Plus de peur que de mal, folio 62_A

Plus de peur que de mal, folio 62_A
Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions

Transcription modernisée

chacun est couché ; il n’y a rien pour souper me disiez-vous ?...

Fernand

Peut-être, Monsieur, trouverez-vous que j’ai agi trop librement dans votre maison ? Je vous en demande mille excuses.

M. Franville à sa femme

Vous restez muette !… Que dois-je penser ?...

Fernand

Daignez, je vous prie, monsieur, m'écouter un moment.

AIR – De la confession

                  Chez vous arrivant
                      J’avais vraiment
                      Faim très plénière.
                  Pour mon appétit,
                Sans souper on m’envoie au lit.

M. Franville

Passez vite au reste de l’affaire,
Sans aucun mystère.

Informations sur cette page

Date[1751-1815]

LangueFrançais

SourceArchives départementales de la Mayenne. Fonds 17 J 11 Fonds Queruau-Lamerie.

Contributeur(s)

Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
Walter, Richard (édition numérique)

ÉditeurBénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légalesFiche : Bénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution - Partage à l'identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

Informations sur le fichier

Nom original : AD53_0017J_013_0062_A.jpg
Lien vers le fichier
Extension : image/jpeg
Poids : 1.88 Mo
Dimensions : 2237 x 3172 px

Export de la fiche

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml

Exporter en PDF les métadonnnées

Transcriptions

Transcription diplomatique

^{chacun est couché ; il ny a plus de rien pour} ^souperle mistere que vous me faisiés ? préparé ; ^{me disiés vous ?...}

Fernand

Peutêtre, Monsieur, trouverés vous que j’ai agi trop librement dans vôtre maison ? je vous en demande mille excuses.

M^r franville à sa femme

Vous restes muette !… que dois-je penser ?...

Fernand

Daignés, je vous prie, monsieur, mécouter un moment.

M^r Franville

à Part

que veut il me dire ? je ^haut ne puis, Monsieur, vous cacher mon Etonnement sur ce que je vois et sur ce que vous m’annoncés.

M^de Franville à Part

que mon imprudence me coûte cher !... je suis anéantie…

Fernand

air[3] – de la confession

                 chez vous arrivant
                    j’avais vraiment
                    faim tres pleniere.
                 pour mon appétit,
              Sans souper on m’envoye au lit.

M^r franville

              passés vîte au reste de l’affaire,
                     Sans aucun mistere.

Fichier créé par Bénédicte Obitz-LumbrosoFichier créé le 16/03/2019 Dernière modification le 11/03/2021

Transcriptions

Informations sur cette page

Autres fichiers de la notice