DescriptionParution d'un conte
Texte
Paris, le[1] 11 déc[embre] 1928
Chère Madame,
Votre conte[2] est adorable et passera le jour de Noël, naturellement.
Croyez à mes sentiments les plus sincèrement dévoués.
[Signature illisible]
[1] Ces deux premiers mots sont imprimés en noir.
[2] Le conte « Soir de Noël », repris dans La Fiancée, Flammarion, 1932, p. 221‑227, paraîtra effectivement le 25 décembre dans Le Petit Parisien, qui avait également accueilli dans ses colonnes « Fête de Toussaint », le 1er novembre précédent (in La Fiancée, p. 229‑237).
Le 22 novembre 1928, Marguerite Audoux écrit à Paul, l'aîné de ses fils adoptifs : « [J]'ai le crâne bourré de mon conte de Noël que je dois donner au Petit Parisien dans une huitaine au plus tard. Ces contes irréguliers sont très payés, cinq cents, ça vaut la peine comme tu vois. Et je m'y attelle d'autant plus, que ce conte de Noël bouchera les trous faits à mon budget par les trois goules de mes trois petits gachons [Paul, vingt‑et‑un ans ; Roger, seize ans ; et Maurice, onze ans, ses trois petits‑neveux, pris en charge à part entière au décès de leur mère en juillet 1926 (voir les notes 4 et 5 de la lettre 326)]… »