FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 25 janvier 1874
Godin répond à la lettre de Taupier du 19 janvier 1874 au sujet de l'emploi d'économe du Familistère. Il lui propose comme sujet de concours d'établir un projet de comptabilité et des moyens de contrôle de services commerciaux de l'établissement dont ils ont parlé récemment. Il lui demande de compléter ses références en dehors de son emploi au comptoir de l'industrie linière et chez monsieur Frossard.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 2 février 1874
Godin accuse réception du mémoire envoyé par Taupier [en réponse au sujet de concours proposé pour l'emploi d'économe], fait des observations à son sujet et demande des explications complémentaires. Il soumet à Taupier un autre sujet d'étude sur l'établissement d'un prix de revient d'un produit fabriqué dans une grande usine comme celle du Familistère de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 5 février 1874
Godin accuse réception des lettres de Taupier du 4 février 1874. Il suggère qu'il serait utile d'avoir une nouvelle entrevue avec lui et il lui donne rendez-vous à Versailles.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 8 février 1874
Godin informe Taupier qu'il accepte sa candidature à l'emploi de chef de comptabilité de l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire et que ses appointements seront de 400 F par mois plus 100 F à la fin de l'année, avec le paiement des heures supplémentaires mais en tenant compte des jours d'absence pour raisons personnelles. Il souhaite que Taupier l'autorise à prendre des renseignements sur son compte dans la maison qui l'emploie actuellement. Il lui annonce qu'il désire qu'il entre en fonction le 1er mars 1874.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 16 mars 1874
Godin annonce à Taupier qu'il a parcouru la note qu'il lui a adressée sur la comptabilité et qu'il l'étudiera complètement à Guise dans quelques jours. Il le félicite pour la pertinence de la note. Il lui demande d'analyser le produit des choses en nature inventoriées au profit du compte des jardins lors du dernier inventaire. Il lui confirme qu'il ne compte pas conserver Théodore Tressens et Albert Pétilleau, dont il pensait qu'il allait suivre Denisart et dont la fonction pourrait être confiée à Delaruelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 22 mai 1874
Sur les prix de revient des marchandises des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire et le prix des matières premières. Taupier a informé Godin que des habitants du Familistère font du commerce dans leur logement : Godin lui indique que le Familistère ne loue que des logements et ne loue pas d'exploitation commerciale et demande à Taupier d'avertir ces habitants qu'ils doivent cesser leur commerce ou quitter le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 25 juin 1874
Godin informe Taupier que Rimbaut est venu le voir à Versailles pour lui parler d'une lettre que l'usine a dû recevoir de Buenos Aires relative à la caution que sa maison offre au Havre pour les expéditions à lui faire dans l'avenir ; il demande à Taupier si des renseignements ont été pris sur cette maison. Sur Chevrolat. Sur une augmentation à accorder à Moyat et à Brock. Il lui recommande, s'il a trop d'employés, de congédier ceux dont on ne peut tirer un bon parti.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 5 juillet 1874
Godin demande à Taupier de lui envoyer à Versailles le dossier de Grangeon. Dans le post-scriptum, il prie Taupier de demander à Émile Delacourt, négociant à Guise, ce que devient Grandgeon qui fut son associé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 10 juillet 1874
Godin répond à la lettre de Taupier du 8 juillet 1874. Sur Grangeon : Godin s'est souvenu de lui à la lecture de la lettre de Taupier. Sur un conflit d'attributions à l'usine : Godin va confier à André la direction générale de l'usine et espère prévenir les conflits d'attributions ; il rappelle à Taupier les limites de l'action d'un chef de comptabilité, qui n'a pas à intervenir par voie d'affichage dans les ateliers. Sur Denisart et sur Grebel « qui connaît mieux que personne les conventions qui ont rapport aux dixièmes » et à qui il est naturel de confier la préparation des règlements à faire aux ouvriers ; il met Taupier en garde contre l'esprit de cabale et de compétition. Godin avertit Taupier qu'il emploie chez lui comme laveuse une personne de mauvaise réputation alors qu'il avait fait poser au Familistère une affiche menaçant d'expulsion quiconque la recevrait ; il demande à Taupier que cette personne ne remette plus les pieds au Familistère. Sur les amendes pour absence dans les écoles : Godin demande à Taupier si ces amendes sont retenues régulièrement, et si les mois d'école des élèves extérieurs au Familistère ou les cours de dessin sont régulièrement payés ; il demande quel arrangement est fait avec les élèves dont les parents ne travaillent pas au Familistère ou à l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 17 juillet 1874
Godin demande à Taupier de ne pas tenir compte de ses observations sur la blanchisseuse qu'il aurait employée, information qui semble erronée. Godin observe que Taupier n'a pas véritablement compris le rôle qu'il doit jouer au Familistère : « Je crois que malgré les instructions que je me suis attaché à vous donner pour votre entrée en fonctions, vous croyez trop encore que vous pouvez diriger le Familistère en vous appuyant sur un régime d'autorité. Vous vivez au milieu d'une institution dont vous avez besoin de comprendre le principe. Nul ne doit s'y imposer, mais chacun doit s'y faire admettre, et c'est en respectant la dignité et le sentiment des autres que cela est possible. » Godin demande à Taupier de respecter les règles de la Caisse de pharmacie et de ne pas signer pour son compte des bulletins qui devraient l'être par le délégué du comité : Taupier doit abandonner la pensée que la seule autorité du Familistère est celle de l'économe. Il lui demande également de ne pas intervenir dans les rapports particuliers des familles entre elles au Familistère. Sur la vente de « rossignols » [marchandises défraîchies].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 23 juillet 1874
Godin a appris que Taupier avait interdit à Delaruelle d'ouvrir le courrier avec lui chaque matin. Godin lui demande de quel droit Taupier a modifié des fonctions que Godin avait attribuées à Delaruelle ; il lui demande de le rétablir dans ses fonctions d'agent commercial et en particulier de l'autoriser à consulter les livres de comptabilité. Godin s'étonne que Taupier fasse des mutations parmi le personnel sans le consulter. Il indique à Taupier qu'il préfère lui parler de cela avant d'en informer Eugène André.
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