Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions
À quoi bon fixer la mesure
Des heures, des jours, et des nuits ?
Croit-on avec cette imposture
Se dérober à ses ennuis ?
Chaque instant est pour moi le même,
Pourvu que je boive et que j’aime ;
Aimons, buvons, tout à la fois ;
Du vrai plaisir voilà les lois.
M. Franville
À votre âge, Monsieur, l’on boit et l’on aime également. Au mien Bacchus a une préférence bien décidée ; et ce n’est que par réminiscence qu’on s’occupe encore de l’amour.
Fernand
En faveur de votre prédilection pour le vin, buvons-en un coup.
M. Franville
Jamais on ne me trouve du parti de l’opposition[1] sur cet article.
AIR – Magdelaine à bon droit passait
Un p’tit coup d’ça
Un p’tit coup d’ça
Fait bien plaisir par où ça va.
Le vin est un fidèle ami ;
Donnons lui notre confiance.
L’amour n’est pas vrai comme lui ;
Sur l’article de la constance
[1] Expression nouvellement apparue avec les changements de régime politique.
Informations sur cette page
- Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
- Walter, Richard (édition numérique)