FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 25 septembre 1897
Réponse à la lettre de Chastanier du 22 septembre 1897 et envoi d'un chèque de 224,30 F en paiement de la facture de Chastanier du 11 septembre 1897 ; Marie Moret indique qu'elle préfère régler les factures chaque mois plutôt que tous les deux mois. Remercie Chastanier d'avoir placé les étiquettes d'adresse sur les enveloppes des exemplaires du journal, ce qui n'était pas le cas auparavant. Deux sortes d'étiquettes sont utilisées : étiquettes pour les services gratuits et les échanges et étiquettes pour les abonnés portant la mention « Votre abonnement finit le... » ; aussi Marie Moret préfère-t-elle que Chastanier n'étiquette pas les enveloppes. Envoie les épreuves des trois premières feuilles du numéro d'octobre du Devoir (pages 577 à 624) et des manuscrits complémentaires, et commente les différentes annotations portées sur ces épreuves, notamment la mention de la signature de Jules Prudhommeaux dans l'introduction du compte rendu du Congrès de Hambourg. Envoi des feuilles du tiré à part des « Documents biographiques », qui doit être tiré à 100 exemplaires et prescriptions sur la composition de ce tiré à part.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Changement d'adresse de deux abonnés au Devoir : Paulin Crespin à Génolhac (Gard) et l'Association des jeunes amis de la paix remplacée par monsieur Th. Ruyssen à La Rochelle (Charente-Maritime), président de la nouvelle Société de la Paix par le Droit.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 21 décembre 1900 et les renseignements qu'elle contient sur le principe de la moindre action. Elle commente ce principe et celui de la dégradation de l'énergie en faisant référence au rapport de E. Carvallo dans le 2e volume des Rapports du Congrès international de physique et à la discussion faisant suite au rapport de monsieur Lippmann dans les Procès-verbaux sommaires du même congrès : « C'est précisément le côté philosophique qui m'attache tout particulièrement à bien connaître les diverses dénominations de ce second principe. » Elle fait référence à la lettre d'Antoine Médéric Cros du 25 novembre 1900 dans laquelle celui-ci citait les extraits de la Thermodynamique d'Henri Poincaré et mentionnait les dénominations diverses du principe de la dégradation de l'énergie. Elle cite le rapport d'Henri Poincaré dans les Rapports du Congrès international de physique concluant à une unité prochaine de la physique expérimentale et de la physique mathématique, la 15e édition de 1896 du Dictionnaire des sciences de Bouillet sur le principe de moindre action, fait référence au livre de Jouffret sur la théorie de l'énergie ; elle cite le rapport de Lucien Poincaré au congrès de physique sur les théories de la pile voltaïque, celui de C. Y. Boys sur la constante de gravitation, et le Traité de physique de Daguin. « En résumé, si tout ce qui se manifeste révèle un antécédent, l'Univers dans son ensemble ne peut être sa cause à soi même. Il est donc perpétuellement alimenté par ce qui ne peut être que l'Inconditionné, l'Absolu, sans confusion possible avec ce qui existe. C'est l'idéal inaccessible dont parlent Kant et Berthelot ; le principe des lois éternelles, immuables ; la Vie source de toutes les formes de matières indiquée par W. Crookes ; et c'est aussi le principe qu'a voulu indiquer Godin. » Elle achève sa lettre à propos d'Auguste Fabre, qui s'occupe de réunir une collection de vues sur le mouvement coopératif français et demande à Antoine Médéric Cros si monsieur Ruyssen lui a restitué les « vues ». Elle transmet les sentiments affectueux de la famille Moret-Dallet à Juliette et Antoine Médéric Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Henri Buridant de ses divers envois et l'informe qu'elle a écrit à Émile Tettier et Émile Venet pour avoir des nouvelles [des travaux de jardinage dans sa propriété de Lesquielles]. S'il n'est pas trop tard, Marie Moret demande à son correspondant de ne pas envoyer d'exemplaire du numéro de novembre 1899 du Devoir à messieurs Houdin, Raoul Maurin de Cette [Sète] et Ruyssen de La Rochelle qu'elle envisage de supprimer du service gratuit. Lorsque la brochure du compte-rendu de l'assemblée générale [de la Société du Familistère] sera parue, Marie Moret prie Henri Buridant d'en acheter cinq exemplaires ainsi que cinq exemplaires de la brochure de l'année précédente et de les expédier à Nîmes. Elle transmet ses compliments à mesdames Roger et Louis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Henri Buridant de ses divers envois et revient sur les numéros de novembre 1899 du Devoir mis de côté : c'est à Raoul Maurin qu'il faut cesser l'envoi, et non à monsieur Martin de Saint-Didier (Vaucluse). Marie Moret a appris par Émile Venet qu'Émile Tettier avait commencé les travaux de jardinage dans sa propriété de Lesquielles avant d'être employé chez une autre personne temporairement, qu'il a préféré utiliser des plants [d'ifs] déjà présents dans un bosquet du jardin plutôt que d'en acheter de nouveaux et que le puisement de l'eau de la citerne par la mairie pour les travaux de l'école de Lesquielles se déroulent comme prévu. Marie Moret demande à son correspondant si sa fille Marie possède dans sa bibliothèque l'ouvrage La justice des choses et se propose de lui offrir. Dans le post-scriptum, Marie Moret signale à Henri Buridant que le journal Les États unis d’Europe indique que la correspondance doit être adressée à Émile Arnaud à Luzarches, mais elle souhaite continuer de servir à Berne Le Devoir.
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