Rabatel, administrateur judiciaire de l'imprimeur Toinon et Cie a indiqué par circulaire à Godin qu'il doit pour les affaires en cours s'adresser à Heutte et Cie. Godin demande à Heutte et Cie si cela concerne l'édition de Solutions sociales dont un grand nombre d'exemplaires sont encore à l'imprimerie.

Godin demande à Heutte et Cie d'envoyer 30 exemplaires in-18 de Solutions sociales à Ernest Leroux, éditeur au 28 rue Bonaparte à Paris.

Godin estime que Heutte peut envoyer 100 volumes in-18 de Solutions sociales à Le Chevalier.

Godin demande à Heutte l'adresse de Rabatel pour lui adresser ses questions au sujet de ses volumes restés chez Toinon et Cie.

Godin demande à Heutte et Cie ce que coûterait l'envoi de 34 volumes de Solutions sociales in-18 à Alger.

Godin demande à Heutte et Cie d'envoyer 24 exemplaires in-18 de Solutions sociales à Emmanuel Vauchez, secrétaire du cercle de la Ligue de l'enseignement au 175 rue Saint-Honoré à Paris, en un paquet portant l'adresse de Jean Griess-Traut, commissionnaire à Alger.

Godin demande à Heutte le coût d'achèvement des volumes de Solutions sociales qui lui ont été laissés.

Godin demande à Heutte et Cie d'envoyer 100 exemplaires de l'édition in-18 de Solutions sociales à mademoiselle Guillaumin au 14 rue Richelieu à Paris.

Godin demande à Heutte et Cie de lui envoyer à la gare de Bohain 50 exemplaires de l'édition in-18 de Solutions sociales et la totalité de ce qu'il reste de l'édition in-8.

Sur l'impression des volumes publiés dans la Bibliothèque démocratique de Victor Poupin. Godin est allé à Saint-Germain et Bardin lui a promis de lui donner ses conditions le lundi suivant. Godin désire des garanties sur la qualité des caractères pour se prémunir des difficultés qu'il a connues pour l'impression de Solutions sociales chez Toinon et Cie auxquels Heutte et Cie ont succédé. Il indique à Heutte et Cie qu'il a laissé à l'imprimerie pour modèle la brochure Les jésuites, et l'avertit qu'il lui envoie La souveraineté et les droits du peuple pour connaître la différence de prix pour un volume aussi dense que ce dernier. Godin souhaite connaître le prix pour 5 000 exemplaires avant brochage, et le prix de mille supplémentaire.

Godin accuse réception de la lettre de Heutte et des caractères typographiques envoyés. Il leur rappelle qu'il voudrait qu'il réponde à sa demande du prix d'impression d'un volume qui contiendrait autant de texte que La souveraineté.

Godin fait le choix d'un caractère typographique utilisé pour Les drames du cloître pour l'impression de son nouveau volume et il demande à Heutte et Cie une épreuve de la composition qu'ils pensent faire. Il leur rappelle sa demande de prix.

Godin avertit Heutte qu'il achève la correction de son manuscrit et espère lui remettre à Saint-Germain cette semaine. Il l'informe qu'il veut faire tirer son ouvrage à 8 000 exemplaires plus une centaine d'exemplaires sur papier de qualité supérieure au papier ordinaire de la Bibliothèque démocratique. Sur les 8 000 exemplaires, il en désire 3 000 tirés sur un papier léger de manière à ce que l'ouvrage broché ne pèse pas plus de 70 g.

Godin adresse à Heutte et Cie deux feuillets à composer, à placer avant et après la feuille de titre de l'ouvrage en préparation.

Godin rappelle à Heutte et Cie qu'il a déposé son manuscrit à l'imprimerie le samedi précédent. Il voudrait ne pas connaître les mêmes ennuis qu'avec Toinon et Cie. Il presse Heutte et Cie de lui envoyer les épreuves de son ouvrage.

Godin retourne des épreuves corrigées à Heutte et Cie. Il demande que l'ouvrage soit tiré à 10 000 exemplaires et que le poids du volume soit compris entre 75 et 77 grammes, mis à part les 200 à 300 volumes tirés sur papier plus fort et de meilleure qualité. Il ajoute qu'il attend de Victor Poupin le numéro à donner au volume. Il demande à Heutte et Cie d'envoyer à Godet, 9 place des Victoires à Paris, 25 volumes de Solutions sociales.

Sur la correction des épreuves du nouvel ouvrage de Godin. Godin signale que le numéro du volume, à placer au dos et dans le catalogue est le 92. Dans le post-scriptum, Godin rappelle sa demande de la veille concernant le papier de l'ouvrage.

Envoi d'épreuves corrigées de l'ouvrage à paraître de Godin.

Envoi d'épreuves corrigées de l'ouvrage à paraître de Godin. Il réclame les échantillons de papier promis. Il souhaite que le volume pèse moins de 80 grammes avec sa bande d'envoi. Dans le post-scriptum, il précise que le premier tirage du volume sera de 8 000 exemplaires [au lieu de 10 000].

Godin renvoie des épreuves corrigées à Heutte et Cie. Il voudrait comparer une épreuve de mise en page sur un papier à 11 kg la rame et un autre à 12 kg. Il demande s'il est possible, après le tirage de 10 000 exemplaires, de conserver quelque temps les formes de l'ouvrage dans l'éventualité d'un deuxième tirage.

Sur les corrections d'épreuves et la mise en page du nouvel ouvrage de Godin, La politique du travail. Il demande le prix d'impression d'une brochure. Il regrette de ne pas avoir reçu d'épreuves de l'ouvrage sur papier de 11 et de 12 kg la rame et il lui rappelle que l'ouvrage doit peser moins de 80 grammes. Dans le post-scriptum, il signale à Heutte et Cie de ne plus envoyer d'épreuves à Victor Poupin.

Godin envoie le bon à tirer de la dernière feuille corrigée de son nouvel ouvrage. Sur le papier utilisé pour l'impression : Godin demande à Heutte et Cie de veiller à ce que le poids de chaque volume ne dépasse pas 75 grammes ; il préconise d'acheter du papier de 11 kg la rame. Il rappelle qu'il souhaite disposer des exemplaires sur papier supérieur avant la séparation de l'Assemblée nationale bien que cela lui semble désormais compromis.

Godin envoie à Heutte et Cie le bon à tirer de la dernière feuille de sa brochure. Il lui rappelle qu'il a déjà signalé que tous les « i » manquaient aux titres courants. Il lui signale aussi une coquille à la page 139.

Godin demande à Heutte et Cie d'envoyer à Larue, avoué à Vervins, cinq exemplaires de la vue générale du Familistère tirées pour Solutions sociales sur fort papier.

Godin demande à Heutte et Cie de lui envoyer par chemin de fer à Guise et non à Bohain tous les exemplaires sur forts papier de son nouvel ouvrage et 100 exemplaires de celui-ci tirés sur les autres papiers.

Godin demande d'envoyer en urgence à Victor Poupin 500 exemplaires de la La politique du travail tirés sur papier léger. Il lui explique que Poupin veut lancer le livre avant son départ de Paris.

Godin demande à Heutte et Cie de lui envoyer à Guise 3 000 exemplaires de son nouvel ouvrage, tirés sur papier de 12 kg la rame, et de réserver les exemplaires tirés sur papier de 10 kg à la librairie Godet. Il accuse réception des 300 exemplaires déjà envoyés. Dans le post-scriptum, il rappelle sa demande de devis pour l'impression de la brochure contenant la première partie de son livre.

Godin a reçu le devis du 8 août de Heutte et Cie pour l'impression d'une brochure contenant la première partie de son dernier ouvrage, devis plus élevé que le prix de la brochure complète. Il observe que Heutte et Cie a commis une erreur en leur défaveur sur le coût du papier de la brochure complète. Il rappelle sa demande d'envoi de 3 000 exemplaires sur papier fort de son ouvrage. Il propose des moyens d'économie pour l'impression de sa petite brochure en prenant pour exemple les ouvrages édités par la Librairie du suffrage universel

Godin demande l'envoi de 500 exemplaires de son dernier ouvrage à Victor Poupin au 9 place des Victoires à Paris, et lui rappelle sa demande d'envoi à Guise de 3 000 exemplaires. Sur le devis de la brochure extraite de La politique du travail : Godin constate une erreur sur le prix de la couverture et du brochage qu'il demande de rectifier. Il lui envoie le projet de brochure à imprimer et fait observer à Heutte et Cie qu'il ne demande aucun changement au texte de La politique du travail mais désire qu'on corrige une coquille au titre du chapitre V.

Godin remet à Heutte et Cie un chèque de 1 000 F. Il passe commande de sa nouvelle brochure et lui envoie le texte des deux premières pages à imprimer comme la notice de Poupin [dans les volumes de la Bibliothèque démocratique]. Il demande à Heutte et Cie de lui faire « à la brosse » deux spécimens de la brochure, et il leur annonce que le tirage ne sera pas inférieur à 10 000 exemplaires.

Godin presse Heutte et Cie de lui envoyer les 1 500 exemplaires manquants de La politique du travail. Il lui rappelle qu'il attend l'épreuve de la brochure [Au suffrage universel].

Godin a appris la mort de monsieur Heutte et compatit au malheur de sa famille. Il rappelle à Heutte et Cie qu'ils doivent envoyer 500 exemplaires de La politique du travail à Victor Poupin. Il leur retourne une épreuve corrigée de la brochure et leur signale qu'il faut substituer sur la couverture les mots « et Librairie du suffrage universel » aux mots « et chez tous les libraires ». Godin juge d'après le spécimen envoyé que le papier est trop léger, que « la brochure manque réellement de main » et qu'elle « n'est pas marchande ». Il réclame un nouveau spécimen. Il signale enfin à Heutte et Cie qu'il est toujours dans l'attente des exemplaires de La politique du travail qui doivent lui être expédiés en petite vitesse.

Godin renvoie à Heutte et Cie une épreuve [de la brochure Au suffrage universel] avec le bon à tirer. Sur le choix du papier.

Godin confirme à Heutte et Cie qu'il faut tirer la brochure Au suffrage universel à 10 000 exemplaires sur un papier de 11 kg la rame. Il demande l'envoi de 2 000 exemplaires sur papier fort de La politique du travail.

Godin demande à Heutte et Cie quand il recevra la brochure Au suffrage universel. Il rappelle qu'il faut tirer à 10 000 exemplaires sur un papier de 11 kg la rame.

Godin demande à Heutte et Cie de lui adresser les 2 000 exemplaires demandés de La politique du travail à Guise et non à Bohain, par le chemin de fer du Nord et celui de Saint-Quentin à Guise.

Sur l'édition de la brochure Au suffrage universel. Godin a reçu de Bardin une feuille de sa brochure. Il ne comprend pas la lettre de Bardin : il a déjà renvoyé le bon à tirer. Par ailleurs, il a déjà stipulé que la brochure devait être tirée sur papier de 11 kg la rame pour ne pas peser davantage que 40 grammes avec sa bande d'envoi, et il constate que la feuille sans couverture pèse déjà plus de 40 grammes. Il prévient qu'il n'acceptera pas la brochure ainsi tirée. Il demande à Bardin de lui répondre poste restante à Lormes.

Godin accuse réception de l'exemplaire de sa brochure Au suffrage universel. Il demande l'envoi de 5 000 exemplaires à Guise, 1 000 exemplaires à Godet jeune au 9 place des Victoires à Paris et 1 000 exemplaires à la Librairie du suffrage universel au 14 rue Hautefeuille à Paris.

Godin demande l'envoi urgent à la librairie Godet jeune des exemplaires restants de La politique du travail tiré sur papier fort de 12 kg la rame.

Godin demande à Heutte et Cie l'envoi à Guise de brochures Au suffrage universel. Il prend acte de l'envoi réalisé de 1 000 exemplaires à la librairie Godet. Dans le cas où l'envoi de 1 000 exemplaires à la librairie du suffrage universel n'aurait pas été fait, il demande à Heutte et Cie de limiter l'envoi à 500 exemplaires.

Sur le montant de la facture d'impression et de fabrication de la brochure Au suffrage universel : Godin conteste le montant de la facture de 805,40 F alors que le devis était de 718,75 F.

Godin annonce à Heutte et Cie qu'il n'a pas encore reçu les exemplaires de Au suffrage universel et il leur demande le reçu du chemin de fer.

Godin envoie un chèque de 500 F à Heutte et Cie. Sur la différence de prix entre le devis et la facture de l'impression et de la fabrication de La politique du travail : Godin ne juge pas utile qu'Heutte et Cie viennent lui en parler à Versailles et demande d'en revenir au prix convenu.