FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 3 juillet 1886
Marie Moret écrit en hâte, à quinze jours de son mariage avec Godin et de leur départ au Mont-Dore avec Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Le mariage de Marie Moret et Jean-Baptiste André Godin suscite beaucoup de joie dans la population. Il a été fixé le 14 juillet, jour de la fête nationale, pour éviter un chômage de l'usine. Marie Moret demande à Tisserant d'arriver deux jours avant. Leur notaire habituel, Carré, est interdit par le tribunal de Vervins de signer des actes pendant trois mois, mais contourne l'interdiction en faisant signer des confrères à sa place. Envoie de 500 francs pour ses études et déplacements.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 27 décembre 1886
Marie Moret compatit à la douleur de madame Ast, la fille de Tisserant qui a perdu son mari. Elle lui demande s'il a suivi les travaux de Godin sur le suffrage universel et lui envoie l'Étude sociale numéro 10. Elle le remercie pour ses vœux et décrit le bonheur de sa vie en famille.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 9 décembre 1887
Marie Moret demande des nouvelles de son correspondant et s'il est délivré de l'affaire de Brouvelieures. Elle lui raconte que les affaires et les visites les ont obligées à quitter Lesquielles depuis longtemps et que le mauvais temps les emprisonne désormais. Elle évoque sa bonne réponse à une question d'intérêts soulevée par Godin. Elle lui indique que le numéro du 2 octobre du Devoir publie le compte-rendu de l'exercice 1886-1887 de l'Association et traite des « petits embarras que des anarchistes cherchaient à créer à l'Association ». Elle lui explique que des « attaques d'une certaine presse », qui durent depuis juin 1887, cherchent à exciter les rivalités, que monsieur Barbary a été évincé de l'Association, mais qu'il réside toujours à Guise, où les bruits courent qu'il serait devenu « le séide d'Émile ». Elle lui annonce que Godin prépare la rédaction de son volume La République du Travail, dont des extraits ont été publiés dans le Devoir depuis le 20 novembre 1887. Elle lui demande des nouvelles de sa famille et ce qu'il pense de l'avenir du pays. Elle lui transmet les amitiés de Godin (« André ») et d'Émilie Dallet ainsi que le souvenir de Marie-Jeanne Dallet, et elle présente ses respects à madame Tisserant et à Marguerite Tisserant.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Moret, Marie (1840-1908)
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Sur l'avenir de l'association du Familistère : Godin et Moret informent Tisserant que des essais d'administration par le conseil de gérance et par une commission exécutive ont lieu. Sur le mariage de Godin et de Moret : Godin et Moret souhaitent que le mariage soit fait sous le régime de la séparation de biens ; il s'agit d'affirmer « que Marie, par les services qu'elle me rend et m'a rendu, s'est identifiée à moi ». Godin et Moret souhaitent que le mariage se célèbre avec le moins de formalités possible, demandent à Tisserant quelle doit être la nature du contrat, et espèrent qu'il sera présent pour le mariage qu'ils veulent faire sans cérémonie. Godin et Moret, Émilie et Marie-Jeanne Dallet présentent leurs compliments à Tisserant, à madame Tisserant et à sa fille Marguerite.

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