FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 5 janvier 1881
Moret répond à la place de Godin, qui est trop occupé pour lui formuler une réponse lui-même. Ainsi, Moret évoque les suites judiciaires de « l'affaire d'Émile » et annonce qu'il a envoyé des pièces du dossier à monsieur Falaize pour connaître l'étendue de la décision prise par le juge taxateur. Dans cette affaire, les juges arbitres étaient messieurs André et Godet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle lui demande si elle ne doit pas être assistée par un ou deux conseillers de gérance et par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter. Sur le notaire chargé de la succession : Marie Moret évoque d'éventuelles difficultés entre Aimé Flamant, qui a marié Godin et Moret en qualité de maire de la ville, chargé de la succession d'Émile et chargé du testament de Godin par la Société du Familistère, et Oury, que Godin avait choisi pour notaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 janvier 1888
Elle annonce à Ganault qu'elle s'est entendue avec le juge de paix pour que la réunion d'inventaire de la succession de Godin ait lieu le mercredi 1er février. Elle demande à Ganault de prévenir Ringuier de la date de la réunion. Elle lui signale que la Société du Familistère a préparé le compte spécial de Godin au 15 janvier 1888. Sur les difficultés qui pourraient être soulevées au nom des enfants d'Émile sur la donation réciproque faite entre elle et Godin ou sur sa fortune personnelle : elle envoie à Ganault une copie de son contrat de mariage pour qu'il examine si les exécuteurs testamentaires ont la qualité pour faire respecter le testament ou bien si les services d'un avoué comme Falaize à Vervins ou d'un avocat comme Reitsch à Saint-Quentin sont nécessaires. Elle lui communique une copie du codicille du testament.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 janvier 1888
Marie Moret, occupée par la prochaine assemblée générale de l'Association du Familistère, remercie brièvement Tisserant pour sa lettre du 25 janvier 1888. Elle lui demande s'il pourra venir à Guise quelques jours à partir du 3 février et que sa visite est attendue par messieurs Ganault et André, et par elle-même, Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Elle l'informe que les opérations d'inventaire commenceront le 2 février et qu'elle pourrait retenir Ringuier et Ganault s'il arrivait dès le 3 février pour qu'ils discutent ensemble au cas où des incidents se produisaient au cours de l'inventaire. Elle lui annonce : que le conseil de famille des enfants d'Émile a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin et ancien homme d'affaires d'Émile, a été nommé subrogé tuteur et assistera à l'inventaire ; que Ganault et Ringuier séjourneront à Guise trois jours et qu'ils ne feront venir Falaize qu'en cas d'incident ; que Dequenne, probable futur gérant désigné de la Société du Familistère, représentera celle-ci accompagné de monsieur André, le plus au courant des affaires de l'usine. Sur la modification de la raison sociale de la Société du Familistère : Veuve Godin et Cie au lieu de Godin et Cie.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 5 février 1888
Marie Moret demande à Ganault s'il est rentré en bonne santé « at home ». Elle lui communique le texte du télégramme qu'elle a envoyé à Tisserant lui demandant d'indiquer à Ganault le jour de son arrivée à Guise. Elle lui demande s'il écrit en ce moment à l'avoué Falaize. Elle transmet ses amitiés à Ringuier.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 29 février 1888
Marie Moret annonce à Ganault qu'elle envoie à Offroy et Cie des coupons de titres de rente pour en encaisser le montant et en créditer le compte de Godin. Sur la modification des statuts de l'Association du Familistère : Tisserant doit lui confirmer la légitimité de la modification de l'article relatif au titre d'associé ; elle le prévient qu'elle lui soumettra ainsi qu'à Tisserant le projet de lettre qu'elle va écrire à Vavasseur sur ce sujet. Elle l'informe que Bernardot est allé à Vervins et a vu Falaize à propos de la succession de Godin : elle a écrit à Falaize que seul Ganault, en qualité d'exécuteur testamentaire, a le pouvoir de lui donner des instructions sur la succession de Godin. Elle demande à Ganault s'il a reçu sa lettre du 25 février 1888 relative au mausolée de Godin. Sur le chantage exercé par Marcel Laporte : Marie Moret raconte à Ganault que Marcel Laporte, fils naturel prétendu d'Émile Godin, a demandé si une part lui avait été réservée dans le testament de Godin, qu'il est venu à Guise lui apporter une lettre de menaces en vue d'obtenir quelque chose ainsi qu'un article de lui contre Godin refusé par le Nouvelliste et qu'il a écrit une nouvelle lettre de menaces à son retour à Alger ; elle demande à Ganault comment empêcher le chantage exercé par Laporte ; elle rapporte que la veuve d'Émile Godin aurait proposé 1 000 ou 2 000 F à Laporte pour récupérer des lettres par lesquelles Émile lui aurait promis 10 000 F ; elle précise que Laporte est employé à la compagnie du chemin de fer Paris, Lyon, Méditerranée et se demande s'il faut saisir le procureur de la République ou avertir son employeur. Elle transmet à Ganault le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 2 mars 1888
Marie Moret informe Ganault qu'Offroy et Cie ont encaissé les coupons de rente 2 % et en ont crédité le compte de Godin mais qu'ils sont soulevé la question d'une répartition. Elle remercie Ganault de ses indications sur ce qui se passe du côté de Falaize et sur Marcel Laporte et son article ignoble contre Godin ; elle lui annonce qu'elle pourrait transmettre un double des documents à la gendarmerie de Guise et au procureur de Vervins si Marcel Laporte revenait à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire du duc de Padoue. Godin explique à Lecomte que le duc de Padoue lui a intenté un procès pour un mur qu'il a construit avec autorisation préfectorale au bord d'un bras de l'Oise, qu'il a gagné le procès le procès devant le juge de paix de Guise, mais que le duc fait appel du jugement devant le tribunal de Vervins. Il demande à Lecomte s'il veut bien plaider pour lui dans l'affaire et si son avoué Falaize peut lui envoyer les pièces.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire du duc de Padoue. Godin envoie à Lecomte un ensemble de documents sur l'affaire du procès avec le duc de Padoue, dont il donne le détail.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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À propos de dommages et intérêts à réclamer dans une affaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire du duc de Padoue. Godin envoie à Moret la signification du jugement du tribunal de Vervins dans l'affaire contre le duc de Padoue. Il l'informe qu'il veut se pourvoir en cassation pour faire juger la question de principe et ne pas de soumettre à une expertise. Il l'informe qu'il va écrire à Lecomte, avocat à Amiens, et à Falaize, avoué à Vervins, pour qu'ils se mettent en rapport avec lui.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire du duc de Padoue. Godin accuse réception de la lettre de Lecomte du 28 janvier 1882. Il l'informe qu'il a reçu la signification du jugement du tribunal de Vervins rendu le 28 décembre 1882 dans l'affaire contre le duc de Padoue, et qu'il veut se pourvoir en cassation. Il lui demande de se mettre en rapport avec l'avocat Moret au 13, rue de Tournon à Paris. Il ajoute qu'il va écrire à Falaize, avoué à Vervins, pour qu'il envoie les pièces du dossier à Moret.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire du duc de Padoue. Godin informe Moret que l'expertise a commencé le mardi précédent. Il lui demande de lui renvoyer les titres de propriété et les plans annexés susceptibles de se trouver parmi les pièces communiquées par Falaize et Lecomte, dans le cas où il en aurait besoin pour une deuxième expertise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin avertit Moret qu'il a reçu commandement de solder les dommages dans l'affaire Boucher et Cie. Il l'informe qu'il écrit à Falaize de procéder au règlement et il lui demande de lui envoyer le dossier de l'affaire.
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