FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 3 résultats dans 19393 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 septembre 1863
Godin écrit à Cantagrel qu'en revenant de Bruxelles avec madame Cantagrel, il pourrait venir le voir à Guise. Il lui explique qu'en le voyant occupé aux affaires, il a pensé qu'il pourrait être son nouveau représentant à Paris. Il lui explique que le travail consiste à rendre visite de temps à autre aux commerçants et qu'on peut gagner jusqu'à 1 400 F, voire davantage s'il parvient faire des affaires avec les architectes. Godin pense aussi que voir le Familistère est un autre motif pour venir à Guise : « Si jusqu'ici je marche seul, c'est pour que l'unité d'action ne me fasse pas défaut, mais à un certain moment, cela devra cesser, c'est du moins mon espoir. » Il l'informe qu'il prépare un livre « sur lequel je suis privé de toute critique et de tout conseil » et il voudrait avoir un ami avec lui quelques jours pour lui en parler. Il lui signale que le dimanche suivant sera un jour de fête au Familistère à l'occasion des quelques jours de vacances donnés aux enfants.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 septembre 1863
Godin poursuit son compte-rendu des expériences qu'il a faites après sa lettre de l'avant-veille sur le robinet de Cantagrel pour en réduire le bruit. Il ajoute que, préoccupé par la fête de dimanche, il a oublié de lui parler des appareils de chauffage au gaz qu'il veut construire et lui demande d'y réfléchir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 août 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin revient sur un argument de sa femme, lui reprochant d'avoir fait assister Marie Moret à la fête de l'Enfance de 1863. Godin demande à Favre s'il doit laisser la population du Familistère organiser à nouveau la fête ou s'il faut l'annuler pour ne pas fournir des arguments à ses adversaires, car Marie Moret devrait naturellement y assister. Il indique à Favre qu'il ne veut pas faire appel du jugement du tribunal de Vervins, car il ne veut pas perdre du temps : tant que le procès dure, le développement de son industrie s'accomplit au profit de la communauté. Il s'interroge sur les témoignages que sa femme pourra produire dans l'enquête et craint qu'elle ne fasse traîner encore les choses. Godin demande à Favre le moyen de la contraindre à avancer dans l'enquête. Il lui demande enfin s'il est bon qu'il produise des témoignages sur la conduite non irréprochable de sa femme.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2