Godin répond à la lettre de Gauchet du 24 juin 1847 par l'envoi d'un tarif des marchandises de la manufacture Godin-Lemaire. Il précise qu'il ne peut rien changer aux prix indiqués et que les marmites ne sont pas comprises dans le prix des poêles. Il donne des informations sur les perfectionnements qu'il a apportés à certaines cuisinières, qui justifient leur prix plus important. Il fait une offre de remise en cas de commande immédiate avant le chômage de la navigation et sous condition d'un paiement à court terme ; il précise que le coût du transport de Paris à Blois par eau s'élève à 20 F la tonne et par terre à 4 F les 100 kg.

Sur une expédition de marchandises : Godin n'a pas souhaité répondre à la lettre de Gauchet du 25 octobre 1847 qui proposait des conditions différentes de celles annoncées par Godin le 5 juillet ; Godin doute que Gauchet puisse faire en cette période transporter des marchandises de Guise à Paris autrement que par voie de terre. Godin indique à Gauchet qu'il espère faire l'année prochaine une vente importante de ses appareils sur les bords de la Loire.

Godin envoie une facture de 592 F correspondant à une expédition de cuisinières. Il l'informe qu'il a confié la marchandise au roulage et non au chemin de fer dont l'administration aurait pu créer des difficultés, et qu'elle lui parviendra dans 15 jours. Il donne des instructions de montage des pièces des appareils démontées pour l'emballage et le transport, instructions accompagnées d'un dessin à la plume tracé dans la marge.

Godin répond à une lettre de Gauchet du 10 décembre 1847 relative à un différend commercial. Gauchet prétend que d'après leurs accords, les appareils de la manufacture Godin-Lemaire devaient lui être livrés à Paris, ce que Godin réfute après avoir consulté leur correspondance. Godin fait grief à Gauchet de ne pas lui avoir donné de solutions pour lui faire parvenir les marchandises. Godin estime en outre que les modalités de paiement proposées par Gauchet sont en contradiction avec les prescriptions de Godin.

Godin évoque la situation des affaires qui ne lui a pas permis de donner suite à ses intentions. Il propose à Gauchet de lui faire une remise de 6 % sur le prix de ses marchandises payées comptant, compte tenu du coût du transport pour Blois. Il lui annonce qu'il peut envisager une remise supérieure dans le cas d'une commande importante.

Godin demande à Gauchet si les cuisinières qu'il demande doivent fonctionner au bois ou à la houille ; il se dit surpris que Gauchet n'ait pas commandé pour son parent une cuisinière avec le nouveau dispositif pour rôtir à la broche et griller la viande, qui coûte 112 F.

Après une expédition de marchandises, Godin envoie à Gauchet une facture de 287 F. Il précise que le prix du transport jusque Paris est de 6,75 F.

Godin envoie à Gauchet la facture de 287 F d'une expédition de cuisinière commandée le 29 décembre 1848. Il l'avertit qu'il lui accorde une remise de 4 % et qu'il émet un mandat de 275,50 F à échéance du 6 janvier 1849.

Godin informe Gauchet que la cuisinière dont le dessus est brisé sera facile à réparer avec le dessus qu'il lui envoie ; il lui indique comment démonter et remplacer le dessus endommagé.

Godin répond à la lettre du 5 mai 1849 de Gauchet qui l'engage à s'adresser à l'administration des chemins de fer pour obtenir le paiement d'une marchandise : Godin ne veut pas se substituer à Gauchet et préfère attendre que celui-ci résolve par lui-même la question.