Approvisionnement en fonte et en coke des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle que le voyageur de commerce des Usines de Couillet s'est engagé à li fournir 50 tonnes de fonte et 30 tonnes de gros coke ; il demande pourquoi il n'a toujours pas reçu d'avis d'expédition.

Approvisionnement en fonte et en coke des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accuse réception de la lettre de l'administrateur-gérant, qui lui annonce que le bateau n'a pas encore été chargé. Godin le presse de le faire avant que le mauvais temps rende difficile le transport du rivage [du Canal de la Sambre à l'Oise] jusqu'à son établissement. Godin rappelle qu'il paiera les marchandises dès leur réception.

Approvisionnement en fonte et en coke des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin indique à l'administrateur-gérant qu'il refusera de prendre livraison de fonte de mauvaise qualité et rappelle que les Usines de Couillet lui ont déjà livré de la fonte de qualité n° 3 à la place de fonte de qualité n° 1. Il regrette le retard de l'expédition qui le contraint à s'approvisionner ailleurs de 20 à 30 tonnes de matériau. Il lui demande d'ajouter 10 tonnes de coke à la livraison qui doit lui être faite si celle-ci lui parvient par beau temps.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accuse réception de la lettre du 17 octobre 1848 des Usines du Couillet qui lui annonce l'expédition prochaine de fonte. Godin se souvient que les Usines de Couillet avaient évoqué de la fonte produite dans un nouveau fourneau : Godin rappelle qu'il a choisi la fonte d'après un échantillon de fonte à air froid et qu'il attend un matériau de même nature.

Approvisionnement en fonte et en coke des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin n'a pas reçu la fonte et le coke qu'on lui avait promis ; il demande si le bateau est parti ou s'il doit s'approvisionner ailleurs.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce qu'il vient de recevoir l'expédition des Usines de Couillet, à laquelle il manque 500 kg de charbon ; il se plaint que la fonte réceptionnée n'est pas de la qualité de celle qu'il avait choisie pour en obtenir 25 tonnes. Godin attend 50 tonnes de fonte de première qualité et déclare qu'il tient en réserve la fonte qui lui a été livrée pour la montrer au voyageur des Usines de Couillet à son prochain passage à Guise. Il autorise les Usines de Couillet à mettre un mandat en circulation à la condition que la fonte expédiée soit de première qualité.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire Godin reproche aux Usines de Couillet le retard d'expédition des 50 tonnes de fonte qui devaient lui être livrées en septembre 1848 ; il se plaint de ne pas avoir encore reçu la visite du régisseur de Couillet, bien qu'il ait acquitté un mandat de 1 800 F.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle au directeur des usines de Couillet qu'en septembre 1848, son voyageur lui avait promis la livraison de 50 tonnes de fonte tenace et résistante, promesse confirmée par le régisseur des usines lors de sa visite à Guise. La fonte n'est pas encore livrée et Godin demande au directeur si son intention est toujours de différer toute traite tant qu'il n'aura pas satisfait à ses engagements. Godin demande dans quel délai pourra lui parvenir la fonte ou s'il doit s'approvisionner ailleurs, et souhaite qu'on tienne compte du préjudice qu'il subit.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin répond à la lettre du directeur-gérant des fourneaux en date du 7 mars 1849 sur la manière de conclure l'abandon d'une livraison de fonte sans versement de dommages et intérêts.

Godin indique au directeur-gérant des hauts-fourneaux de Couillet qu'il est sûr de se trouver à Guise toute la semaine, mais qu'il faudrait prendre rendez-vous si sa visite avait lieu plus tard.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rend compte de son entrevue à Guise avec le directeur des hauts-fourneaux de Couillet : les hauts-fourneaux de Couillet sont dans l'impossibilité de fournir la fonte prévue et proposent à Godin de verser 3 155 F pour solder son compte ; Godin propose de verser 2 900 F car il a subi un préjudice en se fournissant ailleurs à grand frais ; Godin a dû acheter 100 tonnes de fonte ; il attend la réponse des hauts-fourneaux de Couillet.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin récapitule l'historique de ses commandes de fonte aux hauts-fourneaux de Couillet : Godin a acheté de la fonte en septembre 1848 que les hauts-fourneaux n'ont pas pu ou voulu livrer et il a été contraint d'en acheter à 1,50 F et 2 F au-dessus du prix convenu et a dû faire chômer ses ateliers ; au début d'avril 1849, Dulait l'informe que les hauts-fourneaux ne peuvent lui fournir la fonte et lui propose 500 F de dommages et intérêts ; Godin est amené à acheter ailleurs 100 tonnes de fonte qui sont en déchargement ; il indique ne plus avoir besoin de la fonte de Couillet ; il n'entend pas la mettre en magasin pour l'utiliser plus tard car le prix de la fonte est en train de baisser. Godin souhaite s'en tenir à la proposition de Dulait de dédommagement de son préjudice pour cause de non livraison. Si cette proposition était considérée comme non avenue, Godin avertit qu'il saisirait les tribunaux.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufacture Godin-Lemaire. Godin déclare qu'il avait renoncé à s'approvisionner aux hauts-fourneaux de Couillet mais que leur voyageur de commerce avait fait valoir que les désagréments qu'il avait subis ne pouvaient être imputés au personnel de direction de la société, entièrement renouvelé. Il s'était à nouveau engagé auprès de la société qui se termine par un conflit. Godin refuse d'acheter de la fonte à un prix élevé et d'en être livré au moment où le prix baisse. Godin rappelle qu'il entend être indemnisé de la différence de prix entre la fonte commandée aux hauts-fourneaux de Couillet et non livrée et les 50 tonnes de fonte qu'il a été contraint d'acheter ailleurs à un prix supérieur de 1,50 F les 100 kg. Godin reproche au gérant de la Société de Couillet de demander de la loyauté et de la bonne foi pour la résolution de l'affaire alors qu'il raye d'un trait de plume l'offre de dédommagement de 500 F faite par le directeur des hauts-fourneaux et qu'il a été obligé de s'approvisionner ailleurs une seconde fois. Godin indique qu'il se résout à demander justice au tribunal et annonce qu'il ne paiera pas la traite que pourrait émettre la Société de Couillet.

Godin répond à une lettre du directeur gérant de la Société de Couillet qui offre la possibilité d'un arrangement au conflit commercial avec Godin. Il réaffirme que le défaut de livraison de la fonte lui cause un préjudice et il envoie un billet à vue de 3 030 F pour solder l'affaire.

Réponse à une lettre en date du 30 août 1846 sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : craignant que le transport fluvial de la fonte prenne du retard, Godin informe les Hauts-fourneaux de Couillet qu'il a demandé à monsieur Lucq d'envoyer une voiture à charger de fonte.