FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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La lettre fait suite à la lettre de Marie Moret à Antoine Médéric Cros du 22 février 1900. Marie Moret s'interroge sur sa capacité à rédiger l'esquisse de son plan d'étude avant son retour au Familistère dans deux mois ; elle espère en rédiger le détail à ses heures de loisir au Familistère, au milieu des affaires courantes et des dérangements liés à l'Exposition [universelle de 1900]. Marie Moret revient sur le sujet de la composition de la matière : l'état radiant de la matière d'après les travaux de William Crookes et de Daguin [signalés par Cros dans sa lettre à Marie Moret du 22 février 1900] ; la chimie minérale d'après Marcellin Berthelot, Tourneux (dont le Précis d'embryologie humaine a été recommandé par Cros) et Marinesco (également signalé par Cros), qui font « grandement désirer de trouver en elle [la chimie minérale] les démonstrations positives des lois universelles qui président à tous les groupements, aussi bien humains que moléculaires », et espérer l'union de la chimie minérale et de la chimie organique. Marie Moret conclut : « Les deux grandes difficultés premières sont-elles aplanies ? 1° Le solide est-il bien relié à l'ionique* (* je veux dire : la matière à la force !) 2° L'élément prétendu non-vivant est-il bien relié à l'élément organique ? Si oui, nous pouvons entrer dans la philosophie chimique. » Sur la dernière page de la lettre, datée de Nîmes du 22 mars 1900, Marie Moret évoque une réunion des familles Fabre, Cros, Moret et Prudhommeaux au moment des fêtes de Pâques.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception des divers envois d'Henri Buridant et le remercie pour ses renseignements concernant la voie ferrée de raccordement de l'usine à la gare de Guise et la construction de la passerelle. Au sujet du journal Le Devoir, elle explique vouloir rémunérer monsieur Houdin à hauteur de 0,50 F l'article pour la préparation du « Mouvement des assurances » et de l'« État-Civil » car « tout travail du reste mérite salaire. » Elle prie donc son correspondant de remettre 4 F à monsieur Houdin pour les articles parus depuis janvier 1900 et de lui indiquer le numéro de l'appartement de monsieur Houdin au Familistère afin qu'elle puisse le contacter si besoin. Sur le compte financier du Devoir : au 13 janvier 1900, le compte était créditeur de 138 F mais les abonnements n'ayant pas rapporté assez, Marie Moret envoie 100 F à Henri Buridant pour éviter d'être à découvert à la fin de mars 1900. Elle félicite Marie et Victoire Buridant pour le rétablissement de leur santé et transmet les pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret souhaite rémunérer monsieur Houdin à hauteur de 0,50 F pour chaque article « Mouvement des assurances » et « État-Civil » qui paraissent dans Le Devoir. Elle informe son correspondant qu'elle charge Henri Buridant de lui remettre 4 F pour les articles parus depuis janvier 1900 et le prévient que le numéro de mars 1900 comprendra deux « État-Civil ». Elle prie son correspondant de remettre au plus vite à Henri Buridant l'« État-Civil » d'avril 1900 car le numéro est déjà en composition ainsi que le « Mouvement des assurances » de janvier 1900, non paru en raison d'un retard dans les écritures.
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