Godin informe Amédée Moret qu'il ne veut pas passer d'annonce pour trouver l'épicier du Familistère, car on pourrait croire à Guise qu'il a l'intention de changer le service de l'épicerie et aussi parce que Paquerot pourrait ne pas partir. Il décrit les qualités de l'employé qu'il faudrait trouver. Sur les appointements de l'épicier : Godin précise que Paquerot est entré avec 1 500 F et qu'il touche aujourd'hui 3 000 F.

Sur la fabrication à Guise d'un cylindre de pompe pour l'usine de Belgique : Godin reproche à son fils Émile de ne pas laisser à André le soin de diriger l'usine de Laeken ; il recommande de produire en Belgique. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : il signale que la poulie et la tringle du matériel de sondage ne sont pas arrivés à Sardy. Il souhaite savoir si Eugène André s'occupe de remettre les voyageurs en tournée. Il demande à Émile de faire constater un enlèvement de cailloux qui cause un préjudice au Familistère. Dans le post-scriptum, il demande à Émile de remettre 200 F à titre de prime à monsieur Paquerot et 100 F à madame Paquerot.

Godin a appris de diverses sources que le couple Paquerot a l'intention de quitter le Familistère. Godin veut s'assurer que les faits regrettables reprochés à monsieur Paquerot ne sont pas l'effet d'un mouvement d'irréflexion. Il remarque que monsieur Paquerot n'est pas content de ses appointements mais qu'il percevait à ses début 1 500 F alors qu'il touche aujourd'hui 3 000 F avec sa femme. Il recommande que Paquerot fasse des excuses à l'économe ou qu'il déclare son intention de quitter le Familistère. Godin demande à Dequenne de lire la présente lettre à Paquerot. Il ajoute qu'il ne veut pas congédier Paquerot mais que ce dernier ne doit pas s'en prendre à Tasserit. Godin annonce à Dequenne que Magnier lui a écrit pour lui faire part de son départ le 15 juillet : il demande à Dequenne de s'entendre avec Colombet pour son remplacement.

Marie Moret regrette son prochain départ avec monsieur Paquerot. Elle lui demande jusqu'à quand elle assurera le cours de sa classe de jeunes filles.

Marie Moret rappelle à madame Paquerot qu'elle n'a pas répondu à sa lettre précédente. Elle ajoute que Godin a appris que monsieur Paquerot n'avait pas retiré les 200 F qu'il lui avait promis au moment de son départ. Elle veut établir le compte ce qu'elle lui doit pour les cours du soir depuis mai 1874, soit 100 F environ : elle demande à madame Paquerot de lui confirmer qu'elle a commencé les cours en janvier 1874 et qu'ils ont eu lieu régulièrement depuis.