Mme Franville à part

Qu’entends-je ?... Voudrait-il me perdre ?...

M. Franville

Je ne vois pas trop qui ce peut être… Je suis bien sûr, par exemple, que ce n’est pas celui dont la maison tient à la mienne ; c’est un vilain, un avare, un méchant, un traître, un chicaneur ; enfin c’est le seul ennemi que je me connaisse.

Fernand

Qui donc ? Monsieur de Corval ?

M^. Franville

Un tel homme serait-il connu de vous ?

Fernand

AIR – Non, non, Doris, ne croyez pas.

              Depuis longtemps je le connais ;
              En vain votre bouche l’accuse :
              Avec lui votre cœur en paix
              Ne peut rejeter son excuse.

M. Franville

              Je ne l’excuserai jamais.

Fernand

              J’espérais une autre réponse.

M. Franville

              Il m’a fait le plus noir procès.

Fernand

              Eh bien ! monsieur, il y renonce.

2^nd couplet

               Votre voisin en vous plaidant
               Espérait la main de Cécile,
               Il croyait que votre agrément
               Par là lui deviendrait facile.

• Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
• Walter, Richard (édition numérique)