Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin explique à Lucq que les Hauts-fourneaux du Nord n'ont pas tenu leur promesse de lui fournir de la fonte et lui demande de ne pas s'occuper de la fonte des Hauts-fourneaux de Hourpes, mais de charger en urgence 80 tonnes de fonte de la Société anonyme de Châtelineau.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin n'a pu trouver des fonte de première qualité en Belgique ; il est obligé de se contenter de 15 à 25 tonnes de fonte n° 2 qu'il faut lui livrer vers le 20 septembre ; il espère obtenir de la fonte n° 1 en octobre ; il demande à Lucq s'il peut transporter la fonte des usines de Châtelineau en Belgique au moins jusque Maubeuge.

Réponse à une lettre du 27 août 1845 : sur le transport de fonte provenant des usines de Châtelineau.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : l'épuisement de la fonte des Hauts-fourneaux du Nord et le retard de la livraison de la fonte n° 2 de Châtelineau en Belgique risquent de faire chômer douze ouvriers : Godin demande à monsieur Lucq de demander à monsieur Verdavainne s'il n'a pas de fonte n° 1 en magasin.

Sur le transport de fonte des usines de Châtelineau à Esquéhéries : Godin craint que la fonte qu'il attend ne soit encore à Châtelineau car il n'a pas encore reçu la facture émise au moment de l'expédition de la fonte ; il redoute qu'avec le mauvais temps, la fonte doive rester en Belgique. Il explique que, déjà, il manquerait de fonte s'il n'avait obtenu une petite quantité de matériau auprès des Hauts-fourneaux du Nord. Godin attend de monsieur Colnon qu'il lui envoie de la fonte par voiture s'il ne peut le faire par le canal.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire. Le voiturier envoyé par Godin lui a annoncé que les Hauts-fourneaux du Nord devaient immédiatement lui envoyer une autre voiture de fonte, mais il n'a rien reçu. Godin explique qu'il utilise actuellement 3 tonnes de fonte par semaine : puisque le mauvais temps rend difficile la navigation sur le canal, il demande qu'on lui envoie plusieurs voitures de fonte pour lui éviter d'être constamment à cours de matériau. Godin commande 50 tonnes de fonte de première qualité aux conditions formulées par les Hauts-fourneaux dans leur lettre du 29 novembre 1845 : 25 tonnes à 21,50 F les 100 kg et 25 tonnes suivant les variations du cours belge avec 5,50 F d'augmentation pour 100 kg ; Godin sollicite toutefois une remise, car le sable s'attache davantage à la fonte des Hauts-fourneaux du Nord qu'à la fonte de Châtelineau. Godin estime que le transport d'une telle quantité de fonte ne pourra dépasser le prix de 4 F la tonne.