Godin annonce à Brullé qu'il accepte la proposition qu'il lui a faite dans son courrier du 14 décembre 1860. Sur le compte de l'usine de Laeken : il est crédité de 50 F pour le retour des effets Mandler et débité de 80 F pour les meules.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : Godin annonce à l'usine de Laeken que monsieur Ville est parti la veille et il demande qu'on lui envoie à Mons 50 exemplaires de papier à lettres à en-tête ; sur la location des jardins de Laeken : avant de réaliser le bail avec madame Perpète, Godin souhaite que l'actuel locataire, Petrus Alderson, cultivateur à Laeken, lui adresse une demande de résiliation de son bail dont le modèle est donné dans la lettre ; une partie du texte de la lettre semble manquer entre le texte de la fin du folio 367r et celui du début du texte du folio 368v. Sur l'expédition de marchandises aux Pays-Bas : l'envoi de produits émaillés aux Pays-Bas à Coquenet et Van Heusden est retardé à cause de l'absence de monsieur Mandler ; les noms des acheteurs et le numéro de commande sont inscrits sur les produits expédiés de Guise (Kempen à Rotterdam, Fens à Breda, Van de Seyp à Delft, Post à Schiedam) et Godin prie l'usine de Laeken d'en faire de même pour les produits qu'elle envoie aux Pays-Bas ; sur les frais de douane et le taux de change du florin.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : Godin annonce que la tournée de Rémi Ville a bien commencé et qu'il espère qu'elle permettra de vider les magasins de l'usine de Laeken ; il recommande toutefois de la modération dans la fabrication ; il demande d'écrire au marchand Fellows et Heyermans pour obtenir des garanties de leur solvabilité ; il signale que monsieur Mandler n'est pas de retour et que son absence retarde l'expédition aux Pays-Bas ; sur une expédition de « marbre » [des pièces émaillées à l'imitation du marbre] et de vernis noir et blanc ; sur le bail de location de jardins à madame Perpète et la résiliation du bail d'Alderson.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : expéditions de marchandises en Belgique et aux Pays-Bas ; demande si Fellows et Heyermans ont une maison à Liverpool et d'attendre les renseignements sur eux avant d'expédier des marchandises ; sur les lithographies représentant les modèles sur les tarifs ; il propose d'essayer de vendre les produits vernissés en piteux état ; Godin annonce qu'il renonce à signer le bail de location des jardins de Laeken avec madame Peters [Perpète ?], sur laquelle il ne dispose pas de renseignements suffisants et qui n'a pas répondu au modèle de bail qui lui a été soumis, et qu'il reste engagé avec Alderson ; sur le dépôt de Van Gennip passé à Coquenet et Heusden ; communication d'une lettre de Coquenet du 28 août 1863 et de la réponse de Godin ; expédition de marchandises à Laeken pour Coquenet et Heusden ; sur le voyage de Rémi Ville.

Sur une expédition de marchandises pour la Hollande adressée en transit à Verstraeten, d'une valeur de 2 148 F. Godin explique que chaque colis porte une marque correspondant au client ; il donne ensuite le détail des colis en précisant pour chacun des clients les marchandises que doivent encore leur expédier l'usine de Guise et celle de Laeken : G. H. Veth à Dordrecht, Osti et Cie à Utrecht, Meylinck à Haarlem, Noppen à Arnhem, L. Jackin et fils à Bois-le-Duc, Craamans à Rotterdam, P. Sterkman à La Haye, Van der Sande et Cie à Amsterdam, Victor et Cie à Amsterdam, Scheffers à Bois-le-Duc, J. C. Outman à La Haye, frères Van Berkel à Utrecht. Godin informe l'usine de Laeken que monsieur Mandler, toujours indisposé, a accumulé beaucoup de retard dans les expéditions : il conseille d'annoncer aux clients que les pièces émaillées et marbrées font l'objet d'une forte demande qui cause des retards d'expédition.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : envoi de factures ; distribution de produits ; reproches faits à l'usine de Laeken d'avoir versé des appointements à Rémi Ville, qui ne devait réclamer que le paiement de ses frais de voyage ; d'après l'usine de Laeken, Rémi Ville a dépensé 1 200 F de frais pour 6 380 F d'affaires, tandis que pour l'usine de Guise, ses dépenses sont, à la date du 19 octobre 1863, de 804,40 F pour un chiffre d'affaires de 8 762,70 F ; sur la fabrication de meubles émaillés.

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin désire connaître les relations entre Boucher et Paris : ils auraient eu un procès après que Boucher ait demandé à Paris de lui monter l'émaillage sur fonte et qu'il ait finalement débauché Mandler pour ce faire. Godin suggère à Amédée Moret d'aller demander à Paris des éclaircissements sur ce point. Il lui demande d'envoyer à Guise dès que possible les émaux récupérés auprès de Guilbert et Martin. Il l'avertit qu'il a à Versailles un certificat d'addition à déposer. Godin prie Amédée Moret de demander à Guilbert et Martin quel fondant il faudrait ajouter à leurs émaux pour les rendre plus fusible.