FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Vannaisse, 29 octobre 1861
Godin annonce à Vannaisse qu'il répond tardivement à sa lettre du 27 septembre 1861, car son offre s'écartait des besoins spéciaux de son annonce, mais que son entretien avec Cantagrel lui a confirmé qu'il devait prêter de l'attention à sa proposition. Il lui explique qu'à côté de son établissement industriel, il a entrepris de réaliser les moyens pratiques d'amélioration de la condition ouvrière, qu'il a élevé un édifice considérable où vivent 500 personnes et qu'un économe a en charge sa gestion sous le contrôle de l'administrateur comptable de son établissement. Il indique que l'économe actuel de la cité baptisée Familistère n'est pas à la hauteur de sa tâche : « il ne suffit pas en effet de savoir intervenir utilement dans les approvisionnements des caves, du magasin d'épicerie, du magasin d'étoffes, des combustibles, des comestibles, il faut encore maintenir ou mettre en bonne voie les services de ces magasins, d'un restaurant pour plus de cent personnes, d'un estaminet, d'un casino ou cercle des employés de l'usine, les services de propreté générale de toutes ces choses d'un usage commun, des chambres garnies et des dortoirs à l'usage des ouvriers, ce qui comporte encore la lingerie et la buanderie. Enfin avec des notions générales sur toutes choses, il faut une nature sympathique et dévouée, incapable de se rebuter devant l'ignorance et la méchanceté même des hommes. » Godin demande à Vannaisse s'il se juge capable de remplir ces fonctions. Dans le post-scriptum, Godin précise que sa lettre est confidentielle.
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