FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menard, 12 novembre 1861
À propos d'un emploi à accorder au fils de monsieur Menard, dont Godin se demande s'il a des capacités pour l'industrie. Godin annonce qu'il peut l'occuper s'il a de la volonté et indique qu'il a des employés aux appointements de 800, 1 000, 1 500, 2 000, 2 500, 3 600, 5 000 et 6 000 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menard, 6 mars 1862
Sur le fils de monsieur Menard. Godin répond à Menard pour lui donner des nouvelles de son fils embauché dans l'usine de Guise. Godin explique à Menard qu'il a demandé à son fils de parcourir l'usine pour savoir dans quel atelier il aimerait travailler, qu'il lui a demandé un rapport sur l'atelier d'émaillage, et que son fils a finalement choisi la fonderie, où il a été placé parmi les apprentis mouleurs. Il lui indique que son travail est soigné, mais peu important : il a gagné 8 F la semaine passée, soit 5 fois moins qu'un ouvrier. Godin craint qu'il perde courage. Godin voudrait confier au fils de Menard la distribution de toutes les matières de l'usine, mais juge que le jeune homme n'est pas énergique et qu'il risque de manquer de vigilance et de ponctualité. Il demande à Menard son avis.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menard, 10 décembre 1874
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin désire renouer des relations avec Menard à qui il avait rendu visite à Huppemeau et qui avait visité le Familistère à ses débuts. Il lui explique que le Familistère s'est développé à travers mille difficultés causées par la rivalité de la ville de Guise avec celui-ci, que la population le voit comme une concurrence et que le commerce du pays a fait cause commune avec les ennemis de toute réforme sociale et politique. Godin indique qu'il étudie si une entreprise comparable aurait les mêmes embarras si elle était un peu isolée du monde, installée sur un domaine éloigné de toute population. Il pense que le domaine devrait être traversé par une voie de chemin de fer comme celle de Tours à Nevers par Vierzon et Bourges, ou d'Orléans à Vierzon, et situé près d'un canal comme celui du Berry. Il imagine qu'il pourrait fonder une usine, faire arriver 200 familles et s'intéresser moins à l'agriculture qu'aux travaux d'amélioration du sol et à l'élevage. Godin demande à Mesnard si le centre de la France se prête à une telle fondation.
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