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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 3 décembre 1848
Godin répond à une lettre de Bernus le questionnant sur le socialisme. Il commence par lui indiquer qu'il faudrait un livre pour y répondre et le renvoie à la lecture d'ouvrages des disciples de Fourier. Godin évoque en préambule son engagement phalanstérien et son admission au Congrès phalanstérien. Godin explique ensuite que les réformes politiques – le changement des lois à la suite de révolution – n'empêchent pas la misère, aussi les fouriéristes ont-ils conclu que le forme des gouvernements comptait moins que les réformes sociales qui touchent aux intérêts réels des membres de la société. Il expose que certains socialistes, affligés des abus de la propriété individuelle, ont choisi la voie du communisme, qui n'est cependant pas fondé sur des règles scientifiques. Godin affirme que les fouriéristes sont éloignés du communisme mais n'en sont pas moins socialistes et qu'à la différence des communistes, ils sont tous d'accord entre eux quant à l'organisation future des sociétés. Il indique que Fourier a jeté les bases de la science sociale dans l'ouvrage Unité universelle. « Les socialistes phalanstériens sont les hommes qui ayant étudié la théorie de Fourrier (sic) se dévouent à la réalisation de cette Théorie. Leur nom leur vient de ce que pour traduire en fait la théorie de Fourier, il faut élever un phalanstère : nom qu'ils donnent à l'édifice et aux constructions destinées à servir d'habitations à la population d'environ 2 000 âmes qui composerait ce village nouveau. Le domaine de chaque Phalanstère ne devrait pas avoir moins d'une lieue carrée. » [texte avec corrections] Il explique que les membres du phalanstère sont associés en capital, en travail et en talent, et décrit les avantages du système d'association, l'abolition de la misère et la prospérité générale. Godin joint à sa lettre une liste d'ouvrages phalanstériens [qui n'est pas copiée].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 29 décembre 1847
Godin rappelle à Bernus que ce dernier lui avait montré des produits de fonte émaillée de sa fabrication. Il lui explique qu'après avoir constaté que des établissements établis récemment à Charleville et à Valenciennes livraient au commerce des poteries en fonte émaillée, il voudrait appliquer ce procédé à sa production. Godin demande à Bernus quel serait le coût d'une première installation pour fabriquer 6 000 marmites émaillées de 10 à 15 litres, et si le procédé permet d'émailler en différentes couleurs, en noir en particulier. Godin annonce à Bernus qu'il pourrait se rendre à Charleroi pour prendre connaissance des procédés employés par Bernus.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 3 décembre 1848
Godin répond à une lettre de Bernus le questionnant sur le socialisme. Il commence par lui indiquer qu'il faudrait un livre pour y répondre et le renvoie à la lecture d'ouvrages des disciples de Fourier. Godin évoque en préambule son engagement phalanstérien et son admission au Congrès phalanstérien. Godin explique ensuite que les réformes politiques – le changement des lois à la suite de révolution – n'empêchent pas la misère, aussi les fouriéristes ont-ils conclu que la forme des gouvernements comptait moins que les réformes sociales qui touchent aux intérêts réels des membres de la société. Il expose que certains socialistes, affligés des abus de la propriété individuelle, ont choisi la voie du communisme, qui n'est cependant pas fondé sur des règles scientifiques. Godin affirme que les fouriéristes sont éloignés du communisme mais n'en sont pas moins socialistes et qu'à la différence des communistes, ils sont tous d'accord entre eux quant à l'organisation future des sociétés. Il indique que Fourier a jeté les bases de la science sociale dans l'ouvrage Unité universelle. « Les socialistes phalanstériens sont les hommes qui ayant étudié la théorie de Fourrier (sic) se dévouent à la réalisation de cette Théorie. Leur nom leur vient de ce que pour traduire en fait la théorie de Fourier, il faut élever un phalanstère : nom qu'ils donnent à l'édifice et aux constructions destinées à servir d'habitations à la population d'environ 2 000 âmes qui composerait ce village nouveau. Le domaine de chaque Phalanstère ne devrait pas avoir moins d'une lieue carrée. » [texte avec corrections] Il explique que les membres du phalanstère sont associés en capital, en travail et en talent, et décrit les avantages du système d'association, l'abolition de la misère et la prospérité générale. Godin joint à sa lettre une liste d'ouvrages phalanstériens [qui n'est pas copiée].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 29 juin 1849
Godin explique à Bernus qu'il a apporté de nombreux perfectionnements à la poêlerie en France, protégés par des brevets ; il lui donne l'exemple d'un fourneau avec four, chaudière, porte à rôtir et réchaud, pesant 120 kg, tout en fonte de fer, pour la fabrication duquel la main d'œuvre coûte 20 F. Godin évoque l'installation de son industrie en Belgique ; il indique que ses appareils ont l'avantage d'être économes en combustible mais se demande si cela représente un avantage en Belgique où le combustible est peu cher. Godin précise qu'il y a un an, il était à la recherche d'un associé en Belgique, mais que les « événements »  ont retardé son projet. Il demande à Bernus dans quelle partie de la Belgique il serait préférable de s'installer ; dans le cas où la facilité des transports donnait peu d'importance au choix du lieu, Godin demande à Bernus s'il peut être intéressé par l'affaire ; il lui précise qu'il fait à Guise un bénéfice net de 30 à 40 %. Il lui demande enfin si la Belgique est toujours sous la loi des brevets de 1791 et si des modifications ont été apportées à cette loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 11 [novembre 1849]
Godin rappelle à Bernus qu'il lui avait demandé conseil sur l'introduction en Belgique de son industrie. Il explique qu'il vient d'apprendre que des hauts-fourneaux de Belgique veulent s'emparer de ses modèles. Dans la mesure où Bernus n'a pas écarté l'idée de s'intéresser à l'introduction de son industrie en Belgique, Godin lui demande s'il veut bien faire le voyage jusqu'à Guise. Il évoque les bénéfices importants qu'il pourrait faire en fabriquant les articles Godin-Lemaire, mais alerte sur les difficultés que la concurrence pourrait causer si des mesures ne sont pas prises pour l'en empêcher.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 19 mars [1846]
Sur le prix de la fonte n° 1 en Belgique, qui sert de référence pour le prix de la fonte n°1 vendue par la Société des hauts-fourneaux du Nord à la manufacture Godin-Lemaire : quelles sont les variations de ce prix depuis 3 mois ?

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 23 mai [1846]
Demande d'information sur le prix de la fonte en Belgique qui sert de référence pour le prix de la fonte produite par [la Société des hauts-fourneaux du Nord].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 9 [août 1846]
Sur l'approvisionnement en fonte de Belgique de la manufacture Godin-Lemaire : Godin écrit à la suite de la lettre de Bernus qui promettait d'indiquer à Godin un lieu d'approvisionnement en fonte en Belgique : Godin explique qu'il ne peut trouver un seul kilogramme de fonte en France et qu'il doit faire charger un bateau de fonte en Belgique dès la reprise de la navigation sur la Sambre à la fin de septembre, faute de quoi il ne pourra plus travailler ; Godin demande une réponse rapide.
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