Godin répond à la lettre de Carme du 13 novembre 1872 en lui demandant de lui indiquer les villes de la circonscription de Bordeaux qu'il a l'habitude de parcourir pour savoir s'il peut s'entendre avec lui.

Godin comprend d'après sa correspondance avec Courbier que ce dernier s'occupe exclusivement de la place de Bordeaux. Godin juge qu'il s'agit d'un territoire trop restreint pour qu'ils puissent s'entendre [sur les voyages au profit des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire].

Godin demande à Gabriel Blanc le nom des villes de la circonscription qu'il parcourt et celles qu'il pourrait ajouter, afin de voir quelle suite il donne à leurs pourparlers.

Sur l'affaire Moine. Godin signale à Delpech qu'il a dû recevoir de Larue les pièces d'une affaire opposant Godin à un de ses anciens employés, jugée au tribunal de Vervins et qu'il désire renvoyer devant le conseil des prudhommes de Guise. Godin explique à Delpech que le tribunal a cru que Moine était un employé comptable alors qu'il dirigeait la fabrication de la fonderie et distribuait le travail à 200 ou 300 ouvriers jusqu'à ce qu'il le remplace à ce poste et lui confie la fonction de suivre toutes les commandes urgentes jusqu'à leur expédition. Il ajoute qu'il préférerait se désister plutôt que perdre son procès en appel à Amiens et il demande à Delpech l'état de la jurisprudence de la cour sur le sujet. Il lui demande de lui répondre au 28, rue des Réservoirs à Versailles.

Godin informe Barrat qu'il vient de recevoir la visite de Plisson qui lui a apporté son livre sur l'association. Il lui demande s'il a connaissance de son livre Solutions sociales. Barrat a proposé Plisson à Godin car il connaît parfaitement la tenue des livres : Plisson lui a demandé une avance de 500 F, aussi veut-il avoir des renseignements supplémentaires sur la vie privée de Plisson.

Sur la liste des électeurs des prudhommes. Sur une expertise. Sur les expéditions : Godin juge que « c'est franchement un peu tard, depuis 6 mois que je demande à tout le monde de considérer cela comme le fait capital de cette année ». Sur des modèles faits pour Maraille : Godin reproche à Denisart de n'avoir pas été consulté sur la confection de ces modèles. Dans le post-scriptum, il demande à Denisart d'expédier à Cayla à Cahors les accessoires du calorifère n° 2 et ses commandes antérieures.

Godin décrit des expériences à faire sur le chronométrage des opérations de moulage mécanique et lui demande de lui en transmettre les résultats.