FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Jubert du 24 novembre 1885 : il lui explique que les affaires ne sont pas brillantes, qu'il ne peut prendre d'employés nouveaux sans avoir la certitude qu'ils rendront des services à la Société du Familistère, et qu'il ne peut faire venir son fils de Bourges car ses chances de succès sont minces.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menard, 10 décembre 1874
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin désire renouer des relations avec Menard à qui il avait rendu visite à Huppemeau et qui avait visité le Familistère à ses débuts. Il lui explique que le Familistère s'est développé à travers mille difficultés causées par la rivalité de la ville de Guise avec celui-ci, que la population le voit comme une concurrence et que le commerce du pays a fait cause commune avec les ennemis de toute réforme sociale et politique. Godin indique qu'il étudie si une entreprise comparable aurait les mêmes embarras si elle était un peu isolée du monde, installée sur un domaine éloigné de toute population. Il pense que le domaine devrait être traversé par une voie de chemin de fer comme celle de Tours à Nevers par Vierzon et Bourges, ou d'Orléans à Vierzon, et situé près d'un canal comme celui du Berry. Il imagine qu'il pourrait fonder une usine, faire arriver 200 familles et s'intéresser moins à l'agriculture qu'aux travaux d'amélioration du sol et à l'élevage. Godin demande à Mesnard si le centre de la France se prête à une telle fondation.
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