Marie Moret signale que la réponse faite à sa lettre du 30 mai 1899 ne correspond pas à son objet (les stores en raphia de Madagascar) ; elle réitère sa demande d'échantillons de raphia et du coût d'emballage d'un store.

Marie Moret signale que la réponse faite à sa lettre du 30 mai ne correspond pas à son objet (les stores en raphia de Madagascar) ; elle demande si Le Bon Marché n'a pas d'échantillons du raphia avec lequel il fait ses stores ou des chromolithographies représentant les dessins et nuances utilisés ; elle réitère sa demande du coût d'emballage d'un store et si les stores sont livrés prêts à être posés. Dans le post-scriptum, elle demande l'envoi du catalogue des objets en tourbe médicale et demande communication du prix d'une boîte ou d'un paquet de ouate tourbe médicale.

Marie Moret accuse réception des vêtements expédiés par La Belle jardinière. Elle constate que les bas ont un pied moins long que celui annoncé ; elle demande des renseignements sur les mensurations et le prix des bas pour hommes et s'il lui est possible de retourner les bas pour dames, trop petits. Dans le post-scriptum elle accuse réception d'un mandat de 95 F du Bon Marché.

Marie Moret souhaite qu'Émile Venet lui transmette la note de ce qu'elle doit à messieurs Tettier et Legrand pour les travaux effectués dans sa propriété de Lesquielles et la fourniture de gravier pour les allées du jardin. Sur la pompe de la cuisine et le foyer économique neuf qui se trouve à l'étage et qu'il faut descendre dans la cuisine.

Marie Moret remercie Dufour pour sa lettre du 3 juin 1899 et lui annonce qu'elle expédie à la bibliothèque de Corbeil les numéros de neuf années du journal, de 1889 à 1897, ainsi qu'un exemplaire de la seconde édition du livre de François Bernardot sur le Familistère. Elle demande à Dufour s'il connaît d'autres bibliothèques publiques dans lesquelles Le Devoir pourrait être utilement déposé.

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 29,25 F aux Grands magasins du Louvre.

Marie Moret retourne à La Belle jardinière les bas trop petits et remercie son correspondant d'avoir commandé des bas plus grands.

Marie Moret envoie un chèque de 29,25 F et commande trois stores automatiques de 1,20 m par 2,20 m.

Marie Moret informe La Belle jardinière qu'elle n'a pas reçu les échantillons annoncés ; elle renvoie un morceau de lainage inchiffonnable (et donc pratique pour voyager en wagon-lit), pour obtenir un échantillon.

Marie Moret commande pour Jules Pascaly l'ouvrage De la production industrielle. Association du capital, du travail et du talent par Paul Boilley, paru en 1899 chez Félix Alcan.

Marie Moret remercie Paul Boilley pour l'envoi de son livre De la production industrielle. Association du capital, du travail et du talent dédié à la mémoire de Jean-Baptiste André Godin. Elle lui indique que le journal Le Devoir ne pourra en rendre compte dans son numéro du mois de juillet 1899, mais qu'elle et Jules Pascaly en prendrons connaissance pour le signaler dans un autre numéro.

Marie Moret envoie à Chastanier les pages des « Documents biographiques » pour le numéro de juillet 1899 du journal Le Devoir et lui demande un exemplaire du tiré à part de la 21e feuille des « Documents biographiques » ; elle lui demande également si Jules Pascaly lui a envoyé des articles.

Marie Moret informe Émile Venet-Baudeville qu'elle est allée deux fois voir sa maison de Lesquielles et a pu constater que la pompe n'était pas arrangée et que l'appareil de chauffage de la chambre du haut n'avait pas été descendu ; elle lui indique qu'elle demande à monsieur Hanquet de faire le nécessaire, avec monsieur Hamel si besoin ; elle prie aussi son correspondant de laisser la petite porte de bas fermée car elle a constaté la veille qu'elle était entrebâillée. Elle demande à Émile Venet de lui faire savoir quand il lui apportera le compte des travaux effectués sur sa propriété.

Marie Moret exprime au maire de Nîmes combien elle est sensible à sa décision de donner le nom de Godin à une des rues de la ville.

Marie Moret envoie à l'imprimerie le sommaire du numéro de juillet 1899 du journal Le Devoir ; elle lui confirme que Jules Pascaly a envoyé ses articles à l'imprimerie, et qu'il ne manque pour achever le numéro que l'« État civil » et le « Mouvement des assurances ». Elle lui précise qu'il est inutile d'envoyer des épreuves à Jules Pascaly sauf s'il en fait la demande.

Marie Moret demande des renseignements sur des mantilles en crêpe de Chine noir.

Marie Moret demande si la Banque cantonale de Berne jouit toujours d'une bonne réputation.

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Marie Moret demande si la banque Offroy, Guiard et Cie à Paris jouit toujours d'une bonne réputation.

Marie Moret envoie un chèque de 59 F et commande une écharpe en crêpe noir de Chine.

Marie Moret demande des échantillons de tissu pour la confection d'une jupe et le prix de cette jupe selon les mensurations qu'elle fournit. Elle sollicite l'envoi du catalogue des serviettes éponge.

Marie Moret envoie les épreuves corrigées de pages du numéro de juillet 1899 du journal Le Devoir et les manuscrits du « Mouvement des assurances » et de l'« État civil ». Elle accuse réception du tiré à part de la 21e feuille [des « Documents biographiques »].

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 59 F aux Grands magasins du Louvre.

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 10 F aux Grands magasins du Louvre.

Marie Moret adresse à Louis-Victor Colin le numéro d'août 1891 du journal Le Devoir pour compléter sa collection et lui signale que ce numéro est défectueux mais qu'il est complet.

Marie Moret envoie à monsieur Chastanier les épreuves corrigées de pages et de la couverture du numéro de juillet 1899 du journal Le Devoir. Elle indique à Chastanier les principales corrections portées sur les épreuves.

Marie Moret informe Émile Venet qu'elle va envoyer à Lesquielles un voiturier pour y transporter 200 « pannes Ménir Saint-Laurent » et ramener le foyer économique en fonte de la chambre du haut de la maison. Elle lui demande quel jour lui conviendrait.

Marie Moret accuse réception du mandat de 10 F envoyé par Victor Barca pour son réabonnement au Devoir.

Marie Moret envoie 50 F à Sophie Quet pour sa rémunération du mois de juin ; elle la remercie pour le chocolat qu'elle avait préparé pour le voyage de la famille Moret-Dallet ; elle énumère différents travaux domestiques dont Sophie Quet doit se charger. Elle donne et demande des nouvelles météorologiques, et transmet le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Marie Moret informe les Grands magasins du Louvre qu'elle leur retourne l'écharpe en crêpe de Chine qui ne lui convient pas et qu'elle leur envoie un chèque de 10 F qui, ajouté au crédit de 59 F dont elle dispose chez eux, correspond au prix de confection d'une jupe tailleur faisant partie d'un costume de cycliste sur leur catalogue. Elle joint à sa lettre une note pour l'exécution de la jupe.

Marie Moret indique à Jules Prudhommeaux qu'en raison d'une étude qu'elle veut achever pendant son séjour à Guise, elle n'a pas le loisir de lire le livre L'être subconscient , et lui demande si elle peut le conserver pour le lire plus tard. À propos d'un emploi à Nîmes que pourrait occuper Jules Prudhommeaux sur le conseil d'E. Dupuy, qui pourrait lui permettre de travailler à sa thèse sans interrompre sa carrière universitaire. Elle remercie Jeanne Prudhommeaux de ses efforts pour réunir les journaux qui rendent compte de la conférence d'Auguste Fabre sur le Familistère prononcée à Lyon. Elle souhaite l'amélioration de la santé de mademoiselle Irma. Elle transmet son souvenir à monsieur et madame Prudhommeaux [parents de Jules]. Elle informe Jules Prudhommeaux qu'une lettre de monsieur et madame Charles Babut lui annonce le prochain mariage de leur fils Henri Babut, toujours à Landouzy, avec une demoiselle de Condé-sur-Noireau. Elle félicite Jules Prudhommeaux pour sa puissance de travail qui lui permet de faire une révision du manuscrit du livre de Noyes.

Marie Moret informe Sophie Quet qu'en accord avec Auguste Fabre, elle l'autorise à passer quelques jours chez ses parents ; elle lui souhaite bon voyage.

Marie Moret répond à la lettre de son correspondant du 23 juin 1899 en l'informant qu'elle lui envoie trois colis d'ouvrages dont la liste est annexée à sa lettre. Elle lui indique qu'elle lui adresserait volontiers une collection du journal Le Devoir, qui publie les importants « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », si l'American Statistical Association lui offrait un asile sûr ; elle l'informe qu'elle lui enverra désormais les numéros du journal en échange du Quaterly Bulletin de l'Association. Elle indique enfin à son correspondant qu'elle connaît depuis longtemps Carroll Wright, président de l'American Statistical Association.

À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret se demande si les chambres de commerce ne sont pas un lieu plus sûr que les bibliothèques communales, qui peuvent manquer de moyens pour relier les numéros. Elle informe Armand Grebel qu'elle lui envoie des ouvrages et une collection de numéros du journal, à déposer à la bibliothèque communale de La Rochelle ou à la Chambre de commerce de la ville. Au sujet d'une photographie de « votre boucherie » [la coopérative La Boucherie des familles].

À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret remercie son correspondant pour l'intérêt qu'il porte au Devoir ; elle lui demande s'il connaît une bibliothèque de Lausanne, mais aussi de Bâle, de Genève ou de Berne, qui pourrait offrir un asile sûr à une collection du journal, dont les « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » contiennent des enseignements importants.

À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret demande à Van Duyl s'il connaît une bibliothèque d'Amsterdam, mais aussi de Rotterdam ou de Delft, qui pourrait offrir un asile sûr à une collection du journal Le Devoir, dont les « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » contiennent des enseignements importants. Elle présente ses salutations à madame Van Duyl.

À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret demande à Charles de Quéker s'il connaît une bibliothèque de Bruxelles, mais aussi de Liège ou d'Anvers, qui pourrait offrir un asile sûr à une collection du journal Le Devoir, dont les « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » contiennent des enseignements importants.

À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret s'excuse de ne pas écrire en allemand, rappelle à Carl Victor Böhmert que son journal Volkswohl pratique l'échange avec le journal Le Devoir, et lui demande s'il connaît une bibliothèque de Dresde, mais aussi de Leipzig, de Munich ou de Berlin, qui pourrait offrir un asile sûr à une collection du journal Le Devoir, dont les « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » contiennent des enseignements importants.

Marie Moret remercie madame Bernardot pour sa lettre du 30 juin 1899 qui témoigne de son intérêt pour l'œuvre de Godin. À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret indique à François Bernardot qu'elle sert Le Devoir à la bibliothèque de la rue Gambetta à Nantes dont le conservateur Joseph Rousse lui a accusé réception. Un président de chambre de commerce lui ayant dit récemment que les chambres de commerce seraient de bons asiles pour le journal, Marie Moret demande à François Bernardot quel serait le meilleur lieu de conservation à Nantes du Devoir, dont les « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » contiennent des enseignements importants. Dans le post-scriptum, elle demande à Bernardot à quelle adresse elle doit lui écrire.

Marie Moret rappelle aux Grands magasins du Louvre qu'elle a acquis des stores automatiques en raphia de Madagascar ; avant d'en commander de nouveaux, elle souhaiterait savoir s'il est possible de teindre en bleu le raphia des stores « car la lumière jaune qu'ils renvoient n'est pas agréable. »

Marie Moret demande à Guillaumin et Cie de lui conseiller un dictionnaire des sciences, dans le genre de celui de Bouillet édité par la maison Hachette, mais au fait de l'actualité scientifique.

Marie Moret répond à la demande de sa correspondante en lui envoyant le numéro de décembre 1898 du journal Le Devoir qui contient la table des matières de l'année 1898, d'après laquelle elle pourra se faire une idée des sujets traités. Elle précise que chaque numéro comprend un chapitre consacré à la question féministe et un autre à la question de la paix, et elle confirme qu'elle est propriétaire du journal.

Marie Moret demande l'envoi du catalogue des jalousies et stores, notamment les stores en raphia de Madagascar et les stores automatiques.

À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : sur la proposition de Charles de Quéker, Marie Moret écrit à Alfred Micha pour lui demander s'il connaît une bibliothèque publique de Liège, qui pourrait offrir un asile sûr à une collection du journal Le Devoir, dont les « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » contiennent des enseignements importants.

Marie Moret accuse réception de l'extrait de son compte au 30 juin 1899. Elle demande à la banque le montant perçu des coupons de ses obligations 3,5 % du canton de Fribourg.

Marie Moret demande l'envoi de 2 000 F en billets de banque.

Marie Moret envoie à monsieur Chastanier le manuscrit des pages des « Documents biographiques » à composer pour le prochain numéro du Devoir. Elle l'informe que Jules Pascaly va envoyer à l'imprimerie le manuscrit de ses articles.

Marie Moret reconnaît l'exactitude de son compte au 30 juin 1899 et accuse réception de 2 000 F.

Marie Moret annonce à monsieur Gardet l'envoi d'un foyer en fonte émaillée en noir et de tuyaux ; elle lui demande de conserver les objets jusqu'à son retour à Nîmes ou jusqu'à ce qu'Auguste Fabre lui demande de les livrer chez elle et de les mettre en place. Elle transmet son souvenir à madame Gardet.

À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 12 juillet 1899 et lui indique que, ne disposant que d'un nombre restreint du Devoir, elle a décidé de ne servir que deux bibliothèques à Bruxelles, la bibliothèque de la ville de Bruxelles dont monsieur Van Malderghen est l'archiviste, et celle de la Bourse du travail au 17, rue de l'Amigo ; elle lui indique qu'elle a écrit aux personnes recommandées par lui à Anvers, Liège et à Gand.