Godin avertit Coulon qu'il ne peut lui rendre le service demandé : « Je n'ai que peu ou point de relations avec les agriculteurs, et par ce temps de préoccupations politiques toutes les affaires sont oubliées ; il ne reste de place dans l'esprit que pour penser aux événements prêts à s'accomplir. »

Godin informe Georges Ermant que son père est absent pendant dix jours, et qu'il ne pourra lui envoyer qu'à son retour les renseignements demandés dans sa lettre du 6 août 1877.

Godin informe Georges Ermant que les lettres qu'il a reçu de lui ont donné l'idée d'écrire un article qu'il a envoyé au Courrier de l'Aisne et dont il extrait les tableaux pour les lui communiquer, accompagnés des plans nécessaires à la compréhension des mesures des bureaux des écoliers. Il lui annonce qu'il parlerait volontiers avec lui de ce sujet à Laon.

Godin rappelle à Godet jeune que Victor Poupin avait promis le règlement des exemplaires de La politique du travail au fur et à mesure de leur arrivée en librairie. Il veut connaître l'état de son compte. Godin demande l'envoi de 50 exemplaires de La richesse au service du peuple, 50 exemplaires de La souveraineté et les droits du peuple et 100 exemplaires de Les socialistes et les droits du travail.

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin apprend d'Alphonse Grebel de retour à Guise que Boucher prétend que Cresson demande lui-même en faveur de maître Senart la remise des plaidoiries fixées au 14 décembre 1876. Godin estime que c'est à son adversaire de faire la demande de remise au tribunal de Vervins et que Cresson devrait demander au tribunal la fixation définitive d'une audience la plus rapprochée possible au vu des lenteurs que Boucher et Cie fait subir au procès.

Sur l'affaire Boucher et Cie. À l'invitation d'Édouard Larue, Godin prévient Cresson que l'affaire Boucher sera plaidée à Vervins dans trois semaines. Sur les indemnités à obtenir de Boucher et Cie : Godin cite une lettre d'Alphonse Delpech, son avoué à Amiens.

Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur une lettre d'Édouard Larue en possession de Cresson selon Godin, qui cite une réponse de Cresson à la lettre qu'il lui avait adressée le 12 novembre 1875.

Godin envoie à Cresson un chèque de 5 000 F en paiement de ses honoraires, qu'il a demandé à Alexandre Tisserant. Godin demande à Cresson si la somme couvre les frais de la suite du procès avec Boucher et Cie.

Godin envoie un chèque de 245 F à Bossange en paiement d'un billet de troisième classe intermédiaire de Montréal au Havre.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin informe Henri de Hulster qu'il a reçu une lettre de monsieur Richard l'informant de l'avancée des travaux. Il demande à Henri de Hulster comment il doit procéder pour le paiement des ouvriers.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande des nouvelles du sondage de Sardy qui est à l'arrêt. Il exprime son inquiétude à l'égard de ce sondage et à l'égard du sondage de La Capelle. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il a reçu la lettre de la veille de Henri de Hulster lui répondant au sujet du sondage de Sardy.

Godin propose à Henri de Hulster de signer le traité qui les lie le samedi suivant, mais l'avertit qu'il ne pourra se rendre avec lui sur le lieu du sondage que le lundi matin ou mardi et qu'il faudra qu'il couche à Guise la veille.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin informe Henri de Hulster qu'il envoie quelqu'un auprès de Richon pour s'assurer de l'état des choses. Sur le dégagement du trépan du trou de sondage de Sardy. Godin annonce à Henri de Hulster qu'il attend des jours de beau temps pour aller choisir un terrain pour un sondage « dans notre arrondissement ».

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin annonce à Henri de Hulster qu'il avertit Richon de sa venue à Sardy et de celle de son chef sondeur. Il lui demande s'il ne vaut pas mieux qu'il le rejoigne plus tard.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur l'outillage.

Sur le sondage géologique de La Capelle. Godin informe Henri de Hulster qu'il est allé à La Capelle pour y inspecter les tuyaux du sondage. Il indique que son voyage était inutile car les tuyaux descendent dans le trou de sonde à une profondeur de 60 m. Sur le diamètre des tubes à utiliser pour poursuivre les opérations de sondage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin informe Henri de Hulster que Richon lui remettra un inventaire du matériel mis à sa disposition à Sardy. Il lui demande de veiller à l'exactitude de l'inventaire du matériel en état de fonctionnement.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception de la lettre de Henri de Hulster du 11 courant et apprend avec satisfaction la sortie de la sonde du trou de sondage. Godin avertit Henri de Hulster qu'il s'en remet complètement à lui pour se procurer l'outillage pour la suite des travaux. Il lui fait remarquer que des pièces fournies à Richon ont été mal faites à Imphy. Il lui demande de le prévenir du jour où il se rendra à La Capelle.

Sur un sondage à réaliser : Godin invite Henri de Hulster à venir à Guise pour discuter de son projet de sondage.

Godin demande à Henri de Hulster si, après avoir renoncé à faire des travaux de sondages pour lui l'année précédente, il serait en mesure de travailler pour lui maintenant.

Godin avertit Henri de Hulster qu'il a adressé à Larrivé, huissier à Corbigny, la copie du journal de sondage, qu'il lui remettra à son arrivée à Corbigny. Godin l'informe qu'il pense confier à Larrivé la gestion des fonds nécessaires au sondage.

Sur les termes de l'accord entre Godin et Henri de Hulster. Godin demande à Henri de Hulster de réaliser rapidement l'installation sur le terrain près de La Capelle que lui désignera Mambour. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : Godin souhaite que Henri de Hulster vienne avec lui bientôt à Sardy pour essayer de sauver le sondage et apporter de la dynamite et des instruments de curage pour extraire la sonde.

Godin informe Henri de Hulster qu'il ne pourra visiter avec lui le lieu de sondage projeté près d'une gare de chemin de fer [dans l'arrondissement de Guise] qu'à partir du 22 avril 1877.

Godin informe Henri de Hulster qu'il est rentré hier à Guise, qu'il doit se rendre lundi à la session du conseil général de l'Aisne et qu'il ne pourra pas se rendre à La Capelle avant le lundi suivant. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : Godin pense que Richard l'a prévenu qu'ils n'ont pu recommencer à employer la dynamite avant son départ.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin s'en remet à Henri de Hulster pour les questions de personnel et l'autoriser à engager Jean Troupin. Godin présume que Henri de Hulster lui demandera de venir à Sardy au moment où il s'apprêtera à extraire la sonde.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin adresse à Henri de Hulster la copie du journal de sondage pour qu'il puisse apprécier la situation dans la Nièvre. Il lui propose d'aller faire un voyage avec lui dans la Nièvre, et l'avertit qu'il va s'y rendre pour choisir un terrain à sonder si le beau temps persiste.

Godin reporte, à la demande de Henri de Hulster, la date de leur rencontre à La Capelle après la session du conseil général. Il demande à Henri de Hulster de lui présenter son compte. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : il informe Henri de Hulster qu'il a reçu une lettre de Richard lui donnant des nouvelles du sondage de Sardy ; Godin regrette que Richard ne dispose pas du matériel nécessaire à l'avancement des travaux.

Godin demande à Henri de Hulster ses conditions pour effectuer un sondage à Guise sans connaître à l'avance la nature des terrains à traverser. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : Godin demande à Henri de Hulster s'il est en mesure de débloquer la sonde bloquée au fond du trou de sondage d'une profondeur de 120 m et de continuer le travail.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. « Dynamite préférable. Télégraphiez-moi le jour de votre départ. Serai à Corbigny avec vous ».

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin adresse à Henri de Hulster un chèque de 5 861,45 F pour solder son compte. Il donne des détails de son évaluation, dont le calcul est copié sur le folio 490v.

Sur le sondage de La Capelle. Godin informe Henri de Hulster qu'il a reçu des échantillons du sondage de La Capelle qui lui laissent croire qu'il a atteint des couches de schiste argileux, qu'il a demandé à Maurois de prélever un cylindre qu'il ira voir le lendemain à La Capelle. Il avertit Henri de Hulster que s'il se confirme qu'il s'agit de schiste ardoisier, il donnera l'ordre d'arrêter le sondage et de remonter à Guise le matériel.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin annonce à Henri de Hulster qu'il écrit à Richon pour lui faire part des moyens qu'il propose pour dégager le trépan du trou de sondage. Il demande à Henri de Hulster ce qu'il convient de faire pour tout préparer à Sardy et le prévient que Richon est parti dans sa famille à Bordeaux pendant les fêtes de Pâques.

Godin informe Henri de Hulster que le terrain qu'il a choisi pour réaliser un sondage se trouve près de La Capelle. Il lui indique qu'on se rend à La Capelle par le chemin de fer d'Avesnes jusque Fourmies ou depuis Avesnes par la route nationale. Godin souhaite que le contrat qui le lie à Henri de Hulster soit signé avant que ce dernier se déplace. Il lui demande s'il peut se contenter d'un terrain de 8 ares.

Sur le sondage de La Capelle. Godin demande à Henri de Hulster d'envoyer à Maurois les outils nécessaires à prélever l'échantillon qu'il demande. Godin veut avoir l'assurance que le sondage a atteint les terrains stériles avant d'arrêter les travaux. Sur un malentendu entre Godin et Henri de Hulster.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accepte que Henri de Hulster fasse une tentative de sauvetage du sondage de Sardy. Sur le matériel nécessaire à l'opération. Il communique à Henri de Hulster la réponse de Richon [à sa lettre du 26 mars 1877]. Godin explique à Henri de Hulster qu'il ne voudrait pas abandonner le sondage de Sardy pour lequel il a fait d'importants sacrifices.

Godin annonce à Henri de Hulster qu'il voudrait le voir à Guise pour arrêter l'emplacement du nouveau sondage et pour résoudre le litige entre eux.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Henri de Hulster s'il a expédié à Clamecy l'outillage convenu.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin pense qu'en raison de la dissolution de la Chambre, Henri Martin, sénateur, ne pourra pas assister à la réunion du vendredi suivant de la commission d'étude du projet d'école normale. Il lui adresse la copie du rapport qu'il a rédigé sur la visite de la commission de l'école normale de Douai. Il l'informe que le point important de la prochaine réunion de la commission sera le choix de l'architecte. Entre Cherrier de Saint-Quentin et Georges Ermant, Godin exprime sa préférence pour ce dernier. Godin demande à Henri Martin de s'entretenir de ce sujet avec Malézieux, Soye, Turquet et Ganault avant la réunion.

Godin envoie à Levasseur une liste de 9 abonnements au Courier de l'Aisne d'un montant de 23,50 F à porter au débit de son compte.

Godin envoie à Levasseur une liste de 5 abonnements au Courrier de l'Aisne d'un mois dont le montant de 7,50 F doit être porté au débit de son compte.

Godin souscrit un abonnement de trois mois au Courrier de l'Aisne à adresser à Ernest Bariteau au n° 299 du Familistère de Guise.

Godin communique à Levasseur un article qu'il voudrait voir publier dans le numéro du dimanche du Courrier de l'Aisne. Le manuscrit de l'article intitulé « Chemin de fer du Cateau à St Erme » est copié à la suite de la lettre sur les folios 25r à 30r : l'article soutient la réalisation de la ligne de chemin de fer qui permettrait de relier les ports de mer du Nord à Marseille en passant par Lille, Valenciennes, Le Cateau, Guise, Marle, Reims, Châlons, Chaumont, Dijon et Lyon ; Godin passe en revue les avantages de la nouvelle ligne pour les cantons de l'Aisne qu'elle traverserait, et pour le département de l'Aisne qui pourrait faire l'économie de frais d'entretien des routes ordinaires ; il appelle le gouvernement à donner la possibilité aux capitaux inactifs de s'employer dans une entreprise d'utilité publique.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin envoie à Levasseur la suite des articles sur le projet d'école normale de Laon. Godin estime que Levasseur pourrait en faire paraître deux par semaine dans son journal.

Godin envoie à Levasseur une liste de 11 abonnements au Courrier de l'Aisne pour un mois ou pour trois mois d'un montant total de 37,50 F à porter au débit de son compte. Il lui confirme sa lettre de la veille indiquant que Louis Diot (?), cordonnier au faubourg de Villers, abonné pour 3 mois depuis le 30 juillet 1877, ne reçoit pas le journal.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin renvoie à Levasseur l'épreuve corrigée de son rapport. Il lui demande de prévenir monsieur Ducourroy si nécessaire et de tirer une dizaine d'exemplaires en plus de ceux qui lui sont commandés.

Godin envoie à Levasseur un abonnement de trois mois au Courrier de l'Aisne d'un montant de 4,50 F à porter au débit de son compte.

Godin envoie à Levasseur une liste de deux abonnements de trois mois au Courrier de l'Aisne d'un montant de [9] F à porter au débit de son compte.

Godin informe Levasseur que Fauvelle va venir visiter l'usine de Guise mercredi prochain et que ce dernier lui a demandé de télégraphier à Hirson si la visite était empêchée. Godin confirme que la visite de Levasseur et de Fauvelle pourra avoir lieu mais que lui-même se trouvera à Paris. Il précise qu'Émile Godin les guidera dans l'usine et que Marie Moret les guidera dans le Familistère.

Godin envoie à Levasseur une liste de deux abonnements de trois mois au Courrier de l'Aisne d'un montant de 9 F à porter au débit de son compte.

Godin adresse à Levasseur un nouvel article sur l'école normale qu'il lui demande de publier dans le numéro de lundi du Courrier de l'Aisne. Il l'avertit qu'il ira le voir lundi pour savoir s'il peut tirer un certain nombre d'exemplaires de l'article.