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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 12 novembre 1887
Marie Moret souhaite convertir en titres nominatifs ses titres au porteur de rente italienne 3 % déposés à la Banque de France. Elle communique à Offroy et Cie les informations recueillies auprès de la Banca Nazionale nel Regno d'Italia à Rome et auprès de la banque Rothschild frères à Paris. Elle envoie à Offroy 3 certificats de dépôts de rente italienne 3 % et les charge d'entrer en contact avec ces derniers pour réaliser l'opération et de leur transmettre son contrat de mariage si besoin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 28 novembre 1887
Marie Moret est informée par Offroy et Cie que le Trésor italien admettra la mention « Madame Marie Moret Épouse séparée de biens de M. Godin » pour convertir en titres nominatifs ses titres de rente italienne au porteur. Elle relève une erreur des frères Rothschild sur la nécessité de présenter son contrat de mariage. Il faudra donc qu'Offroy et Cie retire les 9 198 F de rente italienne 3 % qu'elle détient à la Banque de France et qu'elle signe « Marie Moret femme Godin » au bas des certificats de dépôt qu'elle leur demande de lui retourner. Elle souhaite savoir si Godin doit ajouter son autorisation et s'il faut une procuration revêtue de l'autorisation de Godin. Elle demande enfin si les titres nominatifs seront facilement convertibles en titres au porteur et observe que le taux de la rente italienne 3 % est plus élevé à Rome qu'à Paris. Le post-scriptum porte sur les frais de conversion des titres.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 1er décembre 1887
Réception de trois certificats de titres de rente italienne d'une valeur totale de 9 198 F et envoi d'une procuration en vue de les retirer de la Banque de France pour les envoyer à Rome, où ils seront convertis en titres nominatifs. Il est question de frais de courtage par un agent de change pour réaliser l'opération.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 7 décembre 1887
Marie Moret accuse réception d'un courrier reçu la veille et espère que l'opération bancaire confiée à Offroy et Cie et à leurs correspondants de Rome se déroulera correctement.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 16 janvier 1888
Marie Moret prie Offroy et Cie de donner des indications à leurs correspondants de Rome pour que le certificat d'inscription nominative de ses rentes italiennes 3 % tienne compte de la mort de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Piette, 7 janvier 1868
Sur les effets de la crise industrielle et commerciale de 1867. Godin explique à Piette que son industrie repose sur la prévision et le calcul car il fait fabriquer pour des besoins éventuels. Il raconte qu'au début de 1867, l'apaisement de la guerre d'Allemagne avait créé un climat propice aux affaires et qu'il avait donné une grande activité à la fabrication de ses produits, mais que tout d'un coup l'affaire du Luxembourg a créé de l'incertitude et qu'ensuite les affaires de Rome ont effacé la confiance, si bien qu'un tiers de la production de l'usine est restée en magasin. Il poursuit en expliquant qu'avec la rigueur de l'hiver et la cherté des subsistances, il a résolu de maintenir l'activité de la fabrication pour permettre aux ouvriers de traverser la saison la plus dure. Il indique qu'il devra ensuite réduire le nombre des ouvriers et réduire les heures de travail : « Mais je ne baisserai jamais les salaires, cela est à mes yeux un grave abus dont malheureusement trop de chefs d'industrie profitent et qui dans tous les cas établit une concurrence dépréciative qui prolonge les crises et les souffrances de la classe ouvrière car les produits faits au rabais augmentent l'encombrement, ils peuvent plus tard être vendus à prix réduit, par conséquent, ils sont cause de la prolongation de l'avilissement des salaires. Ou s'il n'en est pas ainsi, ils tournent au profit du fabricant et ne sont cette fois qu'une spéculation sur la misère du travailleur [...] » Il mentionne un avis paru dans Le Journal de l'Aisne conseillant à l'administration et au préfet de créer des chemins de fer vicinaux, quitte à recourir à l'emprunt ; Godin déclare qu'il serait souscripteur.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Informe qu'elle est rentrée de son voyage à Paris, que le temps se dégrade et qu'elle s'est installée au Familistère. La société des jeunes amis de la paix a enfin reçu le portrait de Godin. Remarques de Pascaly sur les articles de Fabre. Les photographies faites à Paris seront bientôt prêtes. Pascaly doit trouver un autre logement car le travail est impossible dans le sien. Affirme son aversion pour les voyages. Continue de travailler sur les manuscrits de son mari.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret transmet à Buridant une carte de l'Unione militare adressée à l'imprimerie Chastanier par laquelle l'Unione demande l'envoi des numéros du Devoir de février et août 1898.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe son correspondant que Louis-Victor Colin lui a transmis sa lettre du 14 décembre 1900, indiquant que seul le numéro d'octobre du journal Le Devoir, qu'il reçoit à titre gratuit, lui est parvenu depuis le début de 1900. Marie Moret lui explique que le journal est envoyé régulièrement et elle fait l'hypothèse que deux établissements homonymes existent à Rome.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Henri Buridant qu'elle a reçu une lettre d'E. Colin lui annonçant qu'il s'occupait du landau. Elle remercie Buridant pour l'envoi des numéros du journal La Rénovation et lui demande de lui renvoyer ceux des Annales sociétaires. Elle demande à Buridant de lui adresser en colis postal une petite caisse pleine de papiers bons pour allumer les feux, qui est restée dans son appartement du Familistère. Elle évoque la lettre de Georges Leneveu à la Société du Familistère touchant à une collection du Devoir qu'elle ne peut lui fournir, et s'informe auprès de Buridant de l'absence ou non dans la bibliothèque du Familistère du volume de l'année 1888 du journal, s'il en a reparlé à monsieur Migrenne et si Louis-Victor Colin l'a demandé à nouveau à monsieur Dequenne. Elle donne des nouvelles météorologiques et de sa santé : il a fait froid les jours derniers, le mistral a soufflé, et elle a un rhume. Dans le post-scriptum, Marie Moret demande à Buridant de lui envoyer L'histoire de l'Unione militare envoyée de Rome.
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