Plus de peur que de mal, folio 59_B

Plus de peur que de mal, folio 59_B
Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions

Transcription modernisée

Mme Franville

Montrant le cabinet où Fernand s’est caché et en donnant la clef.

                     Dans ce cabinet serrez tout ;
                     Cachez-vous-y vous-même.
                     Dès que mon mari dormira,
                     Je viendrai vous sortir de là.

M. de Corval

                      Ah ! que cela
                      Est long déjà !
                      N'allez pas me pousser là.

SCÈNE 15

M. DE CORVAL, FERNAND

M. de Corval

Le danger presse. Ouvrons vite. Il essaye la clef. Dieux !... ne serait-ce pas la clef ?… Je suis plus mort que vif… Il retire la clef, la regarde à la lumière. Essayons encore. Il se retourne, Fernand sorti du cabinet se retrouve devant lui. C’est fait de moi… Monsieur… grâce ! je vous en prie.

[4] Ecrit au-dessus de pointillés.

[5] Ecrit au-dessus de pointillés.

[6] Ecrit au-dessus de pointillés.

Informations sur cette page

Date[1751-1815]

LangueFrançais

SourceArchives départementales de la Mayenne. Fonds 17 J 11 Fonds Queruau-Lamerie.

Contributeur(s)

Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
Walter, Richard (édition numérique)

ÉditeurBénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légalesFiche : Bénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution - Partage à l'identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Transcriptions

Transcription diplomatique

12^e

M^de franville

montrant le Cabinet où Fernand s’est caché Et En donnant la clef.

Voici la clef de ce cabinet. portés y tout
                 ^{Dans ce cabinet serrés tout ;}
ce qui pourroit nous trahir, et restés y
                ^{cachés vous y vous-même.}
enfermé. Vous éteindrés t*Ill.* les lumieres.
                 ^{dès que mon mari Dormira,}
Que rien ne paroisse. Je vais ouvrir la
                 ^{je viendrai vous sortir de là.}
Je vais ouvrir la porte. Vous aurés le tems necessaire pour tout ce que je vous recommande
avant que mon mari ^{^ne^} monte ici.

                       M^r de Corval

^{Ah ! que cela}N’y a til rien a craindre pour moi dans
                       ^{Est long déjà !}
ce cabinet ?
                       ^{Nallés Pas me pousser là.}
                          M^de franville
                             ^{la la. –} .
non ; absolument. mon mari n’en a Pas la clef. ma niece en a une comme moi ; et Elle dort. Vous en serés Sorti avant qu’elle ^{^ne^} soit levée demain matin. sitôt que mon mari sera endormi, je viendrai vous retirer de vôtre prison. hâtés vous de tout mettre en ordre. [1]

Scêne 15^e

M^r de Corval, Fernand

M^r de Corval

Le danger presse. ouvrons vîte ce cabinet. ...... ^{Il essaye la clef.} dieux !... ne seroit-ce Pas la clef ?… je suis plus mort que vif… ^{il retire la clef, la regarde à la lumiere.} Essayons encore. ............ ^{il se retourne, Fernand sorti du cabinet se retrouve devant lui.} C’est Fait de moi… Monsieur… grace ! je vous en prie.

[1] Suivi d’une ligne de vaguelettes.

Fichier créé par Bénédicte Obitz-LumbrosoFichier créé le 16/03/2019 Dernière modification le 11/03/2021

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