Plus de peur que de mal, folio 55_A

Plus de peur que de mal, folio 55_A
Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions

Transcription modernisée

Mme Franville

Comme votre cœur est donc inflammable, ma nièce ! Votre militaire vous ferait-il oublier Fernand ?

Cécile

Je vous jure que l’un ne nuit pas à l’autre.

Mme Franville

Il est temps de vous retirer. Je vais rentrer me coucher. Les contrariétés que j’ai éprouvées aujourd’hui me rendent toute malade. J’ai besoin de repos.

Cécile

Je vous quitte donc. À part en se retirant. Bien sûrement il y a quelque projet. Soyons aux aguets.

SCÈNE 12

Mme Franville seule

Enfin me voici débarrassée. Le voisin est, sans doute, sur les épines. Il m’attend avec une impatience… qu’il est temps de faire cesser. Je vais le chercher.

Informations sur cette page

Date[1751-1815]

LangueFrançais

SourceArchives départementales de la Mayenne. Fonds 17 J 11 Fonds Queruau-Lamerie.

Contributeur(s)

Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
Walter, Richard (édition numérique)

ÉditeurBénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légalesFiche : Bénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution - Partage à l'identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Transcriptions

Transcription diplomatique

M^de Franville

Comme vôtre cœur est donc inflammable, ma niece ! Et vôtre Fernand ? votre militaire ^{vous Feroit il oublier Fernand ?}

Cécile

L'un Je *Ill.*/vous ass/jure que l’un ne nuit pas à l’autre.

M^de Franville

Il est tems de vous retirer. je vais rentrer me coucher. J’ai certain mal de tête qui ^{Les contrariétés que j’ai éprouvées} exige du repos. Cécile ^{aujourd’hui me rendent toute} Quoi, déjà ! ^{malade. J’ai besoin de repos.}

M^de Franville

Je me suis levée si matin aujourd’hui pour le départ de votre oncle, et d’ailleurs j’ai Eté si contrariée toute la journée que j’en suis toute malade ^{^indisposée^} ^{^presque malade^}. J’ai un mal de tête affreux qui veut du repos.

Cécile

Je vous quitte donc. .... ^{a Part en se retirant} Je/Bien Sûrement il y a quelque projet. Soyons aux *Ill.*/aguets.[1]

M/Scene 12^e

Mad^e Franville seule

Enfin me voici débarrassée. le voisin est, sans doute, sur les Epines. il m’attend avec une impatience… qu’il est tems de Faire cesser. Je P/vais le chercher.

[1] Suivi d'une ligne de vaguelettes.

Fichier créé par Bénédicte Obitz-LumbrosoFichier créé le 16/03/2019 Dernière modification le 11/03/2021

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