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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Coquenet et Van Heusden, 25 juillet 1863
Sur un accord commercial avec Coquenet et Van Heusden. La lettre fait suite à un entretien avec Coquenet qui a eu lieu le 24 juillet 1863. Godin confirme à Coquenet et Van Heusden : qu'ils seront les vendeurs des produits Godin-Lemaire dans toute la Hollande ; qu'ils assureront la distribution par leurs agents et leurs voyageurs ; qu'il s'engage à leur déposer un nombre suffisant d'appareils ; qu'ils vendront uniquement aux marchands revendeurs et non aux particuliers ; que l'usine de Laeken fera, sauf exception, les expéditions, facturera les acheteurs et recouvrera les créances ; qu'ils ne pourront vendre à un prix supérieur à celui du tarif ; qu'ils percevront une commission de 5 % du montant des ventes réalisées aux Pays-Bas, mais de 1 % seulement sur les ventes dont les ordres seraient passés directement à la maison Godin-Lemaire par les clients qu'elle a déjà à Breda, Bois-le-Duc, Nimègue, Arnhem, Utrecht, Amsterdam, Leyde, Haarlem, La Haye, Delft, Schiedam, Dordrecht et Rotterdam ; que cette commission sera la seule contribution de la maison Godin-Lemaire à l'activité de Coquenet et Van Heusden ; qu'ils participeront à hauteur d'un dixième aux pertes dues au non-paiement de marchandises vendues par eux. Il les informe qu'il sera en mesure de leur confier un dépôt d'appareils la semaine prochaine après avoir mis fin à ses relations avec son agent précédent.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 18 août 1863
Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : Godin annonce à l'usine de Laeken que monsieur Ville est parti la veille et il demande qu'on lui envoie à Mons 50 exemplaires de papier à lettres à en-tête ; sur la location des jardins de Laeken : avant de réaliser le bail avec madame Perpète, Godin souhaite que l'actuel locataire, Petrus Alderson, cultivateur à Laeken, lui adresse une demande de résiliation de son bail dont le modèle est donné dans la lettre ; une partie du texte de la lettre semble manquer entre le texte de la fin du folio 367r et celui du début du texte du folio 368v. Sur l'expédition de marchandises aux Pays-Bas : l'envoi de produits émaillés aux Pays-Bas à Coquenet et Van Heusden est retardé à cause de l'absence de monsieur Mandler ; les noms des acheteurs et le numéro de commande sont inscrits sur les produits expédiés de Guise (Kempen à Rotterdam, Fens à Breda, Van de Seyp à Delft, Post à Schiedam) et Godin prie l'usine de Laeken d'en faire de même pour les produits qu'elle envoie aux Pays-Bas ; sur les frais de douane et le taux de change du florin.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Delloye, Tiberghien et Cie, 11 décembre 1863
Godin remet des valeurs sur diverses villes des Pays-Bas et au Luxembourg d'un montant total de 1712,80 F. Il demande à la banque d'acquitter auprès de la Société de charbonnage de La Louvière et de la Paix un mandat de 275,80 F.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret demande à Van Duyl s'il connaît une bibliothèque d'Amsterdam, mais aussi de Rotterdam ou de Delft, qui pourrait offrir un asile sûr à une collection du journal Le Devoir, dont les « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » contiennent des enseignements importants. Elle présente ses salutations à madame Van Duyl.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Armand Grebel pour l'envoi de deux brochures, Boucherie des familles et Boulangerie des familles, qu'elle donnera à lire à Auguste Fabre quand elle sera à Nîmes. Elle lui demande d'envoyer à Fabre le négatif de la photographie [de la Boucherie des familles] dont il est question dans sa lettre du 21 septembre 1900, que celui-ci pourrait utiliser dans ses conférences avec projections lumineuses qu'il compte donner sur le mouvement coopératif en France et à l'étranger. Elle lui précise que l'adresse de Fabre est la même que la sienne à Nîmes : dans la maison dont il est propriétaire habitent également 9 ou 10 familles, dont la famille Moret-Dallet. Sur Fabre et la coopération : « La coopération est, aux yeux de M. Fabre, une véritable École sociologique primaire où l'ouvrier peut apprendre à reconnaître : d'une part, l'importance et la difficulté d'une bonne administration des choses ; d'autre part, les lacunes de son propre entendement et, conséquemment, la nécessité pour lui de se perfectionner beaucoup, s'il veut arriver à améliorer sa condition sociale. » Elle demande à laquelle des deux coopératives, de boulangerie ou de boucherie, a été attribuée une médaille d'argent, et espère que la Boucherie des familles n'a pas été obligée de liquider ses opérations, malgré ses difficultés. Elle lui indique qu'il pourra lire dans Le Devoir de novembre 1900 le compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, dont les affaires prospèrent et qui a été récompensée à l'Exposition universelle par un Grand prix, des mentions hors concours, et des médailles d'or, d'argent et de bronze. Elle ajoute qu'il pourra lire dans le même numéro du journal des renseignements sur les établissements de van Marken à Delft aux Pays-Bas.
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