considerant n'est pas susceptible d'influencer son jugement dans l'examen de la théorie du crédit gratuit de Proudhon qu'il développe dans sa lettre. Godin fait valoir par un exemple que le droit de propriété est conforme au vœu de la nature et que la gratuité du crédit « n'est donc qu'un cri de guerre lancé contre les capitalistes » et ne peut être érigée en principe. Les disciples de Fourier reconnaissent que des abus monstrueux ont été commis par le capital, mais que dans la société qu'ils projettent, le capital sera le serviteur du travail. Godin exhorte Chaseray d'étudier la théorie fouriériste et promet de lire complètement Proudhon si ses idées reposent sur un principe vrai. Godin précise enfin qu'il est abonné au Paysan et qu'il est ainsi au courant de « votre polémique ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, entre le 21 décembre 1849 et le 21 janvier 1850
Godin déclare en préambule qu'il est heureux au milieu des désordres du monde, « d'avoir acquis la certitude des moyens par lesquels l'humanité doit arriver collectivement au bonheur ». Il explique à Chaseray qu'il avait compris que celui-ci ne croyait pas à la découverte d'une science sociale, sans doute détourné de la partie scientifique et applicable de la théorie sociétaire par les « aperçus hardis et plus ou moins hasardés » de Charles Fourier. Godin signale à Chaseray qu'il commet une erreur d'appréciation en pensant que « c'est pour soutenir l'infaillibilité du maître que nous défendons la légitimité des droits du capital » : les disciples de Fourier et Victor Considerant défendent les droits du capital en vertu de la loi sériaire découverte par Fourier, découverte reconnue par Proudhon lui-même dans son ouvrage Création de l'ordre dans l'humanité. Godin affirme que des erreurs possibles de Fourier dans la question de la répartition des richesses pourront être rectifiées dans les applications de la loi sériaire. Godin suggère à Chaseray que la gratuité du crédit n'est pas aussi opposée qu'il le pense à la théorie de Fourier. Godin s'engage à lire les ouvrages de Proudhon et engage Chaseray à lire ceux de l'École sociétaire, afin qu'ils en fassent ensemble la comparaison.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 11 mai 1863
Godin remercie Chaseray de lui avoir envoyé son projet de profession de foi aux électeurs de la 3e circonscription [de l'Aisne] et le félicite de présenter sa candidature tout en regrettant qu'il le fasse tardivement. Godin se défend d'avoir une influence électorale, mais explique à Chaseray qu'il a dû apporter son soutien au candidat aux intentions honorables avant de connaître sa candidature. Il assure Chaseray de son estime.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 26 février 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin demande à Alexandre Chaseray s'il sera candidat à l'élection législative et si, « en vue d'un insuccès probable », il pourrait consentir à faire bénéficier un candidat de l'opposition des voix qui se seront portées sur son nom. « Il s'agirait moins en cette circonstance de vouloir obtenir l'impossible que de faire donner signe de vie au corps électoral [...] » Il l'informe que l'opposition à Paris serait prête à soutenir la candidature d'Odilon Barrot. Godin s'excuse de devoir parler de l'insuccès de la candidature de Chaseray dans le cadre d'un « suffrage dirigé ». Il lui demande s'il est prêt à faire part de son soutien à la candidature de Barrot aux députés de l'opposition à Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin remercie Alexandre Chaseray pour sa lettre qu'il communique à Odilon Barrot. Il l'informe des progrès de la candidature d'Odilon Barrot dans les cantons de Wassigny et de Guise et lui demande s'il peut utiliser sa lettre auprès des électeurs et s'il s'est entendu avec Matton de Vervins. Il lui fait part des démarches de lui-même à Sains et de monsieur Lefèvre à La Capelle. Il lui demande de lui communiquer les noms des personnes qui peuvent aider le comité électoral et lui indique qu'il a écrit à Cardot du Fay à Tenailles et à Loth d'Hirson. Il incite Chaseray à écrire à Odilon Barrot, dont la candidature devrait être annoncée publiquement dans quelques jours.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 6 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin confirme à Chaseray qu'Odilon Barrot sera bien candidat à l'élection. Il lui annonce que ce dernier arrivera le soir même à Saint-Quentin et il évoque la circulaire électorale de Barrot.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 7 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin annonce à Chaseray qu'au lieu de venir dans le département comme il l'annonçait, Odilon Barrot vient d'envoyer un exprès de Paris pour l'informer de sa renonciation à être candidat à l'élection. Godin explique que « les habiles » ont avancé qu'il ne pouvait espérer que 12 à 15 000 voix et que sa tentative serait déshonorante pour lui, pour l'opposition et pour le département, « et on l'a arrêté quand il mettait le pied en chemin de fer pour venir ». Pour attester qu'il ne s'est pas bercé d'illusions, Godin communique à Chaseray les dépêches télégraphiques qui attestent qu'Odilon Barrot avait accepté la candidature, et il lui indique que la circulaire était chez l'imprimeur et que le serment avait été déposé chez le notaire. Il demande à Chaseray s'il peut être candidat à la place de Barrot et l'informe qu'il a particulièrement des sympathies dans le canton de Wassigny.

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