FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 5 résultats dans 19485 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Nus, 17 février 1869
Sur le théâtre et la musique au Familistère. Godin répond à Eugène Nus qui lui a écrit qu'il n'y avait pas de nécessité de régler des droits d'auteur dans le cas de représentations gratuites. Godin affirme qu'il n'y a pas de gratuité réelle dans l'organisation de spectacles, qu'il est un homme à respecter le droit des auteurs et qu'il souhaite pouvoir accueillir des spectateurs extérieurs au Familistère. Aussi, veut-il se mettre en règle, mais sans avoir à entrer en relation avec le représentant à Guise de l'agence des compositeurs, un huissier de Guise ennemi de Godin. Godin a reçu une sommation de l'agence des compositeurs lui interdisant toute représentation. Des soirées ont tout de même lieu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Nus, 25 février 1869
Sur le théâtre et la musique au Familistère. Godin informe Nus que la Société des compositeurs de musique, par la voie de son agent de Guise, s'oppose continuellement aux représentations musicales du Familistère. Godin a appris que la Société des auteurs dramatiques est représentée à Guise par un agent avec lequel l'entente est facile. Godin prend le parti de jouer sans restriction les comédies et les vaudevilles, mais de réserver les chansonnettes et la musique aux seules représentations gratuites excluant les spectateurs extérieurs. Godin interroge Nus sur les éditeurs de musiques qui se trouvent dans le domaine public, afin de pouvoir les jouer à l'occasion des représentations payantes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léopold Rollot, 18 juin 1869
Godin explique à Rollot qu'il ne comprend pas pourquoi celui-ci lui intente un procès car faute d'autorisation acceptable, ses ouvriers se sont abstenus de faire jouer toute romance et chansonnette dans leurs représentations privées, conformément à la sommation qui lui avait été faite. Godin se demande quel intérêt la société de Rollot peut-elle trouver à faire un procès. Il semble que des vaudevilles ont été joués sans la musique d'accompagnement. Godin lui explique qu'il fait construire une salle de théâtre où se produiront des acteurs du dehors qui donneront des représentations publiques et que les droits des compositeurs des romances et chansonnettes des vaudevilles seront alors payés à la société de Rollot. Godin suggère à Rollot de ne pas davantage s'engager dans un procès injuste inspiré par des haines et des jalousies. Il exprime son souhait de s'entendre avec sa société comme il s'entend avec la société des auteurs dramatiques, malgré la brouille instillée par son agent de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 21 juin 1869
Godin signale à Larue qu'il a reçu la visite de Coulon qui lui a parlé de son désir de le charger de ses affaires au tribunal de Vervins, et que Borgnon lui a expliqué la nature de l'affaire. Godin lui expose le contexte de l'affaire : des employés et ouvriers ont l'hiver dernier organisé des représentations privées pour jouer la comédie et chanter des chansonnettes ; les séances ont eu du succès et les habitants de la ville ont demandé à assister aux soirées, qui furent payantes pour couvrir les frais engagés ; un traité fut conclu avec la Société des auteurs dramatiques ; la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique demanda 1,50 F par pièce et 1 F par chansonnette, ce qui fut jugé excessif ; les amateurs résolurent de ne jouer que des comédies et des vaudevilles pendant les soirées payantes ; les chansonnettes et la musique furent réservées aux soirées gratuites conformément à la sommation faite par Baligant, l'agent de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ; cette société prétend que les amateurs n'avaient pas le droit de changer les airs des vaudevilles par des airs connus ou de supprimer les couplets de leurs chansons ; Baligant a voulu se faire nommer agent de la Société des auteurs dramatiques ; Marie Moret est mise en cause. Godin envoie à Larue le dossier de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 28 juillet 1869
Godin rappelle à Larue qu'en allant le voir au sujet de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, Grebel lui a parlé d'une affaire à terminer avec son frère Godin d'Étreux. Godin explique à Larue qu'il avait confié au notaire Flamant père le dossier qui contenait des preuves graves contre son frère et qui permettait de conclure que son frère lui devait 300 F au terme de la liquidation, mais que Flamant fils a restitué la totalité du dossier à Barthélémy Godin. Godin demande à Larue s'il peut se charger de l'affaire.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2