Marie Moret demande le prix de la commande d'une camisole en laine noire vue dans le catalogue des Grands magasins du Bon Marché.

Marie Moret envoie un chèque de 22,60 F pour solder la commande de trois gilets de flanelle en mousseline.

Marie Moret envoie un chèque de 211,75 F pour solder la commande de plusieurs tapis fond crème : une carpette galerie moquette à dessins orientaux, un foyer moquette jacquard, une carpette moquette française, deux foyers assortis, quatre Daghestan maquette jacquard, un tapis-brosse avec bordure laine rouge. Elle presse l'envoi des marchandises et attire l'attention de son correspondant sur le fond qu'elle désire crème et sur les mesures indiquées.

Marie Moret envoie un mandat poste de 6,10 F pour régler la commande d'un boléro mérinos en tissu jersey.

Marie Moret remercie le secrétaire de rédaction du Moniteur des syndicats ouvriers de sa lettre du 1er octobre 1899 et annonce qu'elle écrira à nouveau au journal « si elle entrait un jour, dans la voie qu'il indique. »

Marie Moret est sensible à l'intérêt manifesté par son correspondant à la suite de l'envoi d'ouvrages. Considérant que les États-Unis sont « à la tête du mouvement social sous bien des rapports », Marie Moret trouve utile d'y placer des études sur les tentatives de réformes sociales comme le Familistère. Elle espère que les numéros de juillet et août 1899 du Devoir ont bien été reçus et envoie un exemplaire des numéros du journal de 1892 à 1897 dont elle détaille quelques articles et travaux.

Marie Moret rappelle au président de la Chambre de commerce sa lettre et son envoi datés du 21 août 1899, et lui confirme l'envoi, par ce courrier, du numéro d'octobre 1899 du Devoir et le prochain envoi du numéro de septembre 1899.

Marie Moret répond à la lettre du maire de Lesquielles-Saint-Germain du 20 octobre 1899 lui demandant l'autorisation d'utiliser l'eau des citernes de sa propriété pour la préparation des matériaux de la construction des écoles situées en face. Elle insiste sur le fait que l'eau ne doit pas servir à autre chose qu'aux travaux car elle est sans doute « infecte », la citerne n'ayant pas été nettoyée et l'eau non renouvelée. Marie Moret accepte que les ouvriers puisent l'eau de la citerne selon les conditions décrites dans la lettre du maire, qu'elle cite, par le moyen d'un tuyau passé à travers la grille de la maison pour alimenter une pompe située en bord de route. Elle charge Émile Venet-Baudeville, qui remettra cette lettre au maire, de donner accès à la propriété pour le passage du tuyau et elle espère qu'aucun dégât ne sera fait.

Marie Moret envoie au Bureau de bienfaisance de Guise la somme de 100 F en son nom et aux noms de Flore Moret et d'Émilie Dallet.

Marie Moret envoie à la bibliothèque communale d'Anvers les numéros du journal Le Devoir de janvier à juillet 1899 et informe son correspondant que le journal lui sera désormais régulièrement adressé si, comme elle l'espère, il pourra y être collectionné et relié. Elle signale à l'attention de son correspondant que Le Devoir publie des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », dont on peut tirer des enseignements sociaux de première utilité.

Marie Moret souhaiterait savoir si la société qui édite le Bulletin de la participation aux bénéfices, avec lequel Le Devoir pratique l'échange de service, est en mesure de collectionner et de relier le journal, ainsi que la date du premier numéro de la collection en leur possession.

Marie Moret envoie un chèque de 13,85 F pour solder la commande de quatre serviettes-éponges et demande l'envoi d'échantillons de drap noir bouclé et velouté.

Marie Moret envoie un chèque de 17,60 F aux Grands magasins du Louvre pour solder la commande de deux paires de guêtres en jersey et d'un boléro mérinos. Elle insiste sur l'expédition à domicile des produits.

Marie Moret demande aux Grands magasins du Louvre l'envoi de la feuille donnant la figure et les dimensions de sacs fourrés à manchon pour voyage, ou bien de répondre directement aux questions listées dans sa lettre : les dimensions des sacs pour enfants et grandes personnes, leur disposition générale, la différence de prix en fonction des dimensions et le délai de l'expédition.

Marie Moret envoie un chèque de 16,75 F aux Grands magasins du Louvre pour la commande d'un soutien-gorge et de lacets noirs pour brodequins et pour bottines.

Marie Moret envoie un chèque de 24 F pour solder la commande de six paires de gants en soie noire dont elle donne les consignes de confection.

Marie Moret envoie un chèque de 27,55 F pour solder la commande de plusieurs livres et numéros de revues [passée dans la lettre datée du 2 juin 1900] : le Dictionnaire des sciences de Bouillet (15e édition), le numéro de janvier-février 1900 des Annales des sciences psychiques, le numéro du 15 avril 1897 de la Revue générale des sciences et le numéro du vendredi 1er juin 1900 du journal Le Temps.

Envoi de 0,75 F en timbres postaux pour la commande du nouveau numéro de L’Indicateur des chemins de fer.

Marie Moret envoie 0,70 F en complément de son premier envoi de 1,25 F le 11 mai 1900 pour solder la commande d'un livret Paris, Lyon, Méditerranée qu'elle a reçu défectueux et de L'Indicateur des chemins de fer sur le service d'été des réseaux du Nord et du Paris, Lyon, Méditerranée dont elle presse l'envoi.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 7 mai 1900 et lui envoie 1,25 F en timbres postaux pour solder l'envoi du livret Paris, Lyon, Méditerranée et du numéro de l'Indicateur Chaix sur le service d'été des réseaux du Nord et Paris, Lyon, Méditerranée.

Marie Moret demande au directeur de la Librairie Chaix la date du début du service d'été sur les réseaux de chemins de fer de la Compagnie du Paris, Lyon, Méditerranée et de la Compagnie du Nord, et demande des renseignements sur le service des deux rapides quotidiens Vintimille-Paris.

Marie Moret rappelle sa lettre du 24 octobre 1899 à la librairie Chaix dans laquelle elle demande l'envoi de L’Indicateur des chemins de fer pour les services d'hiver. Ne l'ayant pas reçu, elle cherche des renseignements sur le rapide quotidien de Paris-Nord à Nice-Vintimille : quelle est l'heure de départ de Paris-Nord, son numéro d'ordre et si le train s'arrête à Tarascon pour les voyageurs à destination de Nîmes.

Marie Moret se plaint auprès du directeur de la compagnie internationale d'électricité que le courant électrique ne lui a pas encore été donné, malgré les installations en place [dans son domicile de Nîmes]. Elle indique que sa sœur, Émilie Dallet, a déjà fait une réclamation la veille et presse la vérification des installations et le service de la lumière.

Au sujet de l'installation du service électrique dans l'appartement de Marie Moret au 14, rue Bourdaloue à Nîmes : Marie Moret rappelle au directeur de la Compagnie nationale d'électricité que le duplicata de la police signée en novembre 1899 ne lui a toujours pas été remis et insiste pour qu'il lui soit envoyé avant son retour à Guise.

Marie Moret prévient le directeur de la Compagnie nationale d'électricité de son départ pour le Familistère de Guise le 25 mai 1900 et qu'il n'y aura plus de consommation électrique dans son appartement de Nîmes avant son retour en novembre 1900. Elle demande le montant de sa facture d'électricité depuis le 30 avril 1900, date de son dernier règlement.

Marie Moret prévient le directeur de la compagnie nationale d'électricité que l'installation électrique de son domicile posée par la société industrielle est incomplète : quatre boutons sont défectueux. La société industrielle n'ayant toujours pas dépêché d'agent pour y remédier, Marie Moret presse son correspondant de faire le nécessaire.

Marie Moret demande confirmation de la réception de sa lettre du 12 septembre 1899 et des divers ouvrages et numéros du Devoir.

Marie Moret envoie à la bibliothèque de l'Université de Yale plusieurs ouvrages et les numéros du journal Le Devoir parus depuis janvier 1898 et informe son correspondant que le journal lui sera désormais régulièrement adressé si, comme elle l'espère, il pourra y être collectionné et relié. Elle signale à l'attention de son correspondant que son institution est mentionnée à la page 393 du numéro de juillet 1898 du Devoir, au sujet des manuscrits de A. J. Macdonald en réserve, et que dans le numéro de mai 1898 débute l'étude sur le mouvement fouriériste aux États-Unis dans la rubrique « Documents biographiques ». Elle rappelle à son correspondant que le Familistère a fait l'objet de plusieurs articles dans la presse américaine, notamment les deux articles parus dans le Harper's magazine en avril 1872 et en novembre 1885, ainsi que l'article du New York Herald du 10 juillet 1880. La bibliothèque de Yale possédant déjà les manuscrits de Macdonald, elle pourrait offrir « le champ d'étude le plus riche en enseignements sociaux pratiques » aux chercheurs grâce aux renseignements apportés par les documents concernant le Familistère. Ne trouvant que peu de lecteurs en France, Marie Moret explique placer Le Devoir et les écrits de Godin dans des bibliothèques publiques en vue de l'avenir.

Marie Moret accuse réception des deux lettres datées du 22 août 1899 de son correspondant et l'informe de l'envoi de plusieurs ouvrages en paquets recommandés dont elle détaille le contenu dans la lettre et sur une liste jointe. Elle précise que la collection du Devoir envoyée (années 1893 à 1898) comporte le travail sur les Groupes et Unions, l'étude sur la « Glorification du travail. Émancipation des travailleurs » et celle sur les mouvements phalanstériens en France et aux États-Unis.

Marie Moret envoie à la bibliothèque de l'université de Gand les numéros du journal Le Devoir de janvier à juillet 1899 et informe son correspondant que le journal lui sera désormais régulièrement adressé si, comme elle l'espère, il pourra y être collectionné et relié. Elle signale à l'attention de son correspondant que Le Devoir publie des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », dont on peut tirer des enseignements sociaux de première utilité.

Marie Moret rappelle ses précédents envois de numéros du Devoir à la bibliothèque municipale de Bâle et l'informe de l'envoi du numéro d'août 1899 du journal. Elle demande à son correspondant si le service régulier du journal doit continuer à être adressé gratuitement à la bibliothèque.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 27 juillet 1899 et lui envoie d'autres ouvrages sur l'œuvre de Godin dont elle dresse la liste à la suite de la lettre. Si cela lui est possible, elle s'engage à envoyer à la bibliothèque la collection complète du Devoir depuis sa fondation en 1878 dont il ne reste qu'un nombre restreint et irrégulier des premiers numéros. Elle détaille dans le reste de la lettre les travaux et études publiés dans les numéros du Devoir depuis 1894 : les conférences de Godin sur la préparation de l'Association coopérative du capital et du travail ; le travail sur les groupes, unions de groupes et conseils d'Unions ; « Glorification du travail. Émancipation des travailleurs ».

Sur la recommandation de monsieur Heinemann de la bibliothèque municipale de Lucerne, Marie Moret envoie à la bibliothèque cantonale de Lucerne le numéro de septembre 1899 du journal Le Devoir et propose à son correspondant d'y servir le journal à titre gratuit si celui-ci peut y trouver un asile sûr pour l'avenir, y être collectionné et relié. Monsieur Heinemann se propose d'y verser les numéros de janvier 1899 à août 1899 et Marie Moret suggère de compléter l'envoi par des collections des années antérieures si les lecteurs de la bibliothèque s'intéressent aux enseignements sociaux pratiques.

Marie Moret accuse réception de la lettre de la banque datée du 29 décembre 1899 et du certificat de dépôt de ses obligations portant le détail du timbre français sur lequel elle relève une erreur de date : elle demande à la banque de vérifier ce qu'il en est. En post-scriptum, elle annonce avoir reçu également un avis d'encaissement de coupons du canton de Fribourg et une lettre de la banque datée du 23 décembre 1899.

Marie Moret demande à la banque d'encaisser les arrérages échus de ses valeurs boursières : 245 obligations Jura-Berne-Lucerne et 18 obligations Jura-Simplon.

Marie Moret accuse réceptions des diverses lettres de la banque de janvier et mars 1900 et demande que le Cours de bourse lui soit désormais expédié au Familistère de Guise.

Comme annoncé dans sa lettre du 18 décembre 1899, Marie Moret envoie à la banque le certificat de dépôt de ses obligations des chemins de fer Jura-Berne-Lucerne 1889 à transformer en obligations de l'emprunt suisse des chemins de fer fédéraux 1899. Marie Moret a un projet d'édition d'une brochure illustrée par une maison de Genève : elle aimerait savoir si la banque est en mesure de traiter directement avec la maison d'édition pour le règlement, après envoi de la facture.

Marie Moret prévient de l'envoi, le lendemain 19 décembre 1899, de son certificat de dépôt d'obligations 3,5 % des chemins de fer Jura-Berne-Lucerne 1889 à transformer en obligations 3,5 % suisse des chemins de fer fédéraux de 1 000 F chacune. Elle accepte la proposition de la banque de faire revêtir ses obligations d'un timbre de 1 %, leur confie le soin de procéder au déplacement de ses valeurs en France, comme celui déjà opéré en novembre 1898, et leur demande l'envoi de la copie du détail des timbres français qui sera apposé par l'administration française.

Marie Moret accuse réception de la lettre de la banque du 7 novembre 1899 l'informant de la possibilité d'effectuer un virement vers Offroy, Guiard et Cie à Paris selon le cours de la bourse en vigueur, soit 100,40 francs suisses pour 100 F. Elle demande donc le virement de 21 000 F vers son compte en banque chez Offroy, Guiard et Cie qu'elle prévient par le même courrier.

Marie Moret remercie la banque pour sa lettre du 12 janvier 1900.

Marie Moret accuse réception de la lettre de la banque datée du 18 novembre 1899 et demande à ce que la banque la tienne informée de la conversion en titres définitifs de son placement de 245 000 F dans l'emprunt 3,5 % de la Confédération suisse devant servir au rachat des chemins de fer. Devront ensuite être réglées les questions de leur timbre français et de leur dépôt contre échange de certificats nominatifs.

Marie Moret accuse réception de l'avis d'encaissement de la banque au 30 septembre 1899. Elle demande le coût du droit de commission d'un virement de quelques milliers de francs qu'elle compte faire prochainement vers son compte bancaire chez Offroy et Cie à Paris. Elle informe la banque de son changement d'adresse pour le 14, rue Bourdaloue à Nîmes à partir de jeudi 9 novembre 1899.

Au sujet de la transformation des obligations suisses de Marie Moret : elle prie la banque de rectifier l'erreur [de date] commise sur le timbre français apposé sur ses titres de rente à Belfort, de l'informer quand la correction sera faite, si celle-ci s'est passée sans difficulté et si cela peut avoir une répercussion dans le futur pour elle-même et ses ayants-droits.

Marie Moret passe commande de 200 kg de buchettes bien sèches en sacs, à livrer en matinée au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Marie Moret passe commande de 200 kg de buchettes bien sèches en sacs, à livrer en matinée au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Marie Moret commande 200 kilogrammes de buchettes en sacs à livrer en matinée.

Marie Moret envoie un chèque de 25 F pour solder l'abonnement du Devoir à la Société des gens de lettres pour le deuxième semestre 1900.

Marie Moret envoie un chèque de 25 F pour solder l'abonnement du Devoir à la Société des gens de lettres pour le premier semestre 1900.

Marie Moret demande l'autorisation de reproduction du roman Deux mondes par Jeanne Mairet dans le journal Le Devoir, en remplacement du roman d'Hector Malot En famille dont la publication touche à sa fin.

À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret remercie son correspondant de sa lettre du 10 octobre 1899 et de la compréhension qu'il témoigne à l'égard de son désir d'« offrir un asile sûr pour l'avenir aux enseignements sociaux pratiques attachés à la biographie complète de J. B. A. Godin ». Ne disposant que de peu de collections complètes du Devoir et désirant répartir de façon utile les plus récentes années aux bibliothèques, Marie Moret envoie à la bibliothèque publique de Rouen trois numéros complémentaires de l'année 1896 ainsi que ceux des années 1895 et 1894 comprenant les conférences de Godin sur « la Représentation libre du travail ». Si ceux-ci sont bien conservés par la bibliothèque, Marie Moret se propose de leur envoyer autant d'autres numéros que possible. Le post-scriptum précise que le numéro de janvier 1896 a la couverture tâchée, défaut qui sera réparé lorsque la bibliothèque le reliera.