Godin informe Wladimir Gagneur qu'il a écrit à Victor Poupin pour lui proposer d'éditer deux brochures : La richesse au service du peuple sous-titrée « Le Familistère de Guise » et Les socialistes modernes et leurs projets de réforme « ou quelque chose d'analogue », et qu'il l'a prié de lui dire le montant des frais. Godin précise que chaque volume remplira un volume de 6 feuilles comme ceux de la Bibliothèque démocratique en employant les caractères semblables à ceux de l'Histoire de la messe. Godin demande à Gagneur pourquoi Poupin ne lui a pas encore répondu.

Godin retourne des épreuves corrigées à Heutte et Cie. Il demande que l'ouvrage soit tiré à 10 000 exemplaires et que le poids du volume soit compris entre 75 et 77 grammes, mis à part les 200 à 300 volumes tirés sur papier plus fort et de meilleure qualité. Il ajoute qu'il attend de Victor Poupin le numéro à donner au volume. Il demande à Heutte et Cie d'envoyer à Godet, 9 place des Victoires à Paris, 25 volumes de Solutions sociales.

Sur la correction des épreuves du nouvel ouvrage de Godin. Godin signale que le numéro du volume, à placer au dos et dans le catalogue est le 92. Dans le post-scriptum, Godin rappelle sa demande de la veille concernant le papier de l'ouvrage.

Sur les corrections d'épreuves et la mise en page du nouvel ouvrage de Godin, La politique du travail. Il demande le prix d'impression d'une brochure. Il regrette de ne pas avoir reçu d'épreuves de l'ouvrage sur papier de 11 et de 12 kg la rame et il lui rappelle que l'ouvrage doit peser moins de 80 grammes. Dans le post-scriptum, il signale à Heutte et Cie de ne plus envoyer d'épreuves à Victor Poupin.

Godin envoie le bon à tirer de la dernière feuille corrigée de son nouvel ouvrage. Sur le papier utilisé pour l'impression : Godin demande à Heutte et Cie de veiller à ce que le poids de chaque volume ne dépasse pas 75 grammes ; il préconise d'acheter du papier de 11 kg la rame. Il rappelle qu'il souhaite disposer des exemplaires sur papier supérieur avant la séparation de l'Assemblée nationale bien que cela lui semble désormais compromis.

Godin demande d'envoyer en urgence à Victor Poupin 500 exemplaires de la La politique du travail tirés sur papier léger. Il lui explique que Poupin veut lancer le livre avant son départ de Paris.

Godin remet à Heutte et Cie un chèque de 1 000 F. Il passe commande de sa nouvelle brochure et lui envoie le texte des deux premières pages à imprimer comme la notice de Poupin [dans les volumes de la Bibliothèque démocratique]. Il demande à Heutte et Cie de lui faire « à la brosse » deux spécimens de la brochure, et il leur annonce que le tirage ne sera pas inférieur à 10 000 exemplaires.

Godin a appris la mort de monsieur Heutte et compatit au malheur de sa famille. Il rappelle à Heutte et Cie qu'ils doivent envoyer 500 exemplaires de La politique du travail à Victor Poupin. Il leur retourne une épreuve corrigée de la brochure et leur signale qu'il faut substituer sur la couverture les mots « et Librairie du suffrage universel » aux mots « et chez tous les libraires ». Godin juge d'après le spécimen envoyé que le papier est trop léger, que « la brochure manque réellement de main » et qu'elle « n'est pas marchande ». Il réclame un nouveau spécimen. Il signale enfin à Heutte et Cie qu'il est toujours dans l'attente des exemplaires de La politique du travail qui doivent lui être expédiés en petite vitesse.

Godin rappelle à Godet jeune que Victor Poupin avait promis le règlement des exemplaires de La politique du travail au fur et à mesure de leur arrivée en librairie. Il veut connaître l'état de son compte. Godin demande l'envoi de 50 exemplaires de La richesse au service du peuple, 50 exemplaires de La souveraineté et les droits du peuple et 100 exemplaires de Les socialistes et les droits du travail.

Dans sa lettre du 15 avril 1878, madame Leveaux signale à Godin qu'il manque 500 couvertures pour terminer le brochage de l'ouvrage La souveraineté et les droits du peuple, que doit lui fournir Victor Poupin. Godin lui demande de faire imprimer les couvertures manquantes.

Godin adresse à Nus son ouvrage Mutualité sociale en lui demandant de n'en pas faire usage par précaution à l'égard d'un procès. Sur Charles Sauvestre et Achille Mercier. Sur de potentiels collaborateurs au journal Le Devoir : Élie Reclus, un des fondateurs du Réveil social, sympathique au Familistère, mais qu'on dit collectiviste ; Morin, auteur anticlérical de la Bibliothèque démocratique de Victor Poupin ; Auguste Desmoulins, qu'il ne connaît pas ; Édouard de Pompéry, à la condition de le contenir dans les questions d'économie sociale ; Émile Acollas, sur la question ces réformes à introduire dans la législation. Il l'informe qu'il a écarté Amaudru qui ne connaît pas l'allemand, pour l'emploi de rédacteur du .