Godin félicite Fauvety pour son article paru dans le Bulletin de la Société des sciences psychologiques sur le sentiment religieux et les réformes sociales : « Si nous avions encore trente ans d'activité devant nous, je me dis que nous devrions les consacrer à travailler ensemble à unifier les croyances et les institutions humaines, de manière à relier la terre au réel, l'humanité à son créateur. » Il l'informe qu'il a reçu la visite de Debarle, rédacteur de L'Opinion qui a fait une étude du livre Le gouvernement... en cinq articles, puis celle de Manier, conseiller municipal de Paris et de Flamans, rédacteur à La Vérité, qui a publié des articles sur leGouvernement... dans La Vérité et dans Le Petit parisien. Il lui demande des nouvelles de l'état de santé de Desmoulins et des renseignements sur Simon, dont il a lu les articles sur la Chine. Il lui signale qu'il a envoyé Mutualité nationale à un monsieur Log[...]. Il lui demande enfin s'il connaît Lessard qui a autrefois séjourné à Guise et qui lui semble un faiseur besogneux.

Sur le logement populaire. Godin annonce à Pagliardini que sa lettre lui sera présentée par Manier, qui se rend à Londres pour étudier les habitations ouvrières Peabody. Il lui demande d'aider Manier dans ses recherches.

Godin répond à la lettre de Flamans du 29 juillet 1883. Sur la difficulté à faire accepter les idées à l'œuvre au Familistère. Godin compare l'écho de l'affaire Boland dans la presse avec le peu d'intérêt dont celle-ci fait preuve à l'égard des réformes politiques et sociales utiles. Sur le caractère hasardeux de l'entreprise de Manier. Sur une proposition de Flamans de collaborer au journal Le Devoir en brossant le tableau des misères sociales : Godin signale qu'il ne veut pas alourdir la charge financière représentée par le journal (environ 10 000 F) et prévient Flamans que ses articles devraient être en accord avec l'esprit du journal.

Godin répond à la lettre de Pagliardini du 17 avril 1883. Il l'informe qu'il a remis à Joseph Manier une lettre d'introduction auprès de lui. Il lui confirme que Courtépée, dont les études paraissent dans le journal Le Devoir, est bien réel et n'est pas un pseudonyme pour lui et Marie Moret. Il informe Pagliardini que la presse commence à s'occuper de sa brochure Mutualité nationale, mais que sa proposition du droit d'hérédité de l'État suscite des oppositions comme en témoigne la candidature d'un adversaire réactionnaire aux élections cantonales. Il lui fait part de son espoir de voir Pagliardini à Guise au moment de la visite de Neale au début de juillet. Il l'informe que les écoles sont agrandies et qu'un nouveau pavillon d'habitation, plus grand que le pavillon central, va être édifié. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à Pagliardini et à ses sœurs.

Godin accuse réception de la lettre de Pagliardini expédiée de Dor[...] et l'exemplaire de l'un de ses opéras, ainsi que de sa lettre du 16 août qui lui laissait espérer ainsi qu'à Marie Moret sa visite à l'occasion de la fête de l'Enfance. Sur Joseph Manier. Il lui donne raison de blâmer les articles sur le colonel Ramollot insérés dans Le Devoir par le rédacteur du journal. Il précise que Marie Moret ne s'occupe en ce moment que des citations de la sagesse antique. Il lui transmet à lui et à ses sœurs les compliments de Marie Moret.

Godin rappelle à Ségard qu'il lui avait envoyé, avant de partir 8 jours en Belgique, un petit article intitulé « Une nouvelle publication » relative au journal L'Hôtel de ville de Joseph Manier et qu'il lui en avait retourné l'épreuve, et il constate qu'il n'a pas paru dans le numéro du journal Le Devoir du 10 septembre 1883 ni dans celui du 23 septembre 1883. Il lui demande de lui envoyer une nouvelle épreuve de l'article et de l'insérer dans le prochain numéro du journal. Il lui demande de composer intégralement en italiques le programme des réformes politiques et sociales.

Godin prie Pagliardini de ne pas se tourmenter à propos de la question dont Manier l'a entretenu, en raison de son impossibilité constitutionnelle et parce qu'il n'a aucune ambition de gouvernement : « Je cherche à accomplir tout le bien qui m'est possible dans la limite de mon obscurité, sans courir après des fumées de gloriole que je dédaigne. » Il lui exprime sa reconnaissance et celle de Marie pour son appréciation affectueuse à l'égard de celle-ci. Il lui signale que monsieur et madame Cooper [...]ley sont retournés en Angleterre sans être venus au Familistère. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret aux sœurs de Pagliardini.

Godin accuse réception des lettres de Destrem des 13 avril et 19 mai. Il le met en relation avec Joseph Manier. Il lui retourne un article qui n'a pu trouver place dans le journal Le Devoir, mais pourrait paraître dans L'Hôtel de ville

Godin accuse réception des lettres de Destrem des 17 et 19 juin 1884 relatives à un candidat à un emploi dans la Société du Familistère. Godin lui indique qu'il pourrait être employé comme comptable mais qu'il doit se mettre directement en relation avec lui. Il lui signale qu'il a lu son bon article dans le journal de Joseph Manier et que Le Devoir en a dit un mot.