FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Désiré Mariolle-Pinguet, 3 septembre 1862
Godin répond à Mariolle-Pinguet qui lui a demandé une note sur les appareils de chauffage et de cuisson présentés à l'Exposition universelle de Londres. Godin fait valoir l'importance que les Anglais ont donnée, contrairement aux Français, à leur exposition d'appareils de chauffage et de cuisson. Il explique que la manufacture de Guise a exposé 16 des 17 appareils présentés dans la section des constructions civiles. Il indique que les appareils anglais présentaient des surfaces métalliques polies et sont vendus à un prix accessible seulement aux grandes fortunes, tandis que la manufacture de Guise a exposé des appareils accessibles à toutes les fortunes, étudiés pour économiser le combustible, et pour certains d'entre eux recouverts d'émaux vitrifiés à l'imitation de la porcelaine ou du marbre avec des reflets métalliques d'or, d'argent et d'acier polis. Il juge que les appareils de Prusse et de Norvège ont exposé des appareils similaires qui se sont inspirés de ceux de la manufacture de Guise par l'emploi de la fonte de fer en remplacement de la tôle de fer. Godin souhaite, non par vaine gloriole, mais pour la réputation du département de l'Aisne, qu'il fasse en sorte que la commission internationale n'oublie pas la manufacture de Guise qui est la première du monde en son genre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Donneaud du 11 février 1886. Godin n'est pas opposé à ce que Donneaud visite les consuls de Suède, de Norvège, du Danemark et de Russie, mais il juge le moment mal choisi en raison de la situation des affaires en Europe. Il lui indique qu'en Russie comme dans tous les pays d'outre-mer, il faut exiger que la marchandise soit payée avant l'expédition. Il l'informe qu'il s'occupe de faire arriver de la fonte à Anvers.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret suppose qu'Eugénie Louis a dit à Henri Buridant que la famille Moret-Dallet est bien arrivée à Nîmes. Elle informe celui-ci qu'un employé de la gare de Guise lui a réclamé 0,25 F pour un envoi de livres en Norvège, et qu'elle lui a dit que c'est à lui qu'il devait s'adresser. Elle l'informe également que le voiturier monsieur Marchand lui a dit qu'il fallait repeindre le landau, qu'elle lui a demandé qu'un monsieur Lesage fasse l'évaluation du prix de la peinture et de communiquer ce prix à Buridant. Elle lui demande de lui envoyer des exemplaires du numéro de novembre du journal Le Devoir dès leur réception. Elle l'informe qu'elle a prié Césaire Louis de demander à monsieur Houdin de communiquer à Buridant l'« État civil » et le « Mouvement des assurances » du mois de septembre 1900. Elle lui demande le numéro du logement de monsieur Vaudois, et des nouvelles de la santé de monsieur Henquet. Elle espère que tout se passe bien au Familistère, accuse réception de ses envois et transmet son souvenir aux personnes du Familistère, dont madame Roger.
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