FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 16 mars 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à Lecoq de Boisbaudran qu'Oudin-Leclère l'a averti que les plaidoiries sur la liquidation auront lieu le jeudi 19 avril 1866. Il lui demande si les conclusions ne doivent pas être examinées par Jules Favre ou par lui. Sur une lettre de Lecoq de Boisbaudran détenue par Borgnon, gravement malade, dont a besoin Oudin-Leclère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 16 mars 1866
Godin répond à la lettre de Raoux du 5 février 1866, qui l'interroge sur le Familistère. Godin fait remarquer à Raoux que la brochure d'Auguste Oyon et sa première lettre répondent en partie à ses interrogations. Il lui explique qu'il faudrait un livre entier pour lui fournir les données statistiques et financières qu'il sollicite. Il recommande de ne pas construire une habitation comme le Familistère dans des proportions réduites, au contraire. Il justifie les dispositions existantes au Familistère et il affirme que celui-ci est pensé pour constituer le plus vaste champ d'association coopérative qui aura été constitué dans le monde. Godin annonce à Raoux qu'il lui envoie une photographie par chemin de fer entre deux planches. Il recommande de visiter le Familistère avant d'en construire une imitation. Il ajoute que le capital a produit 5,5 % d'intérêts au 16 décembre 1865 et que le fondateur du Familistère se substitue à l'État pour le financement de l'éducation de l'enfance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Cantagrel qu'il avait refusé avec obstination à Jacquet de fabriquer ses rôtissoires avec des émaux décoratifs contenant de l'oxyde de plomb, que ce dernier n'a rien vendu des 6 à 8 000 F d'appareils fabriqués, qu'il a demandé à Salvetat de la manufacture de Sèvres si ses émaux n'étaient pas dangereux pour la santé, que celui a confirmé qu'ils contenaient du plomb, que Jacquet a fait part au maire de Reims de ses craintes sur le danger des appareils vendus, que le maire a fait dresser un rapport par le comité de salubrité publique et a pris un arrêté interdisant la vente des appareils au gaz Jacquet, en conséquence de quoi Jacquet lui intente un procès pour résilier leur traité et le condamner à 800 000 F de dommages et intérêts. Godin informe Cantagrel qu'il a fait une demande de 200 000 F contre Jacquet pour le préjudice que lui cause ce scandale et qu'il va faire appel en prétendant que Jacquet a vendu ce qu'il a lui-même voulu exécuter chez lui. Il pense que Jacquet doit être embarrassé, ce qui explique qu'il se soit rapproché de Cantagrel. Godin ajoute qu'il a engagé 30 000 F dans la fabrication des appareils de Jacquet que celui-ci refuse de lui payer. Godin exprime sa lassitude des affaires judiciaires à répétition : « Je suis né pour cela. » ; « Ne semble-t-il pas que le diable s'acharne après moi ? » ; « Quand donc un ciel plus pur brillera-t-il pour le Familistère ? »
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