FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 4 février 1854
Godin répond à la demande de Victor Considerant de lui communiquer ses réflexions sur les conditions à faire au capital dans le projet de colonisation du Texas. Godin prévient Considerant que cette entreprise ne doit pas être lucrative, car il faudrait réduire les hommes à l'esclavage « et il y a trop d'esclaves en Amérique ». Godin explique que le capital ne doit pas se dresser en face du travail, qu'il ne s'agit pas de créer au Texas une nouvelle Irlande et que le capital ne sera pas productif sans le concours de bras vigoureux et d'intelligences actives. Godin recommande que le siège de l'administration de la société soit au sein de la colonie pour qu'elle puisse apprécier les véritables besoins et de faciliter la possibilité pour les colons de devenirs actionnaires de la société. La conséquence de ces principes, poursuit-il, est l'association dans l'exploitation de toutes les industries, la colonisation par le travail libre. Il lui paraît prudent d'accepter au départ les entreprises individuelles comme les exploitations communes et de compter sur des mains vigoureuses qu'on ne trouvera pas en suffisance chez les phalanstériens. Godin présente une analyse des revenus possibles des terres de la colonie et de l'intérêt pour elle de vendre des terres. Il imagine que le salaire ouvre droit à une participation aux bénéfices de la société. Godin joint à son courrier une étude de constitution de la société rédigée en articles. Il revient à la fin de la lettre à la question des manifestations occultes dont il a entretenu Considerant à plusieurs reprises : « Me voilà donc mon ami revenu auprès de vous aux choses de ce monde matériel. Je leur souhaite un meilleur succès que celles qui ont fait l'objet des lettres que je vous ai écrites dernièrement et dont je ne peux m'empêcher de rire en pensant à l'obstination que j'ai apporté à vous constituer dans ma pensée l'agent promoteur des manipulations dont j'ai été le témoin et l'objet malgré vos propres dénégations. » Il évoque l'opinion de Considerant sur l'objectivation du subjectif, et lui demande s'il a lu la brochure Comment l'esprit vient aux tables, qui explique tous les faits : « S'il est dans le vrai, il me semble que tout se renferme dans les lois du mouvement instinctif dont Fourier parle et que je ne connais pas. ». La copie de la lettre est suivie par la copie des 32 articles de constitution de la Société de colonisation du Texas, au capital de cinq millions divisé en mille actions de cinq mille francs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Maistre, qui avait rédigé des articles sur le passé de l'Irlande, de lui envoyer des articles sur les événements actuels en Irlande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il n'a pas reçu son portrait photographique ni les articles sur la question de l'Orient et sur la réforme orthographique. Il lui signale également qu'il n'a pas reçu la visite du révérend ministre qu'il annonçait. Godin ne pense pas que les grands personnages d'Angleterre soient disposés à mettre leur fortune au service du travail et des classes ouvrières ; il constate, d'après ce qui se passe en Irlande, que l'égoïsme est aussi grand en Angleterre qu'en France ou dans les autres pays d'Europe. Il lui transmet ainsi qu'à ses sœurs le souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Craig qu'il a suivi son Histoire de Ralahine dans The Cooperative News et il estime que si l'Angleterre et les landlords irlandais pouvaient s'en inspirer, la question irlandaise serait résolue. Il demande à Craig s'il peut faire avec l'Histoire de Ralahine ce qui a été fait avec l'Histoire des équitable pionniers de Rochdale de Holyoake : en tirer un récit instructif pour les lecteurs français publié dans le journal . Il lui envoie un exemplaire de la brochure extraite de l'ouvrage de Holyoake et un numéro du Devoir, et lui signale que son adresse lui a été donnée par Neale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Maistre une série de renseignements sur la propriété foncière et immobilière à Londres, en Écosse et en Irlande.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Neale que l'on veut éditer Solutions sociales et rééditer Mutualité sociale en anglais aux États-Unis. Il le prévient qu'Amelia Hope Whipple, la présidente de la New York Women's Social Science Society, va lui écrire pour lui demander l'autorisation de publier la traduction qu'il a faite d'une partie du livre [les « Notions préliminaires ». Il lui demande d'envoyer la traduction à Amelia Hope Whipple au 24 Cooper Institute à New York. Il lui explique que Whipple a réuni les fonds pour envoyer madame Bristol au Familistère, et que ce voyage a été la cause de la traduction de Mutualité sociale à New York. Godin demande à Neale des renseignements sur le régime de la propriété foncière et immobilière à Londres, en Irlande, en Écosse et en Angleterre. « Ici, tout va bien, les lueurs de l'association percent petit à petit les ténèbres de mon personnel et cela suffit pour qu'il règne ici un bon état d'esprit général de satisfaction. » Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin renvoie à Maistre des articles faisant suite à la « Culture de l'humanité » qu'il ne peut publier dans le journal Le Devoir car celui-ci, qui est alors lu par les Chambres françaises et le conseil municipal de Paris doit se consacrer aux questions sociales du jour. Godin rappelle à Maistre qu'il préférerait obtenir de lui des articles d'actualité sur l'Angleterre et l'Irlande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Conland du 1er mars 1886 qui propose à Godin de le représenter à la commission royale enquêtant à Londres sur la crise industrielle mondiale. Il lui indique qu'il lui a adressé à la réception de sa lettre plusieurs ouvrages sur le Familistère. Il lui signale aussi qu'il s'efforce de promouvoir par le journal Le Devoir, en France et à l'étranger, la création d'institutions de prévoyance et de protection mutuelles par le moyen de l'hérédité de l'État. Il évoque plusieurs ouvrages sur le sujet qu'il vient ou qu'il va lui envoyer. Il fait une revue de la presse anglaise sur le Familistère depuis 20 ans.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Conland qu'il n'a pas écrit ses ouvrages pour obtenir des droits d'auteur et il l'autorise à reproduire d'eux tout ce qu'il souhaite. Il l'autorise également à donner à Gray toute garantie de non reproduction simultanée en Irlande, mais non en Angleterre où ses amis ont traduit Mutualité sociale qu'ils pourraient vouloir éditer. Il l'informe qu'il pourra lui fournir des photographies, et il lui indique qu'il peut trouver dans Solutions sociales, en vente à Londres chez Sampson Low, les plans et vues des édifices du Familistère. Il est satisfait de constater leur communauté d'idées en spiritualisme et il l'invite à venir à Guise.
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