Grâce à Edward Vansittart Neale, Godin envoie Mutualité sociale à son correspondant.

Godin répond à la lettre de Viganò du 9 septembre 1880. Il se réjouit de la visite de Viganò au Familistère. Il l'informe qu'il lui fait adresser le journal Le Devoir et il lui demande s'il peut lui communiquer des renseignements ou des journaux sur les faits les plus intéressants du socialisme ou de la coopération en Italie, dont Le Devoir pourrait rendre compte.

Godin informe Viganò que les renseignements qu'il lui a donnés sur les banques populaires ont été utilisés à la page 714 du numéro du journal Le Devoir du 7 novembre 1880. Il le remercie pour les renseignements supplémentaires qu'il pourrait lui donner et pour les indications données sur les journaux de Milan avec lesquels Le Devoir pourrait faire l'échange.

Viganò a annoncé dans sa lettre du 21 mars 1881 qu'il prévoyait de visiter le Familistère. Godin s'en réjouit et l'informe qu'il mettra un appartement à sa disposition au Familistère et qu'il lui communiquera les dates de la session d'avril du conseil général de l'Aisne, où il doit siéger, pour éviter que sa visite ait lieu en son absence. Il lui confirme que le journal Le Devoir lui sera régulièrement envoyé. Il lui indique qu'il a reçu l'invitation de Romussi au congrès de Milan.

Godin attend la visite de Viganò : il lui précise que la session du conseil général de l'Aisne n'aura lieu qu'à la fin d'avril et qu'il sera absent du Familistère le 20 avril.

Godin informe Viganò que la session du conseil général de l'Aisne débutera le 25 avril suivant. Il espère avoir sa visite avant cette date ou à l'occasion de la fête du Travail le dimanche 1er mai 1881.

Godin remercie Viganò pour l'envoi de son livre Les banques populaires, qui contient des documents qu'il recherchait depuis longtemps.

Godin accuse réception de la lettre de Viganò du 7 décembre 1881 et de sa carte postale. À propos des articles de Charles-Mathieu Limousin sur le Familistère et sur les éventuels imitateurs de Godin. Sur une invitation de Viganò à séjourner chez lui en Italie. Godin transmet à Viganò les compliments de Marie Moret.

Godin accuse réception des lettres de Viganò des 1er mai et 7 juillet 1883 et des livres annoncés. Il le remercie pour son appréciation de son livre Le gouvernement... et l'informe qu'il a reçu en juillet la visite de Neale qui se rendait au Congrès des institutions de prévoyance, auquel ni Godin ni Viganò n'ont été invités. Godin et Marie Moret remercient Viganò pour son invitation. Il l'invite à son tour Viganò à revenir au Familistère, où l'édification d'un nouveau pavillon va permettre de loger 1800 personnes.

Godin accuse réception de la lettre de Viganò du 24 septembre 1883 et lui faire part de sa satisfaction de voir d'autres chercher à propager ses idées. Il l'informe qu'il envoie à Moneta à Milan un exemplaire de son livre Le gouvernement.... Il l'assure qu'il n'y a pas meilleur livre traitant de la science de l'État enseignée au peuple que son Gouvernement.... Il lui explique que la « Sagesse antique » [paraissant dans le journal Le Devoir] est un relevé fait depuis le numéro du journal du 24 décembre 1882 par Marie Moret dans les livres sacrés de différents peuples.

Godin accuse réception de la lettre de Viganò du 30 novembre 1885. Il l'informe qu'il a reçu la brochure de Vincenzo De Castro, à propos de Rossi, que le journal Le Devoir a déjà évoqué le 9 novembre 1879 et dont il sera à nouveau question dans le compte rendu de la brochure. Il lui annonce qu'il serait heureux d'échanger Le Devoir avec le Liberio operaio, dirigé comme La coopération agricole de Padoue par Wollemborg. Il compte sur Viganò pour attirer l'attention de Wollemborg et de Vincenzo De Castro sur la question de l'hérédité de l'État, que Godin considère comme le moyen d'accomplir toutes les autres réformes. Godin se déclare satisfait que Viganò ait marié sa fille à sa convenance. Il lui confirme que son ange gardien Marie Moret est toujours près de lui et continue plus que jamais à collaborer à ses travaux.

Godin informe Viganò qu'il ne peut se rendre au congrès de Milan, car il doit achever la rédaction d'un ouvrage. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.