Plus de peur que de mal, folio 63_B

Plus de peur que de mal, folio 63_B
Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions

Transcription modernisée

Fernand

La plus petite aventure,
Un rien peut le déranger.

Fernand à M. Franville

Pourvu que la faim vous parle comme à moi. Mettons-nous à table sans cérémonie.

M. Franville

Très volontiers.

M. Franville et Fernand se mettent à table.

Mme Franville à part

Je commence un peu à respirer.

M. Franville

Ayant appris dans ma route que votre bataillon venait dans ce pays pour y rester plusieurs jours, je suis revenu sur mes pas tout exprès pour recevoir et fêter ceux qui me seraient envoyés. J’aime les braves gardes nationaux.

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Date[1751-1815]

LangueFrançais

SourceArchives départementales de la Mayenne. Fonds 17 J 11 Fonds Queruau-Lamerie.

Contributeur(s)

Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
Walter, Richard (édition numérique)

ÉditeurBénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légalesFiche : Bénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution - Partage à l'identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Transcriptions

Transcription diplomatique

14^e

Fernand

                       la plus Petite avanture,
Eh ! monsieur, sçait on ce que lon dit
                       un Rien peut le déranger.
quand on a la tête troublée ? d’ailleurs

madame Etoit fort mécontente du repas apporté chez elle : elle vouloit même m’Empêcher d’y toucher. Peutêtre elle aura cru ne pouvoir en disposer, et vous aura parlé d’après cette idée.

M^r franville à sa fFemme.

ah ! ma Pauvre femme, *Ill.* ^{^que tu as donc^} une pauvre tête !

Fernand

^{allons, si vous avés faim.} allons, vîte à table. Point de cérémonie. Et Fernand et M^r franville se placent à table. *Ill.* de rancune.

M^de franville à Part

Je commence un peù a revenir de respirer. cependant je ne suis Pas encore au bout.
quand

^{Fernand à Mr franville}

^{*Ill.* Pourvû que la faim ^vous parle^ comme à moi mettons nous a table sans cérémonie.

Mr franville et fernand se mettent à table.}

^{Mr Franville}^{tres volontiers.}

^{Mr Franville et Fernand se mettent a table.}

^{Mde franville à Part}

^{je commence un peu a Respirer.}[1]

M^r franville

J'aime les braves gardes nationaux. ayant appris en route ^{^*Ill.*/dans ma route^} que vôtre Bataillon Venoit dans ce paÿs pour y rester plusieurs jours, je suis revenu sur mes pas tout expres pour recevoir et fêter ceux qui me seroient Envoyés. ^{J’aime les braves gardes nationaux.}

Fernand

Ces sentimens que vous m’exprimés, Monsieur, ajoutent encore au bonheur que j’ay d’être logé chez vous.

M^de franville à Part

je ne puis revenir de la tournure

[1] Ces trois dernières répliques ainsi que les didascalies sont écrites dans la marge de gauche, en face des répliques biffées.

Fichier créé par Bénédicte Obitz-LumbrosoFichier créé le 16/03/2019 Dernière modification le 11/03/2021

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